| 1.a. | • Dans une couche sphérique d'épaisseur
infinitésimale
la densité
est quasi uniforme ; or le volume de la couche
est
. Ainsi :
. ◊ remarque : on peut aussi retrouver en intégrant sur et l'élément de volume infinitésimal à symétrie sphérique : . |
| 1.b. | • La charge totale de la sphère est ainsi : . |
| 2.a. | • La charge volumique moyenne est : . |
| 2.b. | • La “moyenne” n'a aucun intérêt car les grandes valeurs du rayon interviennent d'avantage dans le calcul de la charge moyenne (pour un rayon donné, la contribution est proportionnelle à ) : . |
| 1. | • La norme de la force répulsive peut s'écrire : d'où on déduit : . |
| 2. | • La charge étant positive (comme l'indique l'énoncé), il s'agit effectivement d'une perte d'électrons ; le nombre d'électrons perdus est : . |
| 3. | • Le volume d'une boule est : ; sa masse est : ; le nombre d'atomes de cuivre est donc : . Ceci correspond à une proportion d'électrons perdus par atome : (proportion extrêmement faible). |
| 4. | • Le volume d'une couche chargée est : ; le nombre d'atomes de cuivre est donc : . Ceci correspond à une proportion d'électrons perdus par atome : (proportion relativement faible). |
| 5. | • Si les deux boules perdaient électrons, leurs charges seraient : et la force répulsive serait : (énorme ! ). |
• La force exercée par une charge
placée en un point
, sur une charge
placée en un point
, est :
avec
et
.
• Il suffit de calculer avec où et . On obtient ainsi : . ◊ remarque : quand on retrouve , ce qui correspond à négliger l'étendue spatiale de l'anneau en comparaison de la distance de la charge . |
| 1.a. | • L'effet causé en par
une charge infinitésimale
du fil, placée en , est
dans la direction de
, donc dans le plan défini par et
l'axe
portant le fil. La somme des contributions des différentes
charges du fil est donc aussi dans ce plan, dont
est une base. ◊ remarque : on peut aussi considérer que la distribution de charge est invariante par symétrie par rapport au plan défini par et le fil ; aussi étant invariant dans cette symétrie, aussi doit être invariant, donc .
|
|||
| 1.b. | • En notant et on obtient : . |
| 2.a. |
|
||||
| 2.b. | • La composante radiale s'obtient par projection : . Avec on obtient ainsi : . | ||||
| 2.c. | • On peut séparer :
; il n'y a hélas pas de primitives évidentes. • On peut chercher par différentes méthodes (par exemple l'intégration par parties), mais le changement de variables pour la trigonométrie est souvent efficace :
|
| 1.a. | • Pour tout point hors
de l'axe
,
le point et
l'axe déterminent un plan . La
répartition des charges est symétrique par rapport à ce
plan. Le champ en doit
donc être invariant dans cette symétrie, donc parallèle à ce
plan :
.
|
|||
| 1.b. | • La difficulté pour calculer en coordonnées
polaires tient au fait que
(angle )
portant des charges n'est en général pas dans le plan défini
par et
l'axe
,
choisi comme origine des angles. • On peut utiliser des coordonnées intermédiaires cartésiennes vers le haut et vers l'avant : ; . Ceci permet de calculer et puis d'intégrer les charges sur : . |
| 2.a. | • En se limitant à l'axe
,
il n'y a plus de dépendance par rapport à la
coordonnée du
point
puisqu'elle reste nulle. • Par ailleurs, la répartition de charges et le point sont symétriques par rapport à l'axe, donc le champ doit l'être aussi ; ainsi : . |
||||
| 2.b. | • Puisque dans ce cas
ne dépend plus de , on
obtient :
|
||||
| 2.c. | • On peut séparer :
; il n'y a hélas pas de primitives évidentes. • On peut chercher par différentes méthodes ; par exemple l'intégration par parties permet de simplifier la première intégrale : . • Un changement de variables pour la trigonométrie hyperbolique est ensuite efficace :
|
| • Par définition :
. Mais puisque
on peut écrire :
. • Ce dernier terme peut être calculé avec : d’où on déduit :
• Finalement : . |
| 1. | • Les segments infinitésimaux
et
sont “vus” du point dans
la même direction (on les considère comme quasi-ponctuels)
et du même côté ; par ailleurs leurs charges sont de même
signe ; ils créent donc des champs qui ne peuvent
éventuellement différer que par leur norme. • Le champ créé par a pour mesure algébrique (selon la direction orientée de vers ) :
|
| 2. | • D'après la symétrie de l'arc ,
le champ qu'il crée est parallèle à la bissectrice de
l'angle
(toute contribution à droite de cette bissectrice est
compensée par une contribution de l'élément symétrique).
