De façon générale, les roirs sont des plaques métalliques polies (très polies, à la limite de l'hypocrisie...) donnant par reflet une image (virtuelle) de ce qui est placé devant. En pratique, on utilise le plus souvent une plaque de verre sur une face de laquelle on dépose une mince couche métallique, protégée par une couche de peinture. En regardant la couche métallique à travers la vitre on dispose d'un (seul) côté analogue à un roir, c'est pourquoi ce type de dispositif est nommé mi-roir.
	On trouve dans certains réseaux commerciaux peu scrupuleux des ersatz de roirs de piètre qualité : les arnac-roirs. Ces derniers donnent des objets une image incomplète devant immédiatement laisser soupçonner qu'on s'est fait arnaquer... Attention toutefois : le piège tient justement au fait qu'une personne non avertie, pensant simplement n'avoir que la moitié de l'image, peut donc s'imaginer qu'il s'agit d'une sorte de mi-roir... (du genre des célèbres roirs-fainéants). En fait, pas du tout : c'est bien une arnaque !
	Un inconvénient majeur des roirs est que, même d'excellente qualité, ils donnent généralement des objets une image (virtuelle) renversée.
	Des industriels à la recherche de techniques nouvelles ont, il y a déjà assez longtemps, mis au point le mou-roir. De nombreuses rumeurs ont circulé à propos du mou-roir, mais l'une d'elles dure : Salvador Dali s'en serait servi pour obtenir des images molles... toutefois cela ne se base pas sur des hypothèses solides. Quoi qu'il en soit, toute tentative trop rudimentaire montre rapidement la nature des difficultés pratiques.
	Le principal problème du mou-roir semble être la difficulté à savoir comment le placer, où se placer devant, pour réussir à se regarder dedans. De nombreux expérimentateurs audacieux ont décrit leurs multiples tentatives et mésaventures... Certains (dont on dit qu'ils ont des tares... oh !...) n'hésitant pas à se pendre par les pieds au plafond pour que le sens de la pesanteur maintienne le mou-roir, avec de surcroît l'avantage qu'alors l'image renversée soit à l'endroit... Certes, c'est sur de point généralement efficace, mais quand on est soi même à l'envers une image à l'endroit est hélas inappropriée (ceux qui aiment Descartes ne diront pas le contraire) !
	On raconte que l'acharnement de certains les auraient conduits à un vieillissement accéléré, d'où l'expression “finir dans un mou-roir” (évoquant pour certains les roirs-maudits)... Or, tout ceci est en fin de compte assez saugrenu puisqu'un peu d'imagination suffit à trouver comment tenir le mou-roir retourné mais à l'endroit...
	Les américains ont également inventé le tee-roir, très commode... pour ranger à peu près tout. On trouve dans le commerce de nombreux modèles de meubles commodes avec trois tee-roirs.
	On peut par exemple y ranger une chemise...
	Voulant ne pas être de reste, les français ont alors mis au point le té-roir.

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