RÉGIMES TRANSITOIRES - corrigé du TP1
1. Circuit “RC”
• On réalise le montage avec une série de valeurs ; par exemple
:
et () ;
.
On mesure alors les variations de tension aux bornes du condensateur
et de la résistance (elles semblent effectivement d'allure
exponentielle en première approximation) :
◊ remarque : correspond
aux limites
et (à comparer
à un signal en créneau de d'après
l'oscilloscope).
◊ remarque : les incertitudes sur les tensions mesurées sont
de de la
mesure, plus
( du
calibre utilisé).
◊ remarque : les extrémums de
sont théoriquement ; les
extrémums sont expérimentalement supérieurs à et semblent
probablement compatibles jusqu'à au moins (par prolongement
vers le début des transitions) ; il n'est pas simple de comparer
précisément les départs de chaque transition sur les deux voies car
il y a un léger décalage temporel (dû à la table de mesure) entre
les différentes voies.
◊ remarque : un problème se pose pour l'incertitude sur
(qui devrait tendre vers zéro aux incertitudes près) ; il semble
qu'il s'ajoute des parasites, de l'ordre de
,
peut-être dus au fait qu'on isole la masse du générateur.
• Afin de tester plus précisément la première impression, on
sélectionne chaque portion (croissante ou décroissante) semblant
exponentielle et on en détermine la limite asymptotique, puis on
représente le logarithme de l'écart :
Le comportement “exponentiel” est ainsi bien vérifié,
avec
(inverse de la pente).
Le modèle théorique semble toutefois médiocrement compatible
:
correspond à un écart anormalement grand :
. Une cause d'incertitudes systématiques n'a pas été détectée.
• De nombreuses mesures de ont été
effectuées de même pour différentes valeurs de entre
et
. Cela correspond en fait au travail de plusieurs groupes, avec des
résistances très légèrement différentes ; en moyenne :
et ().
La représentation de en fonction
de montre dans
l'ensemble une relative proportionnalité.
La pente semble
toutefois difficilement compatible avec la valeur mesurée
directement (ici encore, l'écart est plus de trois fois
l'incertitude). Le comportement semble par contre plus conforme si
on se limite aux faibles capacités.
La pente semble en
effet compatible avec la valeur mesurée directement.
Ceci peut provenir du fait que les fortes capacités utilisées sont
de type “polarisé” : moins encombrants, ces condensateurs sont
prévus pour être chargés dans un sens et non dans l'autre ; le
régime alternatif ne les détruit pas si on se limite à des tensions
modérées, mais peut perturber leur fonctionnement.
• Une série de mesures de a été
effectuée de même pour
et différentes valeurs de entre et
.
La représentation de en fonction
de montre dans
l'ensemble une relative proportionnalité.
La pente
n'est toutefois que médiocrement compatible avec la valeur mesurée
directement. Le comportement semble par contre plus conforme si on
se limite aux faibles résistances.
La pente
semble en effet compatible avec la valeur mesurée directement.
Le problème pourrait au moins en partie provenir de l'utilisation
d'un montage à masse flottante : plus sensible aux parasites (les
résistances font “antenne”), parmi lesquels le
du réseau de distribution est important ; le montage est plus
perturbé lorsque la durée du phénomène étudié se rapproche de
.
◊ remarque : on peut refaire les mesures avec du matériel plus
récent (plus précis et permettant d'éviter la masse flottante) mais,
quelle que soit la précision d'un dispositif, le scientifique y
trouve toujours des défauts (les plus petits étant non visibles pour
les précisions moindres) ; la démarche consistant à réfléchir sur
ces mesures, telles qu'elles sont, a l'avantage de ne pas “se
cacher” derrière un prétexte de manque de précision pour s'excuser
de ne pas essayer de réfléchir.
◊ remarque : on peut vérifier que pour très petit () on peut
obtenir un circuit pseudo-dérivateur (générateur en entrée et
résistance en sortie) : le signal d'entrée ressemble à un créneau et
celui de sortie à une “distribution de Dirac” à chaque saut de
l'entrée ; de même pour très grand () on peut
obtenir un circuit pseudo-intégrateur (générateur en entrée et
condensateur en sortie) : l'intégration d'un créneau en entrée donne
des “dents de scie” en sortie ; on peut approfondir avec d'autres
formes de signaux ; les étudiants n'ont pas enregistré d'exemple...
2. Circuit “RL”
• En attente de données fournies par les étudiants...