| • On peut considérer :
. • Par ailleurs :
|
| 1. | • La transformation de la connexion peut
s'écrire :
; ainsi :
. • Ceci peut aussi s'écrire inversement : . |
| 2.a. | • Le d'alembertien correspond à :
|
||
| 2.b. | • En partant de coordonnées quelconques
(),
la recherche d'un changement de repérage pour obtenir des
coordonnées “harmoniques” correspond à la condition
:
. • Or, pour chaque fixé, en considérant comme si c'était une fonction scalaire, l'équation précédente peut s'écrire : . ◊ remarque : il s'agit évidemment d'un abus de langage, puisqu'au sens du calcul tensoriel les composantes d'un vecteur ne se comportent pas comme des “scalaires” (c'est à dire ne sont pas invariantes) lors des changements de coordonnées ; ce sont des scalaires au sens algébrique, mais non des “scalaires purs” au sens tensoriel. |
| 1.a. | • La condition d'harmonicité correspond à
:
. • Dans l'approximation du champ faible, en négligeant les termes du second ordre :
|
||||
| 1.b. | • Le tenseur de Ricci :
peut aussi s'écrire :
. • Pour un champ faible :
|
| 2. | • Les équations du mouvement correspondent
aux géodésiques : . • Pour les mouvements lents, est négligeable en comparaison de , donc les équations se limitent à : . • Puisque les dérivées temporelles du champ sont négligeables : ; les équations peuvent donc s'écrire : . • Dans l'exemple “matière pure” : ; pour des mouvements lents, les équations de la gravitation peuvent s'écrire : . • Pour les champs faibles en coordonnées “harmoniques” : ; on obtient donc ainsi : , puis dans l'espace autour d'une masse “ponctuelle” : . • Cela donne pour les équations du mouvement : . La comparaison avec la loi de Newton : conduit à la correspondance : . |
| 1.a. | • La métrique correspond à :
;
et
. ◊ remarque : on réserve l'indice 1 pour la coordonnée radiale utilisée dans la suite. • Ainsi : et . |
| 1.b. | • La connexion correspond à :
et . • Ainsi : et . |
| 1.c. | • Ces coordonnées ne sont pas “harmoniques” : mais . |
| 2.a. | • Puisque la métrique et la connexion ne font pas intervenir , on peut chercher des coordonnées “harmoniques” en conservant (on conserve ainsi ). | ||
| 2.b. | • Si on recherche une expression
telle que les coordonnées
soient “harmoniques”, il faut et il suffit (selon la loi de
changement de coordonnées) qu'elle respecte : . • En notant , ceci donne : ; . • On recherche alors telle que : . On peut choisir la solution . |
||
| 2.c. | • La représentation graphique a l'allure
ci-après. On y constate que la quantité
ressemble à une “coordonnée axiale” telle que les pôles de
la sphère soient à l'infini.![]() |
||
| 2.d. | • Avec ces coordonnées, la métrique
correspond à :
• Ainsi : et . ◊ remarque : on vérifie que . |
| 3.a. | • La métrique correspond à :
.
• Ces coordonnées ne sont pas “harmoniques” : mais et . • Si on recherche une expression on obtient la même équation que précédemment ( se simplifie de même que ) ; on peut choisir la solution . • Si on recherche de même une expression on obtient l'équation : , c'est-à-dire : . • En notant , ceci donne : ; . • On recherche alors telle que : . On peut choisir la solution . ◊ remarque : on constate que les coordonnées harmoniques (en général), bien que simplifiant certains calculs (ici on retrouve la variable de Binet), n'ont pas forcément une compréhension intuitive évidente. |
||||||
| 3.b. | • Avec ces coordonnées, la métrique
correspond à :
|
| 1.a. | • La métrique correspond à :
.
