| 1.a. | • En coordonnées cylindriques :
et
, par conséquent :
et
. • On en déduit pour le cas général : ; ; |
| 1.b. | • Dans le cas étudié, est
constant et
donc :; |
| 2.a. | • Le principe fondamental de la dynamique
correspond à :
avec
. On en déduit les trois équations différentielles :; ; . |
| 2.b. | • La réaction normale est perpendiculaire à
la vitesse : . • Le frottement est parallèle à la vitesse, donc en particulier ; mais on peut écrire plus généralement : ; on en déduit : . |
| 2.c. | • En simplifiant les équations
différentielles, on peut écrire :; ; .• La différence des deux dernières équations donne : . |
| 2.d. | • La condition de glissement
donne : . • En utilisant et , on obtient (après simplification et compte tenu de pour la descente) : . |
| 2.e. | • En éliminant ,
puis
et ,
dans les équations précédentes, on obtient une équation
différentielle sur la variable
uniquement (qu'on peut envisager d'intégrer numériquement) :. |
| 3.a. | • Pour chaque tour, la distance parcourue
horizontalement est
et la distance parcourue verticalement est
(pas de l'hélice) ; la tangente de l'angle de la pente est
donc constante :
. ◊ remarque : avec et on obtient : . |
| 3.b. | • En considérant que le cylindre est un “plan
enroulé”, on peut le “dérouler” en passant à la
limite
à condition de conserver constant :
(donc aussi le sinus et le cosinus), ce qui implique en même
temps . • L'équation différentielle peut ainsi s'écrire : . Sa limite correspond à : . |
| 4.a. | • Sur le fil hélicoïdal, la rotation
nécessite une accélération radiale en permanence orientée
vers l'axe ; celle-ci est associée à une composante
supplémentaire de la réaction normale. • Les relations entre les autres composantes de et restant inchangées, du fait de leurs orientations par rapport à , cela impose (dans des conditions de mouvement par ailleurs analogues) à une norme plus grande de la réaction normale dans le cas de l'hélice. Ceci impose alors un frottement plus grand et une accélération vers le bas plus faible (accélération algébrique plus grande car moins négative). |
| 4.b. | • On retrouve effectivement une accélération algébrique plus grande puisque : . |
| |
• Avec les coordonnées sphériques :
donc
où
a la direction des “parallèles” et le sens des
croissants (de l’ouest vers l’est) ; où
a la direction des “méridiens” et le sens des
croissants (du nord vers le sud). • Pour que la trajectoire fasse toujours le même angle avec le parallèle terrestre, il faut donc que : soit constant. On en déduit : dont l’intégration donne : où la constante d’intégration dépend de la position initiale. • En notant et les coordonnées initiales, on peut finalement écrire la relation sous la forme : . |
| 1.a. | • Puisque la porte ouvre vers le sud et que
la fenêtre est sur le côté droit, on risquerait d'être tenté
de penser qu'elle est orientée vers l'est. Mais en partant
du pôle nord (intersection des méridiens) tout éloignement
rapproche du sud : la fenêtre est orientée au sud (tout ce
qui s'écarte du pôle nord est orienté “au sud”). • Par contre, pour un observateur en face de la porte (donc décalé vers le sud), la zone en face de la fenêtre est par rapport à lui vers l'est. Ceci montre que l'utilisation d'un repérage local peut causer des ambiguïtés si on ne précise pas suffisamment le système étudié. |
| 1.b. | • Pour s'écarter du pôle, l'avion doit augmenter l'angle ; juste après avoir quitté le pôle, il part donc dans la direction du vecteur local (quel que soit l'angle ). En se déplaçant “droit devant”, il se déplace le plus droit possible en suivant la surface courbe de la Terre ; par symétrie ce mouvement est dans un plan passant par le centre de la Terre, le long d'un “grand cercle” nommé “géodésique”. Ceci revient dans ce cas à continuer son déplacement selon le vecteur local, ce qui ne fait varier que la coordonnée en suivant un méridien (qui est un géodésique). |
| 1.c. | • Dans une durée l'avion a parcouru une distance correspondant à la moitié de la distance qui sépare le pôle de l'équateur ; il se trouve donc à une colatitude et à la longitude (constante) du méridien qu'il a suivi. |
| 2.a. |
|
|||
| 2.b. | • L'avion a parcouru une distance
correspondant à la moitié de la distance qui sépare le
redépart de l'équateur (jusqu'en le
long du géodésique parcouru). On peut retrouver ce point en
considérant un point placé sur l'équateur à
, puis en lui faisant subir une rotation de
selon l'axe
(comme si le géodésique initial était un équateur et un
pôle). • L'axe étant l'axe cartésien correspondant, on peut par exemple considérer les coordonnées cartésiennes du point sur l'équateur : ; ; ; . • L'application de la rotation de donne : ; ; .• Les angles et cherchés correspondent donc à : ; ; .• On en déduit : ; . ◊ remarque : on obtient car plus on se déplace sur le géodésique, plus on se rapproche de l'équateur (rejoint en ) ; on obtient car un arc de même longueur correspond qualitativement (puisque le déplacement ne s'effectue pas selon un parallèle terrestre) à une variation de longitude d'autant plus grande qu'on est proche du pôle. |
| 3.a. | • Au lieu de terminer le trajet selon les
deux côtés du “pseudo-carré” précédemment commencé, on peut
imaginer que le pôle était le milieu d'un trajet analogue
dont on considère alors la première moitié. Le second côté
d'un tel trajet est un quart du méridien correspondant
à
et le départ est symétrique de l'arrivée (point
précédemment calculé) par rapport à
. • La distance infinitésimale associée à un déplacement élémentaire peut s'écrire : , mais cela nécessite d'établir la relation décrivant le grand cercle reliant le point à son symétrique. • Si l'arc de cercle n'est pas trop grand, on peut supposer que le terme en est négligeable (il intervient dans une correction du second ordre) et proposer l'approximation correspondant à l'arc de parallèle : ; ceci est nettement inférieur aux distances considérées, de l'ordre de à , mais ce n'est pas vraiment négligeable. • Pour tester simplement l'ordre de grandeur, on peut alors chercher la distance (en ligne droite) entre le point et son symétrique : ; ; ;• On peut enfin calculer la longueur de l'arc de grand cercle sous-tendu par une telle corde : ; ainsi l'arc de parallèle était une très bonne estimation. |
|||
| 3.b. |
• Si on souhaite approfondir, on peut (par exemple) considérer que le trajet réel est symétrique du trajet par rapport au plan médiateur du segment . Sachant que est sur à la distance , en écrivant l'égalité des distances par rapport aux extrémités du segment, on obtient l'équation du plan : . Cela caractérise le fait que les points de ce plan (passant par ) sont tels que est perpendiculaire au vecteur . En se ramenant à un vecteur unitaire avec on peut retrouver les coordonnées de d'après celles de selon : ; ; . • On obtient ainsi : ; ; ; |