Compte tenu de la question (1), il en est de même pour le
champ créé par le segment . • Considérons l'intersection d'une surface équipotentielle avec le plan de la figure : la courbe équipotentielle ainsi obtenue est perpendiculaire au champ, donc perpendiculaire à la bissectrice de l'angle . Par suite la courbe équipotentielle est une ellipse de foyers et ; les surfaces équipotentielles sont donc des ellipsoïdes de révolution, de foyers et . |
| 3. | • La contribution de
au potentiel en est
:
donc :
◊ remarque : on peut aussi calculer le potentiel en un sommet ; on obtient alors :
|
| • Les potentiels sont :
puis dans le second cas :
. • Par suite : . |
| 1.a. | • Pour tout point hors
de l'axe
,
le point et
l'axe déterminent un plan . La
répartition des charges est symétrique par rapport à ce
plan. Le champ en doit
donc être invariant dans cette symétrie, donc parallèle à ce
plan :
.
|
|||
| 1.b. | • La difficulté pour calculer en coordonnées
polaires tient au fait que
(angle )
portant des charges n'est en général pas dans le plan défini
par et
l'axe
,
choisi comme origine des angles. • On peut utiliser des coordonnées intermédiaires cartésiennes vers le haut et vers l'avant : ; . Ceci permet de calculer et puis d'intégrer les charges sur : .
|
| 2.a. | • L'intégration numérique donne pour les
graphiques suivants (avec
).![]() • Au plus près du disque ( en trait plein) la composante axiale du champ est quasi-uniforme à proximité ( ) et quasi-nulle à l'écart ( ). Cette caractéristique s'atténue en s'éloignant du disque (tirets, puis pointillés), mais reste vérifiée en bonne première approximation. • La modélisation “classique” semble donc tout à fait valable à ce niveau. |
| 2.b. | • L'intégration numérique donne pour les
graphiques suivants.![]() • La composante radiale est surtout importante au “voisinage” du bord, comme le suggère la modélisation “classique”, mais n'est par contre pas du tout négligeable dès qu'on s'écarte de l'axe ( pour ). Qui plus est, ce problème ne diminue pas au plus près du disque : il est quasi-indépendant de (sauf au voisinage du bord, où il s'accentue pour faible). • La modélisation “classique” semble donc très approximative à ce niveau. |
| 3. | • Dans un tel dispositif, la symétrie fait
que les composantes radiales se compensent dans le plan
médian, donnant un champ parallèle à l'axe et quasi
uniforme.![]() • Mais en outre, puisque dans cette zone les composantes radiales ne dépendent pratiquement pas de , le champ y reste quasi uniforme presque partout (sauf aux bords). • La modélisation “classique”, bien que n'étant qu'une grossière approximation pour le cas d'une plaque, est une bonne approximation pour ce cas ; c'est ce qui en justifie l'utilisation, mais il est vrai que cela nécessite quelques précisions si on veut éviter une mauvaise compréhension et de regrettables illusions. ◊ remarque : en pratique, le modèle utilisé pour construire un champ uniforme est plus souvent celui de condensateur plan, dont les plaques sont conductrices ; cela implique un champ réellement axial à la surface des armatures (une composante radiale provoquerait des déplacements des charges), donc la répartition des charges ne peut pas être exactement uniforme (mais c'est un autre problème). |
| 1.a. | • Le champ électrique (selon lequel décroît le potentiel) est dans l'orientation “fuyant” la zone chargée. Si la répartition était uniforme, l'orientation aux bords du disque ne pourrait être que décalée en s'éloignant de l'axe. Cela impliquerait une composante radiale du champ, qui provoquerait un déplacement de charge vers la périphérie du disque (conducteur). Pour obtenir une situation stable, la densité est plus grande au bord, ce qui permet un champ électrique normal et un potentiel de surface uniforme (le conducteur doit être équipotentiel). L'invariance par rotation axiale impose que ne dépend pas de . | ||
| 1.b. | • De même le potentiel ne dépend pas de : . | ||
| 1.c. | • La difficulté pour calculer en coordonnées
polaires tient au fait que
(angle )
portant des charges n'est en général pas dans le plan défini
par et
l'axe
,
choisi comme origine des angles. • On peut utiliser des coordonnées intermédiaires cartésiennes vers le haut et vers l'avant : ; . Ceci permet de calculer et puis d'intégrer les charges sur :
|
| 2.a. | • En utilisant le développement du potentiel se ramène aux intégrales : . |
