• Deux bobines identiques,
d'inductance et de
résistance
, sont
disposées de façon que leurs axes se coupent à angle droit, en un
point équidistant
de leurs centres :
1. • Montrer que si ces bobines sont alimentées
par des courants alternatifs de pulsation et de même
amplitude
,
mais déphasés de ,
alors le champ magnétique résultant en a une norme
constante et tourne dans le plan à la vitesse angulaire .
◊ indication : au voisinage du
point
, chaque
bobine crée un champ magnétique orienté selon son axe.
2. • Quelle capacité et quelle
résistance doit-on
placer en série avec l'une des bobines pour réaliser les conditions
précédentes ?
II. Pont de Wheatstone en régime alternatif
• On considère un “pont de
Wheatstone” alimenté par un générateur de tension alternative, de
pulsation telle
que .
1. • La généralisation directe des démonstrations
en régime continu suggère que la condition d'équilibre du pont,
correspondant à un courant nul dans la branche centrale, peut
s'écrire :
.
• On suppose que les bobines
d'inductance ont une
résistance nulle. Vérifier que la condition “usuelle” d'équilibre du
pont est réalisée. En conclure quelle valeur devrait avoir le
courant .
2. • En utilisant les symétries du problème,
préciser la répartition des courants dans toutes les branches du
circuit. En déduire que le courant dans la résistance est
:
.
3. • Pour éviter la contradiction entre les deux
résultats précédents, reprendre le calcul général de
(par exemple avec le théorème de Thévenin) en prenant en compte la
résistance des bobines,
puis en faisant tendre vers zéro.
III. Pont en “P/Q” et pont en “PQ”
• On considère les montages en
“pont de Wheatstone” suivants, où et sont des
résistances,
est une impédance inconnue, et
est une impédance complexe réglable connue (par exemple un
assemblage de boites de résistances et de boites de capacités) ; le
“détecteur” utilisé est un oscilloscope.
• Écrire, pour chaque montage,
la condition d'équilibre ; montrer que le montage en “P/Q” permet de
comparer des impédances de même nature (capacités ou inductances),
alors que le montage en “PQ” permet de comparer des capacités à des
inductances.
IV. Équation différentielle
1. • On considère le circuit suivant, soumis à un
échelon de courant (
pour
;
constant pour ) ;
on suppose en outre que les condensateurs sont initialement non
chargés).
a) Écrire les relations entre
les cinq inconnues : ,
,
,
et .
b) En déduire l'équation
différentielle vérifiée par .
2. • On suppose maintenant que le générateur de
courant impose un régime sinusoïdal permanent
(d'après ).
a) En considérant les
impédances complexes, établir l'expression de
.
b) Vérifier qu'on peut ainsi
retrouver rapidement l'équation différentielle obtenue à la question
(1).
B. EXERCICE D'APPROFONDISSEMENT
V. Transformée de Fourier
• Cet exercice décrit une
méthode générale d'étude des réseaux à partir des régimes
sinusoïdaux, pour les systèmes obéissant à une équation
différentielle linéaire à coefficients constants.
• Soit une
fonction intégrable sur
, c'est à dire
telle que
existe ; ceci suppose que
décroit suffisamment vite à l'infini. On définit une autre fonction
par :
où . La
fonction est
appelée “transformée de Fourier” de
, ce qui
peut se noter de façon formelle :
. On admet ici que, dans des conditions assez générales, la
transformation de Fourier est biunivoque
1. a) Montrer que : .
b) Montrer que : .
c) Montrer que : .
d) Montrer que :
.
e) Montrer que :
.
f) Montrer que : .
g) Montrer que :
.
2. • Le “produit de convolution” de
deux fonctions intégrables et est une
fonction définie par la relation :
.
• Montrer que :
.
3. • On peut définir une transformation de
Fourier inverse : .
• Commenter.
4. • On considère
le circuit ci-contre, en régime sinusoïdal permanent.
a) Écrire l'équation
intégro-différentielle entre
et .
b) En posant
:
et
, trouver la relation entre
et ;
commenter.