le Louphoque


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Le louphoque est un animal à la santé fragile, il s'enrhume facilement et le mal de gorge l'empêche de crier ; c'est pour cela qu'on considère souvent qu'il est en voix de disparition.

Pour protéger sa santé en évitant d'avoir les pattes dans l'eau, son instinct le pousse à privilégier l'habitat des anciens lits de rivières presque asséchées dont il boit l'eau tarie.

louphoque1


Le louphoque est souvent confondu avec le loubar, animal pourtant très différent.

Certains (de vieux loups de mer) prétendent avoir vu des bancs de loubars dans les banlieues des grandes villes (rodant autour des bars...).

En réalité l'habitat du loubar est très diversifié (on en rencontre dans de nombreuses régions, pouvu qu'il y ait de la neige).

La confusion avec le louphoque a probablement pour origine le cri de chasse du loubar : “fucklou ! fucklou !”.


loubar


À noter que le loubar est un animal plutôt paisible, aimant beaucoup la musique (rap, afro, mash...) et généralement bien intégré dans la société (souvent féru de mécanique, le loubar est spécialiste des arbres à came).

Mais ce qui pèche est sont attitude en groupe : quand il y a beaucoup de neige, l'agitation des bancs de loubars impose aux forces de l'ordre des coups de filet dans des boites... de nuit (trop de neige... nuit).


nuit


La confusion est aussi souvent faite avec le ratgrondin, qui se nourrit de penthades (le louphoque ne consomme que les œufs des penthades).

ratgrondin

Tout ceci n'a bien entendu absolument rien de louphoque.


Le louphoque a le cou tordu, il surveille ses arrières ; mais il n'y voit rien car de ce fait l'arrière est devant lui, c'est-à-dire derrière puisqu'il y regarde (et réciproquement).

Certains disent que c'est parce qu'il cherche à se voir lui même (il regarderait derrière parce qu'il ne se voit pas devant) ; ce serait pour cela que, lors de sa recherche désespérée, il pousserait son célèbre cri : “oùùùùù ?... oùùùùù ?...”

Le louphoque a du mal à se déplacer dans cette position, il tombe souvent. Quand la chute est trop maladroite, il peut rester en équilibre stable sans pouvoir se redresser ; ses pensées (très légères) lui remontent alors dans les pieds : on dit qu'il n'a plus les idées en place à cause du cou sur la tête.

louphoque2

Hélas, dans ces conditions, il agonise généralement très très longuement jusqu'à une fin inévitable (on dit qu'il meurt sur le cou).


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