• Une particule “ponctuelle” de charge et de masse est placée dans une région de l’espace où règne un champ magnétique uniforme dirigé selon l’axe . Cette particule subit la force de Lorentz (où désigne sa vitesse dans le référentiel correspondant au repère utilisé).
• En négligeant le poids de la particule, montrer que est constante, puis que la projection de la trajectoire sur le plan est décrite avec une période qui ne dépend que de , et .
• Déterminer les expressions de x(t) et y(t) pour les conditions initiales :
; ; ; .
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• Dans un spectrographe de Dempster, on accélère des ions par une différence de potentiel de , puis on les soumet à un champ magnétique de . • Déterminer la position des impacts des deux isotopes et sur la plaque photographique. • En réalité, dans le faisceau initial après accélération, il existe une incertitude sur la vitesse. Quelle incertitude maximum peut-on accepter si on veut observer deux taches distinctes pour les deux isotopes ? |
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• Dans un tube cathodique contenant du néon sous basse pression sont créés et accélérés des ions . • Le faisceau d'ions ainsi formé est soumis à l'action simultanée d'un champ magnétique et d'un champ électrique colinéaires, perpendiculaires à la direction d'incidence des ions. • On désigne par la vitesse initiale d'un ion de masse et de charge ; on désigne par la distance parcourue selon par l'ion soumis aux champs électrique et magnétique. |
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• Déterminer les coordonnées et du point d'impact sur une plaque photographique placée perpendiculairement à à la sortie du domaine où règnent les deux champs ; on suppose que .
• Déterminer le lieu des points d'impact des ions ayant les mêmes caractéristiques, mais des vitesses de normes différentes : établir la relation en éliminant entre et au point d'impact).
• Pourquoi cette expérience a-t-elle permis à J.J. Thomson de découvrir que le néon naturel est en fait un mélange de deux isotopes et ?
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• Une particule (proton) de masse et portant la charge électrique positive est mobile dans une région de l'espace (repérée par rapport à un trièdre orthonormé direct) où règnent : ◊ un champ électrique uniforme de norme et dirigé suivant , • La particule est émise sans vitesse initiale au point à l'instant . • La force de pesanteur est supposée négligeable. • Pour simplifier les notations, on pose : et . |
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a) Établir les équations différentielles vérifiées par les coordonnées du point en fonction du temps .
b) Que constate-t-on pour la coordonnée ? Ceci était-il prévisible “géométriquement” d'après les conditions de l'expérience ?
• Pour résoudre le système de deux équations couplées ( et ) concernant les coordonnées et , on se propose d'utiliser une méthode par combinaison : on cherche s'il existe une variable (où et sont des constantes) telle que la combinaison correspondante des équations () puisse s'écrire comme une équation faisant intervenir uniquement la variable .
a) Justifier que, dans le cas particulier considéré, on peut pour cela simplifier les notations en imposant .
b) Établir la relation que doit alors vérifier la constante pour que la variable ainsi définie possède les propriétés souhaitées.
c) En déduire l'expression de , puis la position du point en fonction du temps .
d) Représenter sommairement la trajectoire.
• Le principe “fondamental” n’est lié qu’à la variation de vitesse ; il s’exprime de la même manière dans deux référentiels galiléens, animés l’un par rapport à l’autre d’un mouvement rectiligne et uniforme (principe de relativité de Galilée).
◊ remarque : cela dépend des hypothèses associées au changement de référentiel pour une vitesse d'entraînement ; à partir de et on déduit : .
• Selon ce principe (pour un changement de référentiel galiléen), établir les relations entre les champs électriques ( et ) et magnétiques ( et ) exprimés respectivement dans les deux référentiels et .