| 1. | • En supposant la température intérieure
uniforme
(grossière approximation à la base de la montgolfière) et en
supposant les variations de pression faibles, les pressions
varient selon :; .◊ remarque : aux températures “usuelles” . • La surpression intérieure maintient “gonflée” la toile de la montgolfière et exerce sur la partie supérieure une force globale permettant la sustentation. |
| 2. | • Pour éviter de faire un bilan des forces en
calculant des intégrales (qui de toute façon ne donnent
qu'une approximation, faute de connaitre la forme exacte et
la répartition des températures), on peut estimer la
condition d'équilibre en calculant les masses volumiques
d'après les pressions moyennes à mi-hauteur :
;
. ◊ remarque : selon le théorème du gradient avec , il peut sembler suffisant de connaître la masse totale de l'air intérieur, à comparer à un volume équivalent de l'air extérieur ; mais fait une moyenne des différentes valeurs de aux différentes altitudes, pondérée par la surface de coupe horizontale à chaque altitude, donc les masses dépendent de la forme ; en outre, pour une enveloppe (souple) de montgolfière donnée, le volume intérieur total lui même dépend aussi de la forme. • On en déduit la masse volumique (moyenne) de l'air extérieur : ; puis, pour un volume , la masse d'air déplacé : . • Pour que la poussée d'Archimède équilibre le poids de la montgolfière et de l'air intérieur, il faut que la masse de ce dernier soit : . • La masse volumique (moyenne) de l'air intérieur est ainsi : ; sa température (moyenne) est donc : . |
| 3. | • Il peut sembler contradictoire de négliger
les différences de pression, alors qu'elles sont à l'origine
de la poussée d'Archimède, mais elles interviennent au
premier ordre pour le calcul de cette dernière, alors
qu'elles sont au second ordre pour le calcul de la
température. • L'apparente contradiction vient du fait qu'on prend rarement conscience de l'énormité des forces pressantes atmosphériques : avec , une variation relative (qui parait très faible) correspond à . Or, sur une surface (en projection horizontale), cela donne une force résultante ; on retrouve (ici grossièrement) l'ordre de grandeur des poids mis en jeu. |