|
||
| 1.b. | • La connexion correspond à :
et
. • Ainsi : et . |
||
| 1.c. | • Ces coordonnées ne sont pas “harmoniques” : et mais . |
| 2.a. | • Si on cherche
qui soit harmonique, on obtient l'équation : ,
c'est-à-dire : . • En notant , ceci donne : ; . • On recherche alors telle que : . On peut choisir la solution . |
||
| 2.b. | • Avec ces coordonnées, la métrique
correspond à :
• Ainsi : ; . ◊ remarque : on vérifie qu'on obtient . |
| 1. | • On obtient ainsi :
|
| 2. | • Si on cherche la métrique dans le vide
entourant l'astre, les équations du champ correspondent à
:
; en simplifiant :
|
| 3. | • La résolution donne :
• On doit aussi s'assurer que l'autre équation ( ou ) est vérifiée. D'après ce qui précède, la simplification donne : ; ; ; or, ceci correspond à la dérivée de l'équation précédente. |
| 1. | • Pour un champ à symétrie sphérique, la
forme la plus générale peut s'écrire :
|
| 2.a. | • Pour une métrique de la forme :
, on obtient :
|
||||
| 2.b. | • Si on cherche la métrique dans le vide
entourant l'astre, les équations du champ correspondent à
:
; en simplifiant :
|
||||
| 2.c. | • La première équation donne
; puis
car la limite à l'infini est
et
. Ceci signifie que la métrique est forcément statique
(dès lors qu'on a imposé
indépendant du temps). ◊ remarque : en particulier, un astre à symétrie sphérique ne peut pas émettre d'ondes gravitationnelles strictement sphériques (donc monopolaires) dans l'espace environnant. • La seconde équation donne puis ; la constante est imposée par la limite des champs faibles : . • Il faut alors s'assurer que la troisième équation est vérifiée. Compte tenu de , la simplification donne : ; or ceci peut se mettre sous la forme : , qui est automatiquement vérifiée. ◊ remarque : il peut être intéressant de constater que la métrique ainsi obtenue ne dépend pas de ce qu'il advient de la répartition de masse de l'astre (explosion, effondrement...), pourvu qu'elle respecte la symétrie sphérique ; ceci (correspondant au “théorème de Birkhoff”) généralise d'une certaine façon une conséquence connue du théorème de Gauss en gravitation non relativiste : le champ “extérieur” ne dépend pas dans ce cas de la répartition de la masse. |
| 3.a. | • Dans la mesure où un astre sphérique ne peut pas émettre d'ondes à symétrie sphériques, on peut se demander comment il peut exercer un champ extérieur. | |||||
| 3.b. | • La situation est analogue pour
l'électromagnétisme (conformément au théorème de Gauss). En
fait il n'existe pas d'ondes sphériques (ondes
“monopolaires”) dans le vide car les ondes
électromagnétiques sont transversales. Les ondes usuellement
nommées “sphériques” (par abus de langage) ne sont que
l'approximation à grande distance d'ondes dipolaires. • Bien que le champ à symétrie rigoureusement sphérique soit une très bonne approximation pour un système qui ne respecte pas exactement cette symétrie, des petites oscillations d'un tel système permettent l'émission d'ondes, par exemple dipolaires (par oscillation d'un noyau plus dense) ou quadripolaires (par allongement/aplatissement).
• L'impossibilité d'ondes sphériques transversales vient de l'impossibilité de “peigner” les vecteurs tangents à la surface d'une sphère sans avoir au moins un “épi”. Par exemple, si on les “peigne” selon les méridiens (comme ) ou selon les parallèles (comme ) il y a dans l'un ou l'autre cas un épi à chaque pôle (la direction de et y est indéterminée). • La situation est en fait simplement analogue pour le champ de gravitation ; un astre “à peu près” sphérique peut émettre des ondes gravitationnelles. |
| 1.a. | • On obtient ainsi :
|
||
| 1.b. | • Si on cherche la métrique dans le vide
entourant l'astre, les équations du champ correspondent à
:
; en simplifiant :
|
||
| 1.c. | • La seconde des deux équations précédentes
peut s'écrire :
. En posant
, on obtient :
; on en déduit alors :
puis
où est
une constante d'intégration. Finalement :
(puisque la limite à l'infini est
) ;
avec
. • L'autre équation donne : . Ainsi : (la limite à l'infini est ). • La constante se déduit de la limite des champs faibles : . • Il faut alors s'assurer que les trois équations initiales sont vérifiées (on n'a utilisé qu'une combinaison des deux premières). En reportant dans la première, on vérifie que : . |
