| 1.a. | • Pour que le courant débité par le générateur soit le même que s’il était branché sur , il faut et il suffit que la résistance équivalente de l’ensemble soit : donc . |
| 1.b. | • Dans ces conditions : et ; par suite : . |
| 2.a. | • Le raisonnement précédent peut s’appliquer
par récurrence ; il suffit de considérer un seul élément
“LC” du type indiqué. Le calcul est analogue en
remplaçant
par
et
par
; on obtient ainsi :
. • En constatant alors que le cas indiqué correspond à , on obtient après simplification : . On constate alors qu’il y a deux solutions complexes, mais une seule a un argument dans , c’est-à-dire une partie réelle positive (réalisable à partir de résistances, d’inductances et de capacités) : . |
| 2.b. | • Si on réalise cette impédance par un circuit avec et en série, d’impédance : , cela correspond à : et en reportant : . |
| 1. | • L'impédance complexe
de l'assemblage en parallèle de
et est
telle que :
c'est-à-dire :
. L'impédance de l'assemblage de
,
et
en série est alors : . • Le courant débité par le générateur est par suite : et la tension aux bornes de (tension commune à et ) est : . • Compte tenu de , la puissance (moyenne) dissipée dans est alors :
• En régime sinusoïdal () et pour (l'égalité est acceptable) on obtient alors :
|
| 2.a. | • L'assemblage de en
parallèle avec l'ensemble de
et a une
impédance complexe
telle que :
c'est-à-dire :
. L'impédance totale de l'assemblage de
et
en série est alors :
. • Le courant débité par le générateur est par suite : et la tension aux bornes de (tension commune à et à l'ensemble de et ) est : . • Le courant circulant dans (et ) est alors : et la tension aux bornes du résistor est donc : . La puissance (moyenne) dissipée dans est par suite :
• En régime sinusoïdal () et pour (l'égalité est acceptable) on obtient alors :
|
||||
| 2.b. | • L'intérêt d'utiliser des éléments
“réactifs” est qu’ils peuvent adapter la phase de
alors que les résistances ne peuvent adapter que le
module . • L’avantage de n'utiliser que des éléments “réactifs” est qu'ils ne consomment pas d'énergie par eux mêmes (ils la stockent et la restituent alternativement). Par contre, ils conduisent tout de même à des pertes d'énergie par effet Joule dans . |
| 1. | • Puisque , c'est le même courant qui circule dans , et : . La tension de sortie, aux bornes de et , est alors : et la fonction de transfert (gain en tension) est donc . |
| 2. | • Pour exprimer en fonction de , et on peut écrire : ; ceci peut aussi se mettre sous la forme : . |
| 3. | • Ainsi :
et . • Le diagramme de Bode pour est le suivant (en prenant par exemple ). ![]() ◊ remarque : ce diagramme de Bode présente un point d'inflexion : pour ; par ailleurs, la fréquence de coupure à correspond à : (inférieure à pour ) et n'existe que si ( quand ). • Le diagramme de Bode pour est le suivant (en prenant par exemple ). ![]() • La fonction “” étant strictement monotone, dans l'intervalle de valeurs considéré, l'extremum de (qui est un minimum) correspond à l'extremum de . On obtient alors , d'où on déduit : . |
| 1. | • Puisque , c'est le même courant qui circule dans , et : . La tension de sortie, aux bornes de et , est alors : et la fonction de transfert (gain en tension) est donc . |
| 2. | • On peut écrire avec et . |
| 3.a. | • Pour simplifier on peut ici
poser
et
; les deux cas sont alors analogues. • Ainsi : . Pour le montage est suiveur : et ; pour le montage est dérivateur : et . Les deux asymptotes se coupent pour . ![]() |
| 3.b. | • On obtient ici :
. Pour
le montage est suiveur :
; pour
le montage est dérivateur :
. • Pour on est ramené à étudier le développement limité par rapport à ; ainsi : . Ceci correspond à une droite coupant les asymptotes pour donc pour ; . ![]() |
| 4.a. | • On peut écrire : donc
:
. • Pour on obtient donc (dans l'approximation asymptotique). • Pour on obtient et avec ; ceci donne donc : . • Pour on obtient et donc : . • Le diagramme de Bode simplifié pour est donc le suivant. ![]() ◊ remarque : ce diagramme de Bode présente un point d'inflexion : pour ; par contre, l'approximation au niveau de ce point d'inflexion est assez médiocre si est trop proche de , car la zone correspondante n'est pas dans les portions bien représentées par les asymptotes. |
| 4.b. | • De façon analogue
. • Pour c'est-à-dire on obtient : donc (dans l'approximation asymptotique). • Pour les variations affines analogues de et donnent une différence constante : . • Pour on obtient donc : . • Dans les deux zones intermédiaires, le raccordement se fait de façon affine. • Le diagramme de Bode simplifié pour est donc le suivant. ![]() |
| 4.c. | • La courbe réelle présente des “arrondis” au
niveau des raccordements du diagramme simplifié. L'extremum
de
(qui est un minimum) correspond par symétrie au milieu de
l'intervalle “minimum” représenté ici :
donc
. • D'après ce qui précède, le minimum est : ; compte tenu des approximations, ce n'est a priori qu'un ordre de grandeur. |
