|
![]() |
• Par symétrie on suppose que le courant dans
le conducteur tubulaire est “réparti” uniformément sur la
périphérie ; il correspond à un mouvement des charges
parallèle à l’axe.![]() • Par symétrie, le champ est orthoradial : ; en outre ne dépend que de : . • La circulation le long d’une ligne de champ coaxiale est : ; ◊ pour : et ; ![]() ◊ remarque : on obtient un champ qui tend vers l’infini quand on se rapproche du fil, mais en réalité ce dernier a forcément un diamètre non nul ; la discontinuité au bord externe vient du fait qu'on a négligé l'épaisseur. ◊ remarque : cet exemple, qui constitue une première approche vers l’utilisation d’une répartition de courant, montre un intérêt du câble coaxial vis-à-vis de la limitation des effets parasites. |
| 1. | • Le dispositif est invariant par symétrie
selon le plan contenant l'axe et le point où on
calcule le champ, ce dernier (pseudovecteur) doit donc être
invariant par antisymétrie :.• On en déduit que le champ est orthoradial : et . |
| 2. | • Les lignes de champ sont des cercles
coaxiaux ; l'invariance du câble par translation et rotation
selon l'axe impose que la coordonnée ne dépend que de
:
. • La circulation d'un champ sur un tel cercle est : ;
|
| 3. | • Les expressions précédentes montrent que
le champ est continu à la surface des conducteurs. • Les variations de sont représentées ci-contre. ◊ remarque : cet exemple montre un intérêt du câble coaxial vis-à-vis de la limitation des effets parasites. |
![]() |
| 1. | • Vu l'invariance par translation selon ,
on peut raisonner pour
sur . • Le plan est alors plan d'antisymétrie électrique (retournement du courant), donc de “symétrie magnétique” : le vecteur qui représente lui est parallèle (géométriquement symétrique). • Le plan est alors plan de symétrie électrique, donc “d'antisymétrie magnétique” : le vecteur qui représente lui est perpendiculaire (géométriquement antisymétrique) donc parallèle à . Cette seconde condition est plus forte et englobe la précédente. ◊ remarque : on peut aussi s'inspirer de la symétrie de la loi de Biot et Savart, mais cette dernière s'applique a priori à un circuit (fermé) ; rien ne dit que cela ne fausse pas l'étude du cas étudié ici (tout modèle “infini” peut poser des problèmes de calculs de limites). |
| 2. | • On peut considérer un contour
rectangulaire parallèle à
(côté de longueur )
et . • L'invariance du plan étudié par translation selon et montre que ne dépend que de . • Pour la circulation peut s'écrire : .• La relation précédente montre que est constant pour tout et aussi pour tout . • On peut alors utiliser la symétrie selon en choisissant symétrique de : . Dans cette symétrie électrique, le champ est antisymétrique : . • Finalement : ; . |
![]() |
| 3.a. | • Dans une bande , la quantité de charge qui passe dans une durée correspond à : avec ; ainsi : . |
| 3.b. | • Dans le modèle du plan “infini”, le champ
électrique est (selon le théorème de Gauss) :(avec une symétrie selon ).• Cela correspond à : , ce qui suggère un lien avec un changement de référentiel relativiste. • Il importe toutefois ici de comprendre que, dans le référentiel fixe, le champ électrique (total) est nul par compensation, car le plan conducteur contient autant de charges immobiles de signe contraire. Si on raisonne dans le référentiel des charges en translation, le courant est le même (charges opposées avec vitesse opposée), donc on prédit le même champ électrique total nul et le même champ . • Si au contraire on applique la transformation électromagnétique suggérée par la transformation galiléenne de la force de Lorentz, on prédit un champ magnétique inchangé mais un champ électrique modifié de ; les deux ne sont pas cohérents. Cela peut provenir du raisonnement galiléen non relativiste pour la force, mais éventuellement aussi de la modélisation approximative par un plan infini (il faudrait tester si l'incohérence subsiste avec un calcul relativiste). |
| 1. | • Les charges et courants sont invariants par
symétrie selon le plan équatorial, donc pour tout
point de ce
plan le champ
y est orthogonal (antisymétrique car pseudovecteur), c'est à
dire selon . • Les courants sont antisymétriques par rapport à tout plan contenant , donc y est parallèle à ces plans ( ) et sur l'axe il est parallèle à leur intersection (selon ). • Si on fait l'hypothèse que le champ magnétique décroît suffisamment en s'éloignant de la sphère pour qu'on puisse intégrer la circulation sur un contour constitué de , et refermé par un quart de cercle centré en et qu'on fait tendre vers l'infini, alors on peut dire que la circulation sur est liée au courant généré par l'hémisphère nord. Hélas les symétries ne permettent pas d'en savoir plus (mais cela a au moins l'intérêt de montrer les limites de la méthode). • Bien que cela soit moins l'esprit de l'exercice, on peut alors décrire les courants comme une somme de spires coaxiales selon et raisonner avec la loi de Biot et Savart. • La densité de charge est . • Une bande centrée en a un rayon ; elle contient des charges qui se déplacent à la vitesse . Cela correspond à une “densité de courant” . • Une telle bande crée en un champ magnétique (axial) : .• Avec on obtient finalement : . |
| 2. | • D'après le théorème de Gauss, le champ électrique (nul à l'intérieur) est radial à l'extérieur, avec au voisinage immédiat de la surface , ce qui peut évoquer un lien avec un changement de référentiel relativiste associé à la rotation. |
| 3. | • La notion de moment dipolaire correspond à
une approximation à grande distance ; on peut donc en
première approximation négliger la différence de position
des différentes tranches de sphère considérées précédemment.
Les différentes contributions sont selon donc
on ajoute algébriquement. • Une tranche a pour moment dipolaire : ; ainsi au total : . |