| 1. | • La puissance moyenne est : et le facteur de puissance est : . |
| 2.a. | • Le moteur équivaut à une impédance
en série avec une f.c.e.m.
qui dépend du régime du moteur (inconnu) ; le mieux est de
chercher un raisonnement général qui ne fasse aucune
hypothèse sur ce régime.
• Les conditions nécessaires pour faire fonctionner le moteur ne dépendent que de sa structure interne ; pour obtenir un fonctionnement donné, il faut imposer les mêmes conditions avec ou sans adaptation. |
||
| 2.b. | • Le facteur de puissance égal à
correspond à un comportement purement résistif ; le courant
est alors en phase avec la tension. • En prenant la tension comme référence des phases : et . On veut ajouter un condensateur en parallèle, de telle façon que, soumis à la même tension et parcouru par un courant , il donne un courant total en phase avec . • On obtient donc : c’est-à-dire : (en simplifiant par ). Ceci n'est donc possible que dans les cas où , c’est-à-dire que le courant doit être en retard par rapport à la tension (mais un moteur électrique est normalement ainsi, à cause de l'inductance de ses bobinages électromagnétiques). • Finalement : . ◊ remarque : il n’était pas du tout évident a priori que le choix de soit possible indépendamment du régime de fonctionnement du moteur. |
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| 2.c. | • Dans ces conditions (partie imaginaire
nulle) :
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| 1. | • L'impédance complexe est :
. • La partie imaginaire est nulle à la résonance ( ), elle tend vers quand et elle tend vers quand . • Par suite, le lieu de est la droite d'abscisse (parallèle à l'axe imaginaire).
• En suivant l'indication de l'énoncé : . • Par suite, le lieu de est le cercle centré sur l'axe réel à l'abscisse et de rayon . ◊ remarque : les propriétés et peuvent être associées à deux transformations ponctuelles dans le plan complexe : une inversion (de pôle et de puissance ) suivie d'une symétrie (par rapport à l'axe réel) ; l'inversion transforme la droite précédente en un cercle qui est invariant pour la symétrie, d'où la conclusion (si on connaît les propriétés de l'inversion). |
| 2. | • Graphiquement, les points représentatifs
sont tels que
, ce qui correspond à des triangles rectangles
isocèles inscrits dans un demi-cercle. • Il y a deux tels points, et , qui correspondent à : et donc : . • En notant les solution positives de ces deux équations sont :
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![]() |
| 3. | Le facteur de qualité est :
.
|
| • La tension aux bornes de la bobine peut
s'écrire (si on néglige sa résistance) :
où
est le flux magnétique total dans la bobine :
avec
(flux induit dans la bobine par son propre champ). Ceci
donne donc : . • Mais on peut écrire avec en posant ou selon le cas ; par suite, la réponse du circuit correspond à la solution de l'équation : qui décrit un circuit soumis à sinusoïdale. • Ce modèle est simplifié : il néglige la résistance sans donner aucune indication des conditions initiales... or, en l'absence de résistance, le régime “transitoire” (à la pulsation ) n'est pas amorti, donc il garde en permanence une importance aussi grande que le régime “sinusoïdal permanent” (à la pulsation ). • En fait, la résistance n'est jamais nulle (il y a au moins quelques pour la bobine) : on réduit cette résistance le plus possible afin de rendre le dispositif plus sensible au champ extérieur, mais il faut conserver une résistance minimum pour que le régime transitoire soit amorti assez vite pour permettre des mesures dans des délais raisonnables. • L'impédance (complexe) du circuit est : et le courant est donc : ; la tension aux bornes du condensateur est alors : (en ne considérant que le régime permanent). • Cette relation est valable en valeurs “maximum” ou “efficaces” complexes ; les multimètres mesurent les valeurs efficaces (réelles), qui correspondent aux modules des représentants complexes : . ◊ remarque : la quantité est réelle, mais son signe correspond à l'argument du représentant complexe et il doit être mis à part. • Cette relation décrit une résonance “infiniment” aiguë, compte tenu du fait qu'on a négligé la résistance du circuit (et en particulier celle de la bobine) ; cette courbe de résonance peut être tracée, pour fixé, en fonction de . ![]() ◊ remarque : c'est “l'absence” de résistance qui donne une résonance tendant vers l'infini ; ceci montre l'intérêt d'une résistance faible :
• Pour le circuit étudié, ceci correspond à chercher la condition (sur ) pour que les capacités et (imposées) soient ainsi conjuguées, c'est-à-dire : . D'après le graphique, il est clair que dans ce cas les deux capacités correspondent à des signes contraire de ; l'équation à résoudre est donc : d'où on déduit : . |