| 1. | • L’équation différentielle qui décrit le
régime “propre” d’un circuit RLC-série peut s’écrire (loi
des mailles) :
avec
. Ceci correspond à :
avec
et . • En régime “propre” peu amorti ( faible, tel que ) les solutions sont pseudo-périodiques, de la forme : avec . La pseudo-période est : où peut s'exprimer avec ; ainsi : . ◊ remarque : on retrouve bien ainsi quand (c'est à dire ). • En développant à l’ordre le plus bas : et . La limite correspond alors à : c’est-à-dire : . |
| 2. | • Le facteur de qualité peut s’écrire
:
. Avec l’approximation :
, on obtient alors pour la résonance aiguë
:
; on peut donc en conclure qu’un circuit RLC peu
amorti, donc très résonant, effectue des oscillations libres
très semblables aux oscillations forcées résonantes. • Pour une résonance “moyenne”, l’approximation donne ; on peut donc en conclure qu’un circuit RLC moyennement amorti, donc médiocrement résonant, effectue des pseudo-oscillations libres à peu près semblables aux oscillations forcées résonantes. • Pour une résonance floue, l’approximation donne ; elle est donc visiblement absurde. Le calcul exact donne : , c’est-à-dire qu’il n’y a plus de pseudo-oscillations pour . |
| 1.a. | • La loi des nœuds impose : . La loi des mailles impose : . |
| 1.b. | • La loi des mailles impose : . La charge du condensateur impose : . |
| 1.c. | • La combinaison des équations précédentes donne : . |
| 2.a. | • En posant
et l'équation
précédente s'écrit :
. • Le discriminant réduit de l'équation caractéristique correspondante est : . • Pour , la solution de l'équation différentielle peut s'écrire : avec la pseudo-pulsation . La situation étant invariante pour tout , la seule solution possible est : . On en déduit : et . • Pour , la solution est de la forme : et les conditions initiales imposent : . • On en déduit : et . |
| 2.b. | • Les allures des variations respectives des
courants
,
et
sont les suivantes.![]() ![]() ![]() |
| 3.a. | • Le discriminant réduit de l'équation
caractéristique est ici :
(avec les mêmes notations). • Pour , la solution de l'équation différentielle est de la forme : en posant ; et . La situation étant invariante pour tout , la seule solution possible est : . On en déduit : et . • Pour , la solution de l'équation différentielle est de la forme : et les conditions initiales imposent : . • On en déduit : et . |
| 3.b. | • Les allures des variations respectives des
courants
,
et
sont les suivantes.![]() ![]() ![]() |
| 4.a. | • La loi des mailles modifiée s'écrit
maintenant : . • La combinaison des équations donne : . |
||
| 4.b. | • Pour retrouver la même équation, il est
nécessaire et suffisant d'imposer :
◊ remarque : on ne peut pas imposer car la seconde équation donnerait . |
||
| 4.c. | • En imposant ,
on obtient :
;
;
. ◊ remarque : cette “renormalisation” des coefficients permet de simplifier le calcul et de retrouver toutes les quantités souhaitées. |
||
| 4.d. | • Pour
, la solution de l'équation différentielle est de la
forme :
avec les coefficients :
;
;
;
et
. • Les conditions initiales imposent ici encore la continuité de dans la bobine (car dans l'inductance) et la continuité de la dérivée (continuité de la tension aux bornes du condensateur, donc de la tension aux bornes de la bobine, donc la continuité de impose celle de ). |
||
| 4.e. | • Le raisonnement sur le régime apériodique
nécessitait
; l'application au nouveau raisonnement nécessite de
même
; ceci impose donc :
. • On en déduit la condition : ; c'est donc envisageable seulement si la résistance de la bobine n'est pas trop grande. • Qui plus est, la condition correspond à ; il faut donc que le régime ne soit pas “trop” apériodique : correspond à (sinon les deux cas, avec ou sans , ne sont pas du même type, donc le raisonnement ne peut pas s'appliquer). |
| 1. | • Pour
, on peut ré-écrire l'expression sous la forme
:
. • La limite correspond à et ; ainsi :
|
| 2. | • Pour
, près du cas critique, la décroissance rapide de
l'amplitude d'oscillation fait que le comportement général
est semblable à celui au voisinage de
. On peut alors considérer
et
; ceci donne : .
Des précisions sont toutefois nécessaires. • En posant et , on peut écrire : . La limite correspond à , et ; on obtient ainsi le même résultat que précédemment. |
| 1. | • Le courant traversant la capacité est
:
. • On en déduit : . Ceci peut s'écrire : car la différence entre et est ici négligeable puisque d'ordre supérieur. |
| 2. | • Les tensions aux bornes des inductances
sont :
et . • On peut écrire : mais donc : . |
| 3. | • En combinant les deux équations entre et , on obtient : , donc est solution d'une équation de la forme : . On obtient de même une équation de cette forme pour . |
| 4. | • Les fonctions de la forme
donnent :
; elles sont solution de l'équation du type précédent
si :
. • Ce type de solutions décrit une propagation, à la célérité vers les pour , puisqu'on retrouve la même valeur de la fonction pour à la position . De même décrit une propagation à la célérité vers les . • En outre, est la célérité de la lumière dans le vide. |
| 1.a. | • Pourvu que les intégrales convergent (ce
qui peut imposer des conditions restrictives sur les
fonctions
autorisées), on peut intervertir l’ordre d’intégration en
respectant le domaine
avec
:
|
||||||
| 1.b. | • D’une façon analogue, à l’aide d’une
intégration par parties :
|
||||||
| 1.c. | • Par simple intégration :
|
||||||
| 1.d. | • D’une façon semblable :
|
| 2.a. | • Pour
le condensateur est déchargé et la tension entre ses bornes
est nulle ; le courant est donc nul et la tension aux bornes
de la résistance est nulle : la tension se
retrouve aux bornes de l’interrupteur. • L’assemblage RC est alors soumis à une tension nulle, mais ceci n’équivaut à un générateur de f.e.m. nulle que si le courant est libre de circuler. Toutefois, on considère le cas où le condensateur est déchargé, ce qui implique un courant nul, donc le circuit avec l’interrupteur qui empêche le courant de circuler (en supportant ) revient au même qu’un circuit avec une f.e.m. nulle en l’absence d’interrupteur. • Pour le circuit est soumis à la f.e.m. , ce qui équivaut au total à : . |
||
| 2.b. | • La loi des mailles s’écrit : . | ||
| 2.c. | • Par sa définition sous forme d’intégrale,
la transformée de Laplace est linéaire :
• Puisque : , on en déduit : . D’après la question précédente, on obtient : avec . |
| 3.a. | • La loi des mailles s’écrit : . |
| 3.b. | • On en déduit : . |
| 3.c. | • Puisque :
, on en déduit (en utilisant l’hypothèse de
factorisation du polynôme caractéristique, comme indiqué par
l’énoncé) :
. • Ceci peut se décomposer en fractions rationnelles simples : . |
| 3.d. | • D’après la question précédente, on obtient
:
. • Si les deux racines sont réelles, elles sont négatives (les coefficients du polynôme caractéristique indiquent deux racines de même signe dont la somme est négative) ; on obtient une somme de deux exponentielles décroissantes, ce qui correspond à un régime amorti apériodique. • Si les deux racines sont complexes (conjuguées), leur partie réelle commune est négative ; on obtient le produit d’une exponentielle décroissante par une sinusoïde, ce qui correspond à un régime amorti pseudo-périodique. |