| 1. | • Si toutes les particules ont la même vitesse , celles qui traversent une section du tuyau pendant un temps sont celles initialement “en amont” de la section considérée, à une distance inférieure à . Cela correspond à un volume : ; le débit est donc : . |
| 2. | • Dans le cas précédent, on avait
:
ce qui correspond au flux de
à travers la section considérée. • Il en est de même ici pour chaque “couronne” de section infinitésimale de rayon et de largeur , puisque la vitesse peut y être considérée comme uniforme : . Au total : ; ceci correspond effectivement au flux de à travers la section du tuyau. |
| 1. | • La différentielle
ne dépend pas de l’origine ,
pourvu que ce soit un point fixe ; démontrer l’invariance de
l’intégrale se ramène donc à montrer que (pour un contour
fermé) la variation est nulle :
|
| 2. | • Pour un contour plan, on peut choisir un
point dans
ce plan, à l’intérieur de la zone délimitée par . Le
vecteur élémentaire
est alors un vecteur orthogonal au plan, dans le sens
positif associé au sens de rotation positif sur
(orientation du vecteur
) et dont la norme est l’aire
“balayée” par
lors de la variation
. • Ce vecteur est donc un élément d’aire et l’intégrale est donc égale au vecteur surface . |
![]() |
| 3. | • Pour un contour infinitésimal délimitant un
élément de surface
, les questions précédentes montrent que l’intégrale
donne un vecteur infinitésimal :
(pour des surfaces “ordinaires” comme celles utilisées en
physique, un élément de surface infinitésimal peut être
considéré comme plan par passage à la limite). • Si ensuite on somme les éléments sur une surface , l’intégrale définissant le vecteur total est encore la somme des intégrales élémentaires puisque les intégrations sur les “contours” intérieurs se compensent. ![]() Par suite on obtient ainsi : , vecteur qu’on peut considérer comme “vecteur surface” . |
| • Supposons que le potentiel soit maximum
(éventuellement maximum relatif) en un point ,
alors il existe un voisinage
de tel
que le potentiel
y soit un maximum absolu, donc tel que toutes les lignes de
champ soient sortantes, donc tel que le flux sortant soit
strictement positif. • Dans ce cas implique qu’il y a des charges dans ce voisinage. Si on considère alors une suite de tels voisinages, de plus en plus petits, dont l’intersection soit réduite à , on aboutit à la conclusion qu’il y a forcément une charge en . ◊ remarque : on ne peut pas envisager une suite de charges ponctuelles dont , sans charge, soit un point adhérent, car la quantification de la charge imposerait alors que la charge totale soit infinie dans un domaine fini de l’espace, ce qui n’est pas physiquement réalisable. |
| 1. | • L'invariance par translation montre que le
champ est uniforme. • L'invariance par symétrie plane montre que la composante normale du champ doit changer de sens d'un côté à l'autre d'un plan (quelconque), donc doit être nulle. • La seule façon de rendre ces propriétés compatibles est que le champ soit nul en tout point. |
| 2. | • En raisonnant avec seulement la symétrie
sphérique par rapport à un point donné
(quelconque), le champ est radial par rapport à .
L'application du théorème de Gauss sur une sphère centrée
en donne
:
; ainsi :
généralement non nul (donc faux). • La contradiction vient du fait que le théorème de Gauss est démontré pour une répartition de charges sans faire intervenir d'infinis dans la sommation. La compensation des effets des flux entrants et sortants de la surface de Gauss impose alors que seules les charges intérieures ont une influence. • Pour uniforme dans tout l'espace (hypothèse en réalité physiquement contradictoire) la compensation d'infinités de contributions (jusqu'à l'infini) de flux entrants et sortants de la surface de Gauss fait intervenir une intégrale indéterminée. ◊ remarque : pour une densité uniforme entre deux plans parallèles “infinis”, ou pour une densité uniforme dans un cylindre “infini”, les charges “à l'infini” sont vues sous un angle solide négligeable, ce qui permet de contourner cette contradiction (mais il reste à justifier les “infinis”). |
| 1. | • D'après la symétrie sphérique, le champ
électrostatique est radial et la composante radiale ne
dépend que de
:
. Par suite, le flux à travers une “surface de Gauss”
sphérique, de rayon et
centrée en , est
:
d'où on déduit : . • Par ailleurs, pour la charge intérieure est :
|
| 2. | • Pour un champ électrique radial, il s'agit
d'un mouvement à force centrale. Ce mouvement est plan et
vérifie la loi des aires :
est une constante. Pour un mouvement circulaire, la force
électrique ne travaille pas et la vitesse est de norme
constante, ce qui est cohérent avec
et
constants. ◊ remarque : l'énoncé précise que pour que la force soit attractive. • L'accélération est alors radiale : , d'où on déduit :
|
| • Pour un point intérieur à la boule, par
symétrie, le champ est radial et la composante radiale ne
dépend que de
: . • Le théorème de Gauss donne : d'où . Or, on veut obtenir un champ de la forme : ; ceci impose donc : . • En utilisant le volume “élémentaire” des coordonnées sphériques, la charge intérieure à la sphère de Gauss peut par ailleurs s’écrire sous la forme :
• La charge totale est alors : (il n’est pas nécessaire d’intégrer, il suffit de reprendre la première expression). • D’après le théorème de Gauss (compte tenu des symétries), le champ à l’extérieur est le même que celui créé par une charge ponctuelle placée à l’origine : avec . |
| 1. | • D’après la symétrie sphérique, le
champ
est radial et la coordonnée radiale ne dépend que de :