| 2.a. | • La comparaison est plus facile en notant
:
et
. • L'équivalence des deux métriques impose (entre autres) : . • Compte tenu de l'équivalence à l'infini, on en déduit : . • En inversant la relation précédente (non bijective), on obtient : ; . |
||||||
| 2.b. | • L'équivalence des deux métriques impose
aussi : . • Compte tenu de , on obtient ainsi : . • Cette équation peut s'écrire plus simplement avec la variable ; ainsi : . • Ceci donne : , mais il est plus efficace d'utiliser l'expression logarithmique : . • La constante peut être déterminée d'après la limite à l'infini :
• On constate alors que l'option avec le signe correspond à la limite :
|
| 1. |
• On obtient ainsi :
|
| 2. | • Si on cherche la métrique dans le vide
entourant l'astre, les équations du champ correspondent à
:
; en simplifiant :
• En notant la première équation donne alors : . Ceci peut s'écrire : ou encore : ; l'intégration donne : (ce qui n'apporte rien de plus). |
| 3. | • La métrique “isochrone” la plus générale
peut s'écrire :
. • En posant , on obtient : ; ; ceci ne peut donc décrire qu'un espace plat (dès lors qu'on suppose a priori que la métrique est statique). ◊ remarque : les métriques à symétrie sphérique de Lemaître sont isochrones, mais non statiques. |
| 1. | • On obtient ainsi :
|
| 2. | • Dans le vide entourant l'astre, les
équations du champ correspondent à :
; en simplifiant, la seule relation concernant est :
|
| 3. | • La limite à l'infini correspond à
:
;
... et ainsi de même pour
et ;
or ne
dépend pas de
, donc
ceci impose finalement :
. • L'équation doit redonner à l'infini ; la seule possibilité est . On retrouve donc l'expression “classique” pour . |
| • La relation
peut s'écrire
, avec le lagrangien
(on peut préférer
mais l'action
est ici simplifiée). • On en déduit les équations des mouvements géodésiques : . Par ailleurs, l'énergie-impulsion correspond à : ; ainsi, si le lagrangien ne dépend pas explicitement du temps, la quantité est une constante du mouvement : . • Pour une métrique statique, on peut donc considérer que la quantité “énergie” (analogue relativiste de l'énergie mécanique, incluant l'effet gravitationnel) est constante :
|
| 1. | • Les coefficients de la métrique ne
dépendent que de
et
. ◊ remarque : la dérivée de Lie nulle indique que est un vecteur de Killing ; une constante du mouvement lui correspond, associée à l'énergie (mais cela n'est pas demandé). • La dérivée de Lie non nulle (toutes les composantes dépendent de ) indique que n'est pas un vecteur de Killing. • La dérivée de Lie non nulle (la composante dépend de ) indique que n'est pas un vecteur de Killing. • La dérivée de Lie nulle indique que est un vecteur de Killing ; une constante du mouvement lui correspond, associée au moment cinétique. |
| 2. | • Ceci peut aussi être décrit à l'aide du
“vecteur de Killing”
puisque la métrique est indépendante de .
Ceci correspond à . • Pour une particule massive, on peut considérer le vecteur tangent à sa trajectoire géodésique, ou le vecteur énergie-impulsion . Les propriétés des vecteurs de Killing permettent d'en déduire une constante du mouvement : . • Le cas des photons peut être traité de façon analogue avec et . On obtient dans ce cas : . |
| 1.a. | • Avec on obtient : . | ||
| 1.b. | • Avec on
peut écrire : . • Avec une variable de Binet on obtient :
|
| 2.a. | • Pour les trajectoires
circulaires
et
donc :
|
||
| 2.b. | • Les orbites circulaires sont possibles si
et seulement si
. Ceci correspond à
; aucune orbite circulaire n'est possible à proximité
de la singularité. • Mais en outre, la propriété indique que les orbites circulaires correspondent à des état liés si et seulement si (équivalent de en mécanique newtonienne). Ceci correspond à ; les orbites mathématiquement possibles mais trop proches de la singularité ne seraient pas liées : une perturbation de la particule pourrait la faire éjecter jusqu'à l'origine ou jusqu'à l'infini. |
||
| 2.c. | • Pour une orbite circulaire, la vitesse du
point matériel est :