| 1. | • Puisque , c'est le même courant qui circule dans , et : . La tension de sortie, aux bornes de , est alors : et la fonction de transfert (gain en tension) est par conséquent : . |
| 2. | • En fonction de ,
et
on obtient :
. • On en déduit : et . • Le diagramme de Bode pour est le suivant pour (résonance aiguë). ![]() • Le diagramme est le suivant pour (résonance large). ![]() • Le diagramme de Bode pour est le suivant (en prenant pour exemples et ). ![]() |
| 3. | • On peut écrire :
; ainsi en particulier :
pour
et de même :
pour . • La bande passante à en puissance est limitée par tel que , c'est-à-dire . Les solutions positives et donnent la bande passante : . |
| 1. | • L’impédance complexe équivalente à
l'ensemble de
et
peut s’écrire : . • D'après le principe du pont diviseur de tension : . |
| 2. | • D'après le principe du pont diviseur de courant : . |
| 3. | • Le gain en puissance moyenne peut s'écrire
: . • Par ailleurs :
|
| 1. | • L’impédance complexe équivalente peut s’écrire : . |
| 2. | • La condition :
correspond à :
(valeur réelle). • On constate que pour . De plus, on obtient ainsi : pour , ce qui correspond à une impédance réelle (purement résistive) ; on obtient de même : pour , ce qui correspond à une impédance imaginaire (purement réactive). ◊ remarque : on peut écrire ainsi : . |
| 3. | • La loi des mailles donne : d’où on déduit : . La fonction de transfert est : . |
| 4. | • Si on ajuste
on obtient :
. • En particulier pour on obtient :
• Ceci peut être résumé par les représentations graphiques suivantes. ![]() ![]() |
| 1. | • D’après le schéma, la tension aux bornes de
la diode peut s’écrire :
; le “point de fonctionnement” sur le graphique
correspond donc à l’intersection de la courbe
caractéristique avec la droite d’équation :
. La valeur indiquée pour donne
une conductance et
la valeur de est
telle que la droite précédente est proche de celle
représentée sur le graphique. • Inversement, la pente indiquée sur le graphique correspond à une résistance avec . Puisque le point de fonctionnement est au voisinage du point indiqué ( et ) on peut alors obtenir le résultat par un calcul algébrique, en assimilant la portion “centrale” de la caractéristique avec la droite d’équation : . On obtient ainsi le point d’intersection pour et . |
| 2. | • Soumis à une f.e.m.
le circuit est parcouru par un courant
et la tension aux bornes de la diode est donc :
. Or, au voisinage de ce point de fonctionnement, la
caractéristique peut être décrite par :
; la tension variable ajoutée de ce fait à est
donc :
, ce qui est caractéristique d’une résistance
négative . ◊ remarque : le signe négatif ne provient pas d’un choix arbitraire du sens de mesure de la tension (elle est mesurée dans le même sens que celui qui donnerait une résistance positive pour un résistor) ; ce signe négatif est associé à la pente négative de la caractéristique (sur la portion considérée). |
| 3. |
|
| 4. | • On obtient dans ces conditions
:
et
; par conséquent :
|
| 5. | • Le module
est infini si et seulement si le dénominateur est nul, donc
:
et
. Ceci donne :
et
avec (pulsation
propre du circuit “LC”) et
(inverse de la constante de temps caractéristique de
“l’amortissement” par le circuit “ρC” ; d’ailleurs dans ces
conditions identique, au signe près, à la constante de temps
du circuit “RcL”). ◊ remarque : ceci suppose (amortissement relativement faible). • En fait, dans ces conditions, le circuit “ρC” ne réalise par un “amortissement” mais une amplification ; le gain obtenu est infini car l’amortissement causé par “RcL” est exactement compensé par l’amplification causée par “ρC”. Par suite, le circuit total reçoit de l’énergie (fournie par le générateur) qui n’est pas dissipée, donc l’accumulation de cette énergie fait tendre l’amplitude du signal vers l’infini. • Dans la mesure où les calculs précédents ne considèrent que le régime sinusoïdal asymptotique (après “amortissement” du régime transitoire), ce régime asymptotique correspond forcément à une amplitude infinie. ◊ remarque : si on changeait pour lui donner la valeur il faudrait aussi changer si on voulait conserver le même point de fonctionnement (d’où découle ). |
| 6.a. | • On peut écrire :
. • Pour on obtient donc ; on peut donc écrire : . • En particulier, tant que n’est pas trop grand, on obtient : ; cette valeur est d’ailleurs la valeur maximum . ◊ remarque : il est normal de retrouver ici l’expression obtenue en négligeant et , puisqu’à faible fréquence l’impédance de est négligeable et que celle de est quasi-infinie (imposant ainsi le passage du courant dans ). |
| 6.b. | • Compte tenu du domaine de validité de
l’approximation précédente (indiquée en pointillés sur le
graphique ci-après), la bande passante peut être calculée
avec l’expression simplifiée. • La limite (supérieure) de la bande passante correspond à : c’est-à-dire : . ![]() |