| 1. | • Pour une métrique de la forme :
on obtient :
|
| 2. | • On obtient par combinaison :
|
| 1. | • En notant la
coordonnée verticale :
; la condition d'équilibre d'une tranche de fluide
horizontale, de surface et
d'épaisseur
donc de masse
, peut s'écrire :
|
| 2.a. | • La loi de conservation du tenseur
d'énergie-impulsion peut s'écrire :
, avec pour un fluide : . • Ceci peut s'écrire : . • Puisque la seule composante non nulle de est , l'indépendance du cas statique par rapport au temps permet de simplifier : . • On peut utiliser :
|
||||
| 2.b. | • On obtient dans ce cas : . |
| 1. | • La loi de la statique peut s'écrire
: .
L'intégration donne :
. • On obtient en outre : ; ainsi par continuité avec l'extérieur : . • Avec , ceci donne finalement : . |
| 2. | • La loi de la statique peut s'écrire
:
. • L'équation du champ sur peut s'écrire : . • En combinant on obtient : où on peut substituer : . • Ceci peut aussi s'écrire : ; on en déduit avec une constante imposée par . Finalement en reportant : . |
| 3. | • En reportant dans la loi de la statique : c'est à dire : . |
| 1. | • On peut obtenir par combinaison :
|
| 2. | • Avec
on obtient :
. • Par ailleurs ; on en déduit ainsi :
|
| 3.a. | • Si on veut éviter une singularité, la
fonction ne
peut pas s'annuler car
correspond à une divergence de
qui se comporte comme un potentiel de gravitation : un champ
infini correspondrait forcément à une pression infinie
d'après la loi de la statique. • La fonction doit donc être positive car elle l'est au niveau du raccordement avec l'extérieur et qu'elle est continue. • Si la masse volumique est décroissante, la “masse volumique moyenne” l'est forcément aussi, donc et (le cas avec masse volumique uniforme donne l'égalité). |
||
| 3.b. | • On obtient par intégration, compte tenu du
raccordement pour
(continu, à dérivée continue) : . • Ainsi : . |
||
| 3.c. | • On en déduit par intégration, compte tenu
du raccordement pour :
• On n'obtient ainsi (permettant la stabilité : absence de divergence) que dans des conditions qui ne peuvent pas être plus étendues que pour une masse volumique uniforme : . |
| 1. | • Dans le cas ultra-relativiste, la
substitution de
permet d'écrire l'équation sous la forme :
|
| 2.a. | • L'équation est invariante d'échelle : se
simplifie et aucun paramètre ne fixe une échelle
particulière. • La quantité correspond à une longueur ; est sans unité et ne peut être qu'une constante ne dépendant que des coefficients numériques de l'équation : toute expression de ne pourrait être en fait qu'une expression de avec une constante fixant une échelle. |
| 2.b. | • La forme indiquée peut être notée
:
; on obtient ainsi :
. • Si on suppose on obtient : donc . |
| 1. | • On peut éliminer la pression :
;
. • Puis éliminer l'énergie volumique : ; . • Ceci peut s'écrire : ou encore :
|
| 2. | • Pour intégrer numériquement cette équation,
on peut simplifier en prenant
comme unité de longueur ; c'est la valeur pour laquelle on
obtiendrait
pour une énergie volumique uniforme .
Avec cette notation :
. • On ne peut pas intégrer numériquement en partant de car l'équation possède une singularité à l'origine. On peut par contre intégrer (par exemple avec la méthode d'Euler) en partant des conditions pour (unité relative). On obtient ainsi une solution dont le comportement au voisinage de l'origine est celui de la solution limite ultra-relativiste.
• À l'autre limite, on peut partir de : on fixe et on ajuste de façon à obtenir la limite . On obtient ainsi une solution dont le comportement est qualitativement le même que pour la solution avec masse volumique uniforme : . ◊ remarque : en pratique, à cause des incertitudes de calcul, il faut aussi surveiller et .
• Entre les deux, on peut partir des conditions . On obtient ainsi une solution dont le comportement est qualitativement intermédiaire.
|
| 3. |
• Il en est plus ou moins de même pour , pour les mêmes raisons. La principale différence est au contraire pour les faibles rayons : .
• L'évolution de montre de même une limite ; ceci signifie que la limite correspondant à la formation des trous noirs n'est jamais atteinte. ◊ remarque : si on impose des conditions initiales qui “dépassent” la solution correspondant à la limite ultra-relativiste, on obtient des solutions tendant en périphérie vers la même limite que la solution égale au centre à la limite ultra-relativiste ; ces solutions aboutissent donc à des valeurs comparables de , et ; par contre, ces solutions “oscillent” de façon “instable” au voisinage de l'origine (très sensibles aux incertitudes du calcul numérique ; cela est dû à la singularité de l'équation à l'origine) ; ceci suggère que l'équilibre correspondant est plutôt instable au voisinage du centre : ainsi les astres proches de la limite des trous noirs, ultra-relativistes dans leur partie centrale, seraient instables. ◊ remarque : on peut en outre noter que cette limite s'approche de correspondant à la trajectoire circulaire (instable) pour les photons, donc aussi pour les ondes gravitationnelles ; au delà il serait possible que l'énergie de l'astre interagisse avec elle même par émission/réabsorption d'ondes gravitationnelles ; on pourrait même se demander si les oscillations des courbes précédentes ne sont pas associées à des interférences, qui seraient éventuellement susceptibles de comporter des effets de quantification. |
| 4.a. | • On peut écrire : . | ||||||||
| 4.b. | • On obtient : ; donc et . | ||||||||
| 4.c. | • On peut écrire :
pour . • On obtient : et pour . ◊ remarque : on aurait pu également proposer . |
||||||||
| 4.d. | • On peut utiliser une relation de la forme : avec très petit, cela résout la difficulté théorique de la trace, pratiquement sans modifier les calculs numériques qui s'en déduisent. | ||||||||
| 4.e. | • On peut éliminer de même la pression :
• En éliminant de même l'énergie volumique : ; les calculs sont plus longs, mais on obtient :
|
| 5. | • On peut simplifier en prenant
comme unité de longueur, puis intégrer en partant des
conditions
pour
(unité relative). On obtient ainsi une solution dont le
comportement au voisinage de l'origine est celui de la
solution limite ultra-relativiste.