. • La limite correspond à : ; ; ; (ce qui indique en fait un moment cinétique et une énergie infinis). • On peut par contre utiliser : ; ; . On obtient ainsi : . Ceci correspond effectivement à un moment cinétique et une énergie infinis, justifiant clairement la limite physique. • On constate en fait qu'il n'y a pas d'orbite stable pour , correspondant à (sur une telle orbite, la particule aurait une vitesse ). Ceci fixe la limite des disques d'accrétion. • Cela tient au fait que a un minimum pour ; en deça, l'extremum de pour correspond à un maximum. Ainsi les orbites circulaires pour sont instables (comme pour une bille oscillant dans le plan de symétrie longitudinal d'une selle de cheval) : toute perturbation fait tomber la particule sur l'astre ou l'éjecte vers l'extérieur. ◊ remarque : le plus singulier concerne les orbites circulaires instables avec , pour lesquelles tout écart éjecte la particule jusqu'à l'infini (cela provoque probablement d'importantes turbulences au niveau des disques d'accrétion). |
| 3. | • Pour un mouvement circulaire, la troisième
loi de Kepler relie la période, le rayon de l'orbite et la
masse de l'astre attracteur. L'équivalent à considérer ici,
d'un point de vue astronomique, correspond à une période
apparente mesurée de loin : par rapport à la variable
temporelle
“à l'infini”. • D'après ce qui précède, la vitesse angulaire est ainsi : avec ; ceci donne en simplifiant : . • Cette expression est, plus ou moins fortuitement, la même que dans le cas non relativiste. Une différence est toutefois que cela n'est valable que si on observe de loin. • Une autre différence est qu'en mécanique newtonienne la variable est à la fois le rayon “périphérique” (comme pour l'étude relativiste) mais aussi le rayon “intérieur” (distance au centre). La correspondance est toutefois possible dans la mesure où, en astronomie, la “taille” de la trajectoire est mesurée de loin d'après le rayon périphérique (à condition de tenir compte de la déviation des rayons lumineux). ◊ remarque : il n'y a par contre pas ici de généralisation simple pour les orbites pseudo-elliptiques ; outre le fait que ces orbites ne sont pas fermées, cela est assez logique puisque l'expression newtonienne est d'après le demi-grand-axe seulement, alors que l'aspect “périphérique” de l'ellipse dépend aussi du demi-petit-axe. |
| 1.a. | • Avec on obtient : . |
| 1.b. | • Avec on
peut écrire :
. • Avec une variable de Binet on obtient : . • En dérivant par rapport à on obtient ensuite : . |
| 2.a. | • Pour les trajectoires circulaires et donc : ; . |
| 2.b. | • Pour les particules matérielles, pour compenser l'attraction gravitationnelle plus grande, la vitesse doit être d'autant plus grande que le rayon de l'orbite circulaire est petit. La limite possible correspond à la vitesse de la lumière, donc au cas analogue pour les photons. |
| 2.c. | • Pour les particules matérielles, il y a plusieurs orbites circulaires et la relation entre et dépend de l'orbite considérée. Pour les photons, l'orbite est unique donc si impose l'énergie, alors est imposé et proportionnel à . |
| 1.a. | • Avec on obtient : . | ||||||
| 1.b. | • Avec on
peut écrire :
. • Ainsi : ; la limite est . |
||||||
| 1.c. |
|
| 2.a. | • L'équation de la trajectoire montre que correspond à ; or le second membre a une valeur maximum pour ; ceci impose donc : . |
| 2.b. | • L'intégration numérique permet de
calculer
en partant de
pour
. Les tracés (ci-après) pour
montrent que pour
approchant
les trajectoires ont une allure d'autant plus “enroulée”
autour du rayon limite
. • Ce comportement optique caractéristique montre que tout astre sombre dont le rayon serait entre et aurait la même apparence extérieure qu'un “trou noir”. ◊ remarque : les photons avec plus petit que la limite “tombent” en spirale sur l'astre mais, contrairement à ce qui est parfois suggéré, l'existence d'une telle limite ne caractérise pas les trous noirs ; en mécanique newtonienne les photons tels que “tombent” aussi forcément sur l'astre. ![]() |
| 1.a. | • Par définition :
; l'énergie des photons est donc :
. • La longueur d'onde est : . |
||
| 1.b. | • Le rayon de Schwarzschild de la Terre est
:
. • En supposant le rayonnement émis en bas au niveau du sol terrestre :
