la
Mouette-Échandon
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| La mouette-échandon (Larus
Petillans), parfois surnommée “goéland
champenois”, fait partie de la famille des
laridées. Elle est sans rapport avec la gavotte-laridé (an dro) rencontrée dans certaines régions productrices de cidre, surtout en Bretagne. Comme son nom peut le suggérer, la mouette-échandon est un croisement de deux espèces d'oiseaux : d'une part la mouette, bien connue (elle a été longuement décrite par A. Tchekhov) ; l'échandon, quasi inconnu si ce n'est des spécialistes onirithologues. ![]() |
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L'échandon est un
échassier perdu dans la faune : suite à
une obstruction congénitale de son gosier (son
bec est déformé comme un nez
chassié), il est incapable de chanter (tous
ceux qui le voient lui disent : “eh, chante donc !
...” d'où son nom).
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Les pattes de l'échandon ont
une disposition spécialement adaptée
à la ponte de ses œufs, dont la forme laisse
déjà deviner les futurs
problèmes de l'animal.
![]() L'éclosion est généralement brutale, accompagnée d'un bruit explosif suivi d'une effervescence caractéristique. Hélas la disposition spéciale des pattes des échandons les fait souvent tituber comme des contrepieds. Cela complique indubitablement leur reproduction, d'où un comportement opportuniste lorsqu'une mouette passe innocemment à proximité... Masqués sur des coteaux, ils cherchent à mouiller les couettes à fond la caisse. |
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Le principal
prédateur des mouettes-échandon est le
chat-teigne...![]() |
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... à ne pas confondre avec le
chat-galle, espèce très différente
; seul le nom peut parfois causer la confusion !![]() Heureusement, la méthode de chasse du chat-teigne est très peu efficace. Il attend dans son arbre jusqu'à ce qu'une mouette-échandon passe dessous, puis ils se laisse tomber, mais le plus souvent ça bogue : le chat-teigne est marron. Pour notre grand bonheur, on trouve ainsi toujours des mouettes-échandon dans les magasins aux moment des fêtes de fin d'année. |