| 1.a. | • La spire est symétrique par rapport aux
plans
et ,
mais ces symétries retournent le sens du courant. Il s'agit
d'antisymétries électriques donc de symétries magnétiques
puisque le champ
est un pseudovecteur. • En un point de l'axe , donc invariant dans ces symétries, le champ doit être invariant. Il doit donc être symétrique par rapport à ces plans, donc parallèle à leur intersection . |
||
| 1.b. | • Le champ créé par un fil “infini” est
orthoradial et de norme
avec
. • Le champ créé par l'ensemble des deux fils est le double de la projection sur : .
|
| 2. | • En utilisant deux spires identiques mais
centrées aux abscisses
, on obtient sur l'axe un champ total :
. • Puisque l'expression précédente est paire, on obtient la meilleure uniformité au voisinage de l'origine en y annulant la dérivée seconde : . La distance entre les bobines est alors . ◊ remarque : le développement à l'origine peut alors s'écrire : . |
| 3.a. | • L'ensemble des deux spires est symétrique
par rapport au plan
et cette symétrie ne retourne pas le sens du courant. Il
s'agit d'une symétrie électrique donc d'une antisymétrie
magnétique puisque le champ
est un pseudovecteur. • En un point de l'axe , donc invariant dans cette symétrie, le champ doit être invariant. Il doit donc être antisymétrique par rapport à , donc perpendiculaire, c'est à dire selon . |
||
| 3.b. | • Le champ créé par un fil “infini” est
orthoradial et de norme
avec
. • Le champ créé par les deux fils avec courant de même sens est le double de la projection sur : .• Le champ créé par les deux bobines est au total : .
• Compte tenu de la valeur , le développement en série à l'origine est de la même forme que celui obtenu selon : . La représentation graphique montre que le champ est assez bien uniforme (à ) dans un intervalle de largeur , aussi bien selon que selon . |
| 1. | ◊ remarque : en coordonnées cylindriques
d'axe ,
l'équation correspondant à la coordonnée radiale est
simplement
; il est en général difficile d'exprimer les
coordonnées cylindriques d'un vecteur à partir des
coordonnées de ses extrémités, mais ici le seul vecteur qui
intervient est
; par ailleurs, on ne peut pas intégrer simplement les
composantes radiales et orthoradiales car les vecteurs
unitaires
et
ne sont pas constants (ils dépendent du point
considéré sur l'hélice), mais l'énoncé ne demande que la
projection ;
rien n'interdirait donc ici d'utiliser les coordonnées
cylindriques ; cependant, comme il s'agit d'un cas très
particulier, on peut préférer étudier une méthode plus
générale. • On note un point quelconque de l'hélice ; d'après la loi de Biot et Savart, le champ en peut s'écrire : avec ; ; . • Ainsi : donne en développant : .• En projetant l'intégrale vectorielle sur les vecteurs unitaires, on obtient : ; ;◊ remarque : la composante n'est pas simple à calculer (en coordonnées cylindriques, elle correspond à puisque le point est sur l'axe), mais la composante est nulle par symétrie : c'est l'intégrale d'une fonction impaire sur un intervalle symétrique (en coordonnées cylindriques, elle correspondrait à , dépourvue de signification en un point sur l'axe). • Avec l'angle tel que on obtient : . |
| 2. | • Puisque est
le “pas” de l'hélice, c'est-à-dire la longueur du
déplacement selon pour
chaque tour, ceci correspond à un “nombre de spires par
unité de longueur” :
(à cela près que si le pas est grand cela n'est qu'une
“moyenne” délicate à interpréter). • Pour on retrouve par contre le champ magnétique du solénoïde infini : . |
| 1. |
• En un point à l'abscisse sur l'axe du circuit polygonal, le champ est parallèle à cet axe compte tenu de l'invariance du circuit et de par rotation de (dans une rotation, un pseudo-vecteur se comporte comme un vecteur). Le champ total peut donc s'écrire avec où correspond aux coordonnées cylindriques par rapport au côté du polygone et où le calcul de peut être expliqué par un schéma sur un cas particulier (ici ) : ![]() • On obtient ainsi : avec et au total : . |
| 2. | • Pour la limite
on obtient :
;
;
(rayon de la spire circulaire). • On retrouve ainsi : . |
| 1. | • On peut repérer le point par
ses coordonnées sphériques avec un axe polaire selon l'axe
de la spire. Le point et
l'axe définissent un plan méridien
qui est plan de symétrie de la spire, mais plan
d'antisymétrie électrique. • Puisque est invariant dans cette symétrie, le champ doit être changé de sens. Or il s'agit d'un pseudovecteur ; il doit donc être parallèle au plan : . • Enfin, la spire est invariante par rotation selon son axe ; lors d'une rotation d'angle , le champ tourne comme la base sphérique et ses coordonnées ne varient pas : . |
| 2. | • D'après l'invariance par rotation
d'angle , on
peut arbitrairement choisir
pour le point .
Soit un
point de la spire, on peut le repérer par son angle
noté . • On obtient ainsi : ; |
| • La quantité de charge portée par un anneau
entre
et
est
. • Cette charge fait un tour en une durée ; ceci correspond à un courant : . • Sur l'axe d'une spire circulaire de rayon , parcourue par un courant , à une distance du centre, le champ magnétique est parallèle à l'axe et a pour norme : . • Le champ magnétique total a donc pour norme : . • On peut alors considérer : ;• Pour des plaques très proches, on peut modéliser par des plans infinis ; le champ électrique entre les plaques est alors uniforme et de norme : . La tension est par ailleurs : , d'où la densité de charges et (compte tenu de la relation ) le champ magnétique . • On obtient ainsi : . |