| 2.b. | • On calcule numériquement
pour une suite régulière de
dans l'intervalle
. • L'ajustement de peut se faire en minimisant (estimation de l'intégrale correspondante) où est une valeur constante supposée imposée. • La série de termes converge hélas mal ; le développement à l'ordre 23, représenté en valeur relative montre une concordance de avec une précision globale meilleure que (pour préciser l'efficacité de la méthode, l'ajustement limité à l'ordre 15 est reporté en pointillés ; un peu moins bon, mais déjà correct). ![]() On y voit que c'est la zone périphérique (où s'accumulent le plus de charges) qui est la plus difficile à décrire. Il y apparait qu'il serait vain de poursuivre à des ordres plus élevés car les fluctuations aléatoires associées aux arrondis dans les intégrations numériques compliquées deviennent rédhibitoires. ◊ remarque : au delà, le minimiseur peut alors converger (selon les conditions initiales de l'ajustement) vers différentes solutions dont certaines sont visiblement physiquement absurdes (par exemple avec plusieurs zones comportant des charges de signes contraires). |
| 2.c. | • On obtient ainsi pour la
courbe suivante (le développement limité à l'ordre 15, en
pointillés, donne une répartition comparable).![]() • Bien que les courbes obtenues présentent des variations locales dues à l'ajustement de précision modeste, il y apparait clairement que la distribution des charges est loin d'être uniforme : l'éventuelle modélisation par un disque uniformément chargé semblerait un peu fantaisiste. ◊ remarque : dans une boule, le théorème de Gauss aboutit à une charge totalement déplacée en surface ; ici la répartition est “seulement” très piquée en périphérie car une partie du flux électrostatique “sort du plan du disque par les côtés”. |
| 3.a. | • En utilisant le développement du potentiel se ramène aux intégrales : . |
| 3.b. | ◊ remarque : connaissant l'allure de la
répartition on
choisit un pas de calcul plus fin en périphérie ; les points
où sont calculées les valeurs
pour l'ajustement doivent être en outre plus resserrées que
ceux du découpage . • La série de termes donne une description plus efficace ; pour une partition en 24 intervalles, la représentation en valeur relative montre une concordance de avec une précision globale quasi parfaite jusqu'à (pour préciser l'efficacité de la méthode, l'ajustement pour une partition en 18 intervalles est reporté en pointillés ; à peine moins bon). ![]() On y voit que c'est ici encore la zone périphérique (où s'accumulent le plus de charges) qui est la plus difficile à décrire (il serait vain de poursuivre avec un découpage plus fin car les fluctuations aléatoires associées aux arrondis dans les intégrations numériques, même si elles perturbent moins, deviennent rédhibitoires). Principalement, le minimiseur peut ici converger (selon les conditions initiales de l'ajustement) vers des solutions légèrement différentes (près de la périphérie) mais toujours très comparables (on y gagne un peu en précision et énormément de “stabilité”, ce qui est fondamental pour que la modélisation soit convaincante). |
| 3.c. | • On obtient alors pour la
courbe suivante (l'ajustement pour une partition en 18
intervalles, avec un remplissage rouge, donne une
répartition comparable). Cette représentation confirme globalement celle obtenue par l'autre méthode. Il apparaît clairement que la distribution de charges est très piquée en périphérie. ![]() |
| 4. | • Dans un tel dispositif, la symétrie fait
que les composantes radiales se compensent dans le plan
médian, donnant un champ parallèle à l'axe. Chacun des
disques est ainsi équipotentiel.![]() • De ce fait, la répartition des charges est naturellement quasi uniforme : les charges de même signe se repoussent ; tout en étant au même potentiel, c'est ainsi qu'elles sont “en moyenne” le plus écartées les unes des autres (une accumulation dans une zone y causerait une augmentation du potentiel). Ceci donne un champ quasi uniforme. • La modélisation “classique” par une répartition uniforme des charges, bien que n'étant qu'une grossière approximation pour le cas d'une plaque, est une bonne approximation pour ce cas ; c'est ce qui en justifie l'utilisation, mais il est vrai que cela nécessite quelques précisions si on veut éviter une mauvaise compréhension et de regrettables illusions. |