|
||
| 1.c. | • Il peut sembler étrange d'utiliser une raie
spectrale non usuelle pour obtenir un résultat qui, a
priori, ne dépend pas de la longueur d'onde utilisée. Une
cause possible pourrait être la discrimination de la lumière
ambiante parasite. • Pour mesurer un décalage spectral aussi faible, il faut par ailleurs utiliser une raie spectrale très fine (et en outre la “stabiliser” par effet Mössbauer). Le choix de Pound et Rebka peut avoir été induit par ce type de contraintes techniques. ◊ remarque : Pound et Snider ont repris le même dispositif en améliorant sa précision ; il est à noter qu'ils n'ont pas choisi d'augmenter la hauteur , jugeant que le gain en précision serait perdu par l'augmentation d'autres types d'incertitudes sur le faisceau. |
| 2.a. | • Le rayon de Schwarzschild d'une naine
blanche est :
. • La gravitation en surface d'une naine blanche est très intense ; l'effet de la Terre est négligeable en comparaison : ; . • On peut ainsi considérer : ; . ◊ remarque : les naines blanches sont composées essentiellement de carbone et d'oxygène, mais assez de traces d'hydrogène en surface pour émettre la (très fine) raie de Balmer utilisée pour ceci. |
| 2.b. | • L'effet Einstein se superpose à l'effet Doppler ; on ne peut en fait les séparer que si la naine blanche fait partie d'une paire (ou d'un groupe) d'étoiles dont on connait suffisamment de propriétés. Les incertitudes subsistant sont importantes. |
| 1.a. | • Le rayon de Schwarzschild est : . |
| 1.b. | • On obtient ainsi . |
| 1.c. | • L'estimation du volume n'est pas évidente,
car il dépend de la métrique intérieure. On peut proposer un
ordre de grandeur en raisonnant avec
; on obtient ainsi :
. • L'estimation de la masse volumique n'est pas plus évidente, car elle dépend de la métrique intérieure et de l'énergie gravitationnelle (la masse totale n'est pas la somme des masses). On peut proposer un ordre de grandeur en raisonnant avec ; on obtient ainsi : . Cette valeur est du même ordre que celle des neutrons : . |
| 2. | • À très grande distance, la longueur d'onde
apparente peut s'écrire :
(le champ terrestre a un effet négligeable) ; ainsi
: (c'est une
limite surestimée dont l'observation est peu probable). ◊ remarque : à cela s'ajoute (entre autres) un effet de l'expansion de l'univers, non décrit ici. |
• En reportant dans l'équation radiale, on
obtient :
• La comparaison des termes variables faibles donne alors : ; puis la comparaison des termes constants donne : . ◊ remarque : à l'ordre le plus bas, on peut donc aussi écrire . • Si la partie variable est plus importante, le terme en ne change que la forme de la courbe sans modifier la périodicité. On peut alors envisager un développement en série de Fourier, en supposant que les termes successifs sont d'amplitudes décroissantes. • Si on se limite à l'ordre le plus bas : ; . La comparaison des termes variables donne de même à l'ordre le plus bas. La comparaison des constantes donne par contre un terme correctif : . • Si on veut ne limiter qu'à l'ordre suivant (de Fourier), il faut par contre chercher la solution sous la forme : ; la symétrie fait qu'il n'y a pas de terme en . • En reportant dans l'équation radiale, on obtient (en gardant mais sans ) :
• Il peut être intéressant d'adapter les relations entre , et le demi grand axe . La mécanique newtonienne donne . • Pour le calcul relativiste (au premier ordre) avec une quasi-ellipse de faible excentricité, ceci devient : . • Avec une excentricité moins faible (déformations en ), on peut utiliser l'analogie avec une pseudo-ellipse tournante ; on obtient ainsi (mais un calcul numérique direct d'après les équations relativistes exactes est souvent préférable) :
|
| 1. | • La taille des astres étant très nettement supérieure à la longueur d'onde lumineuse, il est tout à fait justifié d'utiliser une description corpusculaire. |
| 2. | • L'équation obtenue au premier ordre est
:
