| •
Une cathode plane émet
(par effet thermoélectronique) des électrons qui sont
attirés par une anode plane
,
parallèle à la cathode. L'ensemble est placé dans une
ampoule à vide. • Le plan de la cathode est choisi comme origine des abscisses () et son potentiel est choisi comme référence (). Le plan de l'anode est à l'abscisse et son potentiel est maintenu à la valeur positive . • Le système est considéré comme pratiquement infini dans les directions perpendiculaires à l'axe (les différentes grandeurs qui interviennent dans le problème ne peuvent donc dépendre que de ). • Un régime permanent s'établit pour le mouvement des électrons et un courant constant circule entre les électrodes. On admet que les électrons sont émis par la cathode avec une vitesse négligeable et que le champ électrique est nul sur la cathode. |
![]() |
| Données : |
; ; ; ; |
| ; . |
| ◊ |
la conduction est assurée par des électrons mobiles, de masse , de charge , dont le nombre par unité de volume (densité volumique) est ; |
| ◊ |
ces électrons subissent des chocs aléatoires dans le réseau cristallin, chaque électron ayant une probabilité différentielle : (où est une constante) de subir un choc pendant l'intervalle de temps , indépendamment des chocs antérieurs ; |
| ◊ |
les chocs “désorientent” complètement les vitesses des électrons : la distribution statistique de la vitesse juste après un choc est totalement aléatoire (c'est-à-dire exactement la même distribution, liée à l'agitation thermique, que s'il n'y avait aucun effet de courant électrique) ; |
| ◊ |
entre deux chocs, le mouvement d'un électron est celui d'une particule “libre” (soumise uniquement à l'effet du champ électrique imposé dans le conducteur). |
| Données : | ; ; ; | ||||||||
constantes physiques du cuivre :
|