82.1.16

Novembre 1982/janvier 2013



LA FLÈCHE DU TEMPS... fleche1right



Jean-Michel Laffaille

Centre Régional de Recherche Scientifique



Résumé : Réflexions sur la structure de l'espace et du temps.

Abstract : Reflections about the space and time structure.



Préambule :
Le sujet n'est ici pas abordé sous forme traditionnelle d'article, mais sous forme de base de données où les différentes réflexions sont connectées par des liens hypertexte. L'intérêt d'une telle approche est dans la flexibilité qu'elle apporte pour la structuration progressive des idées au fur et à mesure du processus de recherche.

Les documents ainsi constitués n'ont pas pour prétention d'atteindre directement la “Vérité” physique, mais de proposer des modélisations possibles de la physique microscopique, au niveau quantique “ultime” de l'espace-temps (et en particulier pour tester la compréhension des infinis associés aux processus de renormalisation). Or, ceci peut nécessiter de remettre en question certains de nos concepts “habituels”, donc la formulation progressive (qui mélange provisoirement des interprétations anciennes et nouvelles) risque fort de contenir des contradictions. La démarche consiste à supposer que la clarification progressive permet par la suite d'éliminer ces contradictions.

Tous les commentaires constructifs au sujet de cette base de données (y compris les arguments contraires) sont bienvenus.


Une base de départ :

La notion de temps est extrêmement “floue” et n'est “définie” que de manière intuitive :
durée : “intervalle de temps que dure une chose” ;
instant : “moment très court” ;
moment : “espace de temps, bref instant” ;
temps : “grandeur caractérisant à la fois la durée des phénomènes et les instants successifs de leur déroulement”.
Ce type de “définitions” qui se font autoréférence est connu pour soulever parfois de gênantes déconvenues ; ainsi les mathématiciens ont ils été confrontés aux questions du genre : “existe-t-il un ensemble de tous les ensembles ?”.

Ceci n'implique pas que notre concept de temps soit dénué de signification ; ainsi, s'il est vrai que la plupart des définitions se faisant autoréférence peuvent conduire à des raisonnements faux, les théories comme celle des hyperensembles montrent qu'il en existe conduisant à des raisonnements acceptables [1]. Toutefois, cela nous impose une vigilance draconienne à propos de la cohérence des raisonnements qui sont ainsi déduits. La simple existence des théories relativistes devrait suffire à nous le rappeler.

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Références :

1. voir par exemple : “Les hyperensembles”, J.P. Delahaye, Pour la Science n° 195, janvier 1994.



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