. • Cette équation étant linéaire, il suffit de rechercher une solution particulière, logiquement de forme analogue. Le plus simple est pour cela de linéariser : . • Il peut en principe apparaître deux constantes d'intégration (équation du second ordre), mais l'une correspond au choix d'une origine des phases, or la symétrie fait qu'il ne peut y avoir ici que des termes pairs. On cherche donc : . • En reportant dans l'équation, on obtient : . Ainsi et la solution complète peut s'écrire : . • On peut aussi écrire : . |
| 3.a. | • L'équation obtenue au second ordre peut
s'écrire :
. • En limitant au second ordre, le développement s'écrit :
• Pour la première par contre, il y a dégénérescence : si on cherche on obtient en reportant : . On peut utiliser la méthode de variation de la constante , mais seulement à condition d'utiliser une combinaison laissant varier la phase : . En effet, cette dernière n'est alors plus imposée par la parité du cosinus, mais par celle du produit avec . • Le plus simple est alors de passer par les exponentielles complexes : on cherche une solution de la forme pour l'équation . • En reportant dans l'équation, on obtient : . Puisqu'on cherche seulement une solution particulière, pour obtenir , il suffit de choisir et ; ainsi . Pour obtenir la solution de l'équation avec le second membre , il suffit d'ajouter le conjugué complexe et de diviser par : . • On obtient donc au total :
|
||||||||
| 3.b. | • Avec des coordonnées asymptotiquement
cartésiennes :
• Ceci correspond à : ; mais dans cette expression le terme correctif du dénominateur est à l'ordre suivant donc doit être négligé : . |
||||||||
| 3.c. | • Pour on obtient à l'ordre le plus bas ; on obtient à l'ordre suivant (au delà, un calcul de l'ordre suivant serait nécessaire, mais cette méthode n'est alors pas forcément la mieux adaptée). |
| 1. | • Pour
, on peut considérer :
◊ remarque : pour trouver une primitive de la fonction , avant d'aborder une méthode plus systématique mais souvent plus longue, on peut (de façon opportuniste) chercher sous la forme ; sinon, on peut poser et , puis comparer à (la méthode plus générale est en fait simple dans ce cas). • En utilisant on obtient alors :
|
| 2. | • On repère la position angulaire de
Mercure, sur sa trajectoire apparente (synodique), à partir
de la position de conjonction supérieure. • Il faut alors distinguer deux cas, selon que dépasse ou non l'angle limite tel que et soient confondus () , donc tel que : ;
|
![]() |
||||
• Pour calculer
, on peut considérer :
|
![]() |
| 1. | • La période de rotation de la Terre autour
du Soleil est un an :
. Sa vitesse angulaire est :
. • La période de rotation de Mercure autour du Soleil est : d'après la troisième loi de Kepler. Sa vitesse angulaire est : . • Vue de la Terre, la vitesse angulaire apparente est : . |
| 2. | • La vitesse apparente (dans le référentiel
tournant comme la Terre) est : . • On peut alors raisonner en première approximation comme si la lumière se propageait en ligne droite. Avec la perspective, la vitesse apparente du point est : . Cela peut aussi s'écrire : . ◊ remarque : lors du passage devant le Soleil, la vitesse est ; la durée de “traversée” est ainsi (plusieurs comptes rendus d'observations indiquent que c'est plutôt , mais l'ordre de grandeur est correct pour les approximations utilisées). |
| 1. | • Les variations du spin correspondent à : . |
| 2.a. | • Le mouvement correspond à : . | ||
| 2.b. | • L'intégration donne : ; ; . | ||
| 2.c. | • L'équation pour r est obtenue plus
facilement d'après l'expression de la métrique (en notant
avec
la dérivation par rapport à
) :
|
||
| 2.d. | • Les trajectoires circulaires correspondent
à
mais nécessitent :
. • On obtient en dérivant (et en simplifiant) : . Cela impose une relation entre la rotation et le rayon : . • On en déduit en reportant :
|
||
| 2.e. | • On peut calculer : . | ||
| 2.f. | • La 4-vitesse correspond à : avec . |
| 3.a. | • Les variations du spin correspondent à
:
; ainsi pour
:
|
||||
| 3.b. | • Dans le référentiel de repos
; dans le référentiel où le gyroscope est en
mouvement, on peut utiliser l'orthogonalité : . • On en déduit : . |
||||
| 3.c. | • Puisque , la substitution dans la première équation montre qu'elle est équivalente à la dernière : ; . | ||||
| 3.d. | • La seconde équation se simplifie :
|
||||
| 3.e. | • Pour résoudre, on peut substituer
: .