• Pour on obtient et quasi nuls (la décroissance exponentielle est très rapide) ; la grandeur “” est donc une distance caractéristique de la “portée” du potentiel et du champ correspondants. |
| 2. | • Le théorème de Gauss donne alors
:
. • On en déduit la charge intérieure : . • Par ailleurs, la symétrie sphérique impose que la densité volumique de charge peut être considérée comme uniforme dans une couche sphérique entre et : avec . On en déduit : . • La caractéristique essentielle de cette répartition est qu’elle correspond à une densité de charge “partout” négative, alors que la charge intérieure à la sphère de Gauss est positive pour tout . Ceci ne peut correspondre qu’à une charge centrale positive ponctuelle, compensée en partie par une densité volumique négative (qui ne décrit que les charges réparties). ◊ remarque : on peut vérifier que pour (charge centrale) ; par ailleurs pour (la charge négative totale compense exactement la charge positive centrale). |
• Le calcul est analogue pour la seconde boule ; on obtient donc au total pour un point intérieur à la cavité : . • Mais et donc : (champ uniforme). |
• Pour une “couche sphérique” entre deux
rayons
et ,
chargée d’une densité
uniforme :
◊ remarque : on constate en particulier que, pour une distribution à symétrie sphérique, le champ extérieur est le même que si toute la charge était concentrée au centre. • On peut ensuite en déduire le potentiel :
![]() |
| 1. | • Dans la zone d’intersection des deux
boules, les charges se compensent ; on est donc ramené à
considérer leur zone de “différence” (entre les deux
sphères). • En notant et les centres des sphères, le segment de la droite qui mesure l’épaisseur correspond à la projection sur du décalage : . • Or l'épaisseur reste faible () donc la distribution de charge peut être représentée par une densité surfacique (le signe de prend en compte le signe de à gauche). |
![]() |
| 2. | • Par additivité des champs électrostatiques,
le calcul se ramène à celui du champ d’une boule portant une
distribution volumique .
Pour un point intérieur à la boule, le champ est radial et
la composante radiale ne dépend que de
: . • Le théorème de Gauss donne : d'où avec , c’est-à-dire : . • Le calcul étant analogue pour la seconde sphère pleine, on obtient au total pour un point intérieur : . Mais et donc on obtient un champ uniforme : . Il en est donc de même pour une sphère chargée d’une densité surfacique de la forme (il suffit de considérer ). |
• On considère un modèle théorique de
fil rectiligne “infini”, chargé d’une densité linéique
uniforme :
• On peut ensuite en déduire le potentiel : pour : (on choisit une référence arbitraire en car doit rester limité par rapport au fil non réellement “infini”, donc le choix est impossible). ☞ remarque : le champ et le potentiel tendent vers l’infini aux endroits (ici ) où se trouvent des distributions linéiques (ou ponctuelles) de charges. • La représentation (ci-après à gauche) en coordonnées réduites dans le plan peut être comparée au calcul exact par intégration directe pour un fil de longueur (on choisit ). On constate que le modèle théorique donne une bonne représentation tant que .
• Mais l'utilisation d'un modèle théorique de fil “infini” pose en réalité le même genre de problèmes que pour un plan infini : la composante radiale du champ est estimée à peu près correctement (sauf à proximité des extrémités du fil réel), mais la composante axiale du champ (non calculée ainsi) n'est généralement pas négligeable. De ce fait le potentiel dépend aussi de ; on peut montrer que les équipotentielles sont des ellipsoïdes de révolution ayant les deux extrémités du fil réel comme foyers. • L'expression exacte est : ; on peut comparer (ci-avant à droite) le modèle théorique et le tracé exact pour (en vert) et (en rouge). On constate que la dépendance en conserve une pente de même allure, donc le calcul de la composante radiale du champ reste une approximation tolérable, même si la justification n'en est plus valable ; par contre il apparaît une dépendance en , donc le champ n'est plus radial : il existe une composante axiale non négligeable dès qu'on s'écarte du milieu du fil (l'expression “loin des extrémités” n'est pas assez restrictive). • En revanche, le modèle théorique “infini” peut s'appliquer acceptablement pour un condensateur cylindrique car, toute charge sur une armature ayant son opposé sur l'autre armature, les contributions axiales du champ se compensent en bonne approximation. |
| 1. | • D'après les symétries (autour d’un ion
positif donné), le champ est radial et la coordonnée radiale
ne dépend que de
:
. Le flux électrostatique sortant d’une sphère de
rayon
(centrée sur la position de l’ion) est alors :
. • Pour une couche sphérique d’épaisseur (entre et ), on obtient un flux sortant :
• On aboutit donc à l’équation différentielle : . |
| 2. | • Pour on peut utiliser : d’où : . L’équation différentielle devient alors : . |
| 3. | • En utilisant
on obtient :
;
;
. Ainsi l’équation différentielle s’écrit sous forme
linéaire :
. • En posant on obtient : dont les solutions sont de la forme générale : où et sont des constantes d’intégration. Mais le potentiel doit tendre vers une constante à grande distance (champ nul par compensation des charges à grande échelle), par suite et . • Par ailleurs, pour (au voisinage immédiat de l’ion considéré), on doit retrouver (champ d’une charge ponctuelle) ; c’est-à-dire : . Cette condition impose d’où finalement : . ◊ remarque : on retrouve pour , mais il est plus prudent de considérer la limite du champ, plutôt que celle du potentiel, car ce dernier est défini à une constante près, difficile à choisir ici sans ambiguïté. |