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Adepte occasionnel du ski de fond dans les années 1980, je me suis laissé tenté par une invitation au ski de piste pendant les vacances d'hiver 1994. J'ai depuis pratiqué plutôt régulièrement (surtout les grandes balades d'une journée, selon des circuits de pistes bleues et rouges).

 
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Ah ! les belles promenades dans les Alpes...


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Cela me suggère un commentaire concernant les fixations du "snowboard".

Durant l'hiver, je croise de nombreux vacanciers adeptes du snowboard (et autres planches de "surf" des neiges) . L'une des choses qui m'ont souvent étonné, c'est combien d'entre eux sont maladroits quand ils se vrillent comme des tire bouchons sur les remontées mécaniques...

Après le monoski, qui se pratique le plus souvent avec les deux pieds joints, de face, sur une seule planche (il en existe avec les deux pieds l'un derrière l'autre)... les amateurs de glisse ont inventé le snowboard, qui se pratique les deux pieds écartés (c'est plus stable et plus manœuvrable), mais de côté (pour écarter les pieds sur une planche unique, sans briser la symétrie en choisissant un "pied avant", c'est la seule façon, et en ce qui concerne la glisse, on s'y habitue).

La situation se complique par contre pour les remontées : en télécabine, pas de problème, il faut déchausser ; au téléski, passe encore (ça ne concerne que l'intéressé) ; sur un télésiège, par contre, l'utilisateur de snowboard a bien du mal à prendre le siège en marche avec sa planche de travers sans gêner les voisins (en en particulier les skieurs, qui sont moins à même de comprendre les difficultés associées à l'engin).

Les fixations de snowboards ont été le sujet de recherches intéressantes, diverses tailles et formes innovantes ont été étudiées et testées. La grande diversité du matériel utilisé sur les pistes tend à montrer que, sauf si on envisage des maladresses de circuits commerciaux, aucun modèle n'est vraiment supérieur techniquement.

Aux environs de 1999/2000 sont apparus plusieurs brevets de fixations pivotantes (voir entre autres, à l'INPI, le brevet n° WO-0050130), ayant semble-t-il surtout un but de sécurité (en cas de chute, un effort dépassant une certaine limite provoque la rotation de la fixation).

Certes, les contraintes mécaniques sur les chaussures imposent une certaine rigidité lors de l'utilisation, mais ne serait-il pas intéressant d'envisager une adaptation de ces fixations pivotantes permettant une certaine liberté de mouvement en rotation (éventuellement limitée par des butées, des ressorts...) ? Ceci pourait permettre au moins de positionner la planche plus parallèlement au mouvement pour utiliser les remontées mécaniques.
Mais rien n'interdit d'aller au delà : imaginer une nouvelle forme de glisse "face à la pente" (éventuellement moins efficace en compétition, et pour certaines figures sportives, mais peut-être plus souple pour d'autres, ou pour la glisse "promenade") ; par exemple (en représentant le sens des pieds par des flèches et les zones d'appui par despoints noirs).


 
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