En choisissant l'origine du temps à l'instant où est
maximum, on obtient :
. • On en déduit : ; ; le spin est ainsi initialement orienté dans la direction radiale. ◊ remarque : d'après la parité du cosinus on peut alors aussi écrire : . ◊ remarque : on peut vérifier que . |
||||
| 3.f. | • Le gyroscope est en orbite à la vitesse angulaire . Le spin précesse à la vitesse angulaire , avec , par rapport à la direction radiale locale (tournant comme le mouvement orbital). Si l'effet était négligeable (), la direction du gyroscope resterait fixe par rapport à un observateur “à l'infini”. Plus la correction est importante, plus le gyroscope prend de retard dans la “compensation” de par rapport à l'infini, donc il précesse légèrement dans le sens de . |
| 4.a. | • Pour un tour complet, le décalage angulaire
est :
(généralement faible car
). • La vitesse de précession est : . |
| 4.b. | • Le rayon de Schwarzschild de la Terre est . Pour une orbite terrestre de faible altitude ( ; ) on obtient : . Cela a été bien vérifié par le satellite “gravity probe B”, mais les incertitudes dues aux blindages électrostatique et magnétique nécessitent de grandes précautions. |
| 1.aα. | • La métrique de Minkowski
peut aussi être adaptée aux coordonnées cylindriques ou
sphériques selon les systèmes étudiés. Pour un satellite en
orbite circulaire sous l'effet de la gravitation newtonienne
(dans le cadre de la relativité restreinte), on peut
supposer que le mouvement se fait dans le plan
équatorial
; on se limite alors à des coordonnées polaires
:
. ◊ remarque : ceci équivaut à utiliser des coordonnées cylindriques et à omettre le terme . • On choisit un repère en rotation correspondant à ; ceci donne :
• On peut alors préférer regrouper les termes correspondants (la quantité entre crochets indique la variation de à prendre en compte pour une particule se déplaçant de ) :
|
||||
| 1.bα. | • Avec la métrique simplifiée, en
utilisant
et
:
|
||||
| 1.cα. | • La connexion correspond à :
|
||||
| 1.dα. | • Les géodésiques correspondent à
; ainsi
et on peut ramener les autres équations à des dérivées par
rapport à . • On obtient ainsi : ; le second terme du premier membre décrit un effet classique en coordonnées polaires ; le premier terme du second membre (en ) est associé à la “force centrifuge”, le second terme (en et dépendant de la vitesse ) à la “force de Coriolis”. • De même : ; le second terme du premier membre décrit un effet classique en coordonnées polaires ; le terme du second membre (en et dépendant de la vitesse ) est associé à la “force de Coriolis”. ◊ remarque : en coordonnées cylindriques on obtient en plus , justifiant que le mouvement initié avec reste dans un même plan . |
| 1.aβ. | • Si on préfère utiliser des coordonnées
sphériques, moins simples (d'autant plus que, contrairement
à
, ne
peut pas être omis), on considère :
|
||
| 1.bβ. | • La métrique s'écrit :
|
||
| 1.cβ. | • La connexion (simplifiée) correspond à :
|
||
| 1.dβ. | • Ici encore
; on peut se ramener aux dérivées par rapport à . • On obtient : ; le mouvement initié dans le plan équatorial avec y reste par la suite. Les deux équations pour et sont identiques à celles obtenues de façon simplifiée. |
| 1.e. | • En l'absence de force exercée sur le
système, son mouvement serait rectiligne uniforme dans le
référentiel galiléen. Dans le référentiel en rotation, il a
donc l'allure d'une spirale qui se rapproche puis s'éloigne
de l'origine.![]() |
||
| 1.f. | • Pour étudier l'action sur un gyroscope en
orbite circulaire, dans le référentiel galiléen, on suppose
que ce mouvement est imposé par la gravitation
“newtonienne”. En relativité restreinte, le centre d'inertie
est barycentre des énergies
; ceci suggère d'utiliser :
, avec
. Pour un mouvement circulaire
, donc on obtient
comme en mécanique newtonienne (non relativiste). ◊ remarque : la vitesse du satellite restant faible, la correction relativiste serait surement négligeable. • Ceci donne et (loi de Kepler). ◊ remarque : il s'agit du même que précédemment puisque on souhaite étudier un référentiel où le gyroscope est au repos. • On peut d'ailleurs aussi considérer, dans le référentiel tournant où le satellite est immobile (), la loi du mouvement complétée par l'effet gravitationnel newtonien : . |
