| 1. | • Compte tenu de la symétrie sphérique, la
densité de courant
et le champ électrique
sont radiaux. Le courant est égal au flux de
à travers une “section” sphérique de rayon
quelconque entre
et :
. Mais par symétrie :
est constant sur toute la sphère de rayon
,
donc :
. • Si on suppose que la décharge n'est “pas trop rapide”, afin de pouvoir supposer le régime quasi-stationnaire (sans accumulation locale de charge), alors . ◊ remarque : il s'agit ici d'un problème de courant temporaire dû à la décharge d'une accumulation locale de charge électrique ; pour la symétrie étudiée, il n'est en effet pas possible de construire un circuit fermé avec un éventuel générateur qui entretiendrait le courant. • On en déduit : . La tension entre les deux sphères de rayons et peut alors s'écrire : . • La résistance équivalente est donc : . |
| 2. | • Quand (la “prise de terre” est dans la “terre”... de la Terre... qui est beaucoup plus grande que ) alors : . |
| 1.a. | • La relation fondamentale de la dynamique de
translation, exprimée selon l'axe
,
donne algébriquement :
,
c'est-à-dire :
. • Plus précisément, on considère ici comme l'accélération d'un électron, c'est-à-dire la dérivée de calculée en “suivant” l'électron dans son déplacement (sinon, en régime permanent, la vitesse des électrons qui passent en un donné ne dépend pas du temps). Ainsi : . • On obtient donc finalement par intégration : (compte tenu de pour ), ce qui peut se trouver directement par le théorème de l'énergie cinétique (ou de l'énergie mécanique). |
||
| 1.b. | • La densité de courant est définie algébriquement (selon ) par : , si on considère que représente la vitesse “moyenne” (débarrassée des fluctuations dues à l'agitation thermique). | ||
| 1.c. | • D'après le théorème de Gauss, appliqué à
une “tranche” de surface et
d'épaisseur :
|
| 2. | • En régime permanent, le courant (compté ici en valeur absolue) est indépendant de ; il en est donc de même pour . En éliminant alors et dans les trois équations précédentes et en posant pour simplifier et on obtient : . |
| 3. | • Pour intégrer l'équation précédente, on
peut chercher la solution sous la forme :
.
On obtient ainsi :
; par suite :
et
. • En reportant la condition limite on obtient inversement : avec et . |
| 4. | • La résistivité d'un
conducteur ohmique de même forme serait telle
que
avec
; par comparaison :
. Ceci montre que la diode en charge d'espace se
comporte comme un conducteur dont la “résistivité” diminue
quand la tension augmente. ◊ remarque : pour , on obtient (conducteur assez médiocre) ; pour , on obtient (conducteur relativement bon). |
| 1.a. | • La probabilité de l'événement contraire est le complémentaire à 1 de l'événement considéré ; en particulier, si la probabilité d'un choc (plus précisément : au moins un choc) est , alors la probabilité de l'absence de choc est : . |
| 1.b. | • La quantité est la probabilité pour que d'une part il n'y ait pas eu de choc entre et , puis que d'autre part il n'y ait pas de choc entre et ; cela correspond donc au produit des deux probabilités : . |
| 1.c. | • La relation précédente peut s'écrire sous
la forme : . • On peut l'intégrer en : , mais à l'instant initial , donc . |
| 2. | • La probabilité pour qu'il n'y ait pas de
choc entre et
, puis
qu'il y en ait un entre
et
correspond au produit des deux probabilités :
. ◊ remarque : on peut vérifier que . • La valeur moyenne de la durée entre deux chocs est donc : . On peut intégrer par parties, ou bien poser et dériver :
|
| 3.a. | • Le principe fondamental de la dynamique
peut s'écrire :
. • On en déduit par intégration : . • Ceci donne en moyenne : . |
| 3.b. | • On obtient : avec (charge volumique des électrons), c'est-à-dire : . |
| 3.c. | • La conductivité est telle que : ; par conséquent : . |
| 4.a. | • L'accroissement d'énergie cinétique entre
deux chocs peut s'écrire :
• Ceci donne en moyenne : . ◊ remarque : on obtient mais ce n'est pas évident a priori. • La moyenne correspond à :
|
||||
| 4.b. | • La puissance reçue par un électron est
:
, donc en moyenne : . ◊ remarque : on obtient : mais il n'est pas évident a priori que la moyenne du quotient est égale au quotient des moyennes. • La densité volumique de puissance dissipée est par conséquent : . |
| 5. | • La densité de courant est :
; la densité volumique des électrons est :
; la durée moyenne entre deux chocs est donc
: . • La vitesse moyenne du mouvement d'ensemble est donc : alors que la vitesse moyenne du mouvement aléatoire est : . ◊ remarque : la masse des électrons est de l'ordre de fois plus petite que celle des atomes et des ions, d'où une vitesse moyenne d'autant plus grande (pour une même énergie cinétique moyenne d'agitation thermique). |