||
| 1.g. | • Pour un gyroscope quasi-ponctuel, la force
newtonienne n'influence pas son moment cinétique ; dans le
référentiel tournant, elle ne fait que compenser la force
centrifuge (pour un gyroscope initialement immobile, les
lois du mouvement donnent :
et
; le satellite reste immobile). • On peut donc considérer pour le spin la même loi d'évolution qu'en l'absence de force extérieure : , où la dérivation covariante ne décrit pas la gravitation relativiste, mais seulement la géométrie Riemannienne associée au repérage non cartésien. En outre dans ce référentiel “de repos”. • Pour , la vitesse est : avec . • On obtient ainsi :
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| 1.h. | • Les équations sur
et
peuvent s'écrire :
;
. • Pour résoudre, on peut substituer : . En choisissant l'origine du temps à l'instant où est maximum, on obtient : . • On en déduit : ; ; le spin est ainsi initialement orienté dans la direction radiale. ◊ remarque : d'après la parité du cosinus on peut alors aussi écrire : . • Dans le référentiel tournant, les horloges ne sont pas synchronisées, mais le gyroscope ne se déplace pas. La variable est la même que celle utilisée dans le référentiel galiléen. Un tour complet correspond donc à la “durée galiléenne” . Dans son référentiel de repos, la durée pour le satellite est , mais c'est l'intervalle qui repère un tour. Dans cet intervalle, la précession du spin lui a fait faire une rotation complète, donc par compensation il n'y a pas de précession dans le référentiel galiléen (comme en mécanique newtonienne). ◊ remarque : ce résultat est bien conforme à l'invariance des notations covariantes, puisqu'on aboutit à la même conclusion dans le référentiel galiléen, où implique . |
| 2.a. | • Pour étudier le même problème avec la
gravitation relativiste, on peut utiliser la métrique
simplifiée (en conservant les notations
) :
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| 2.b. | • La métrique s'écrit :
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| 2.c. | • La connexion (simplifiée) correspond à :
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| 2.d. | • Les géodésiques correspondent à
; ainsi
et on peut ramener les autres équations à des dérivées par
rapport à . • On obtient ainsi : ; le mouvement initié dans le plan équatorial avec y reste par la suite. • De même : ; le satellite reste immobile s'il l'est initialement. • Enfin (en simplifiant pour et ) : ; pour un satellite initialement immobile, la condition d'équilibre peut s'écrire : , c'est à dire . |
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| 2.e. | • On peut considérer pour le spin la loi
d'évolution : ,
incluant la gravitation relativiste, avec ici
encore
dans ce référentiel “de repos”. • Pour , la vitesse est : avec . • On obtient ainsi :
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| 2.f. | • Pour résoudre, on peut substituer
: .
En choisissant l'origine du temps à l'instant où est
maximum, on obtient :
. • On en déduit : ; ; le spin est ainsi initialement orienté dans la direction radiale. ◊ remarque : d'après la parité du cosinus on peut alors aussi écrire : . • Le gyroscope est en orbite à la vitesse angulaire par rapport au référentiel “galiléen” (à l'infini). Le spin précesse à la vitesse angulaire , avec , par rapport au référentiel tournant. Si l'effet était négligeable (), la direction du gyroscope resterait fixe par rapport à un observateur “à l'infini”. Plus la correction est importante, plus le gyroscope prend de retard dans la “compensation” de par rapport à l'infini, donc il précesse légèrement dans le sens de . • La vitesse de précession est : . • Ce résultat est bien identique à celui obtenu par raisonnement dans le référentiel “galiléen”. Conjointement avec ce qui précède, il montre que ce n'est pas le référentiel tournant qui cause cet effet, ni le mouvement accéléré dans le référentiel galiléen, mais bien le traitement relativiste de la gravitation. |