◊ remarque : la transition entre le centre ultra-relativiste et la périphérie n'est que très légèrement différente de celle obtenue pour la modélisation “simple” précédente. • À l'autre limite, on peut partir de : on fixe et on ajuste de façon à obtenir la limite . On obtient ainsi une solution dont le comportement est qualitativement le même que pour la solution avec masse volumique uniforme : .
◊ remarque : pour on voit ici des fluctuations de dues aux incertitudes de calcul ; pour petit le rôle de est peu important et on peut extrapoler paraboliquement les valeurs pour plus grand (la zone imprécise est très petite) ; une correction du second ordre serait négligeable. • Entre les deux, on peut partir des conditions . On obtient ainsi une solution dont le comportement est qualitativement intermédiaire.
|
| 1. | • En notant
et
on peut utiliser
comme unité de longueur pour simplifier les notations. On
utilise le “rayon périphérique”
comme paramètre ; on note
le rayon de l'astre. • On obtient à l'intérieur (en notations réduites) : ; ; ; . • On obtient à l'extérieur : ; ; avec et où est une constante pour raccorder ; en outre pour raccorder . • Pour un astre “non relativiste” ; on peut choisir ( et ) ; on obtient la représentation ci-après (l'intérieur est en marron). ![]() |
| 2. | • Avec les mêmes notations (réduites), on
obtient à l'intérieur :
;
;
;
;
(compte tenu de
; portion de sphère de centre et de
rayon ). • On obtient à l'extérieur : ; ; ; où est une constante pour raccorder . Cela correspond à une portion de “paraboloïde” de révolution (selon un axe parallèle à sa directrice et non son axe de symétrie). • Pour un astre “non relativiste” ; on peut choisir ( et ) ; on obtient la représentation ci-dessous (l'intérieur est en marron). ![]() |
| 3. | • Pour la partie intérieure, on peut éliminer
la pression :
• On peut simplifier en prenant comme unité de longueur, puis intégrer en partant des conditions pour (unité relative). On obtient ainsi une solution dont le comportement au voisinage de l'origine est celui de la solution limite ultra-relativiste. • Connaissant on en déduit puis par intégration. • Avec on en déduit puis ; ensuite on calcule puis par intégration. • La partie extérieure est inchangée et se raccorde de façon analogue ; on obtient la représentation suivante, avec une divergence du potentiel à l'origine ( ). ![]() |
| 4. | • Avec les mêmes notations (réduites), on
obtient à l'intérieur :
;
;
;
; on en déduit
par intégration, compte tenu de
(portion d'allure conique). • La partie extérieure est inchangée et se raccorde de façon analogue ; on obtient la représentation suivante. On peut remarquer à la périphérie de l'astre une courbure rappelant une portion de sphère, mais en se rapprochant du centre le comportement évolue vers une allure conique caractéristique de la limite ultra-relativiste. ![]() |
| 1.a. | • Pour une tranche de fluide incompressible
l'équation du mouvement peut s'écrire :
◊ remarque : cela correspond à la loi de la statique du fluide dans son référentiel propre, non galiléen, donc avec une force d'inertie d'entraînement associée à l'accélération. |
||
| 1.b. | • Pour l'ensemble de la tranche : et , donc : . On obtient ainsi : . | ||
| 1.c. | • On en déduit :
.![]() • C'est le champ plus fort vers qui tend à entraîner le plus d'accélération, pour que l'ensemble du fluide incompressible accélère, forcément d'un même mouvement, il faut qu'une surpression apparaisse pour forcer l'accélération commune aux intermédiaires. Par contre la masse à pousser est d'autant plus faible qu'on se rapproche de donc la surpression nécessaire diminue jusqu'à s'annuler. |
| 2.a. | • L'équation du mouvement peut s'écrire, initialement, selon la statique dans le référentiel non galiléen du fluide, où la force volumique inclut une force d'inertie d'entraînement : . |
| 2.b. | • Ici
dépend de par
conservation du volume : à chaque instant le
débit
est indépendant de . • Ceci peut s'écrire : ; . Cela décrit une accélération “de base” augmentée par un terme dû à la diminution de section. • Initialement donc : . |
| 2.c. | • Ceci donne :
. • Ainsi : . • Au début de la tranche : et . • À la fin de la tranche : et . • Par différence : ; . • Ainsi : . ![]() • Pour un champ correspondant, la surpression présente un maximum plus à droite (sur le graphique) que pour un écoulement à section constante : la masse à pousser doit être plus accélérée si on se rapproche de afin de permettre un débit uniforme dans une section plus petite. |
| 1.a. | • Pour une métrique de la forme :
on obtient :
|
||||
| 1.b. | • On obtient par ailleurs :
;
;
et
;
• Ceci correspond à : ;
|
||||
| 1.c. | • La loi de conservation du tenseur
d'énergie-impulsion peut s'écrire :
, avec pour un fluide : . • Ceci peut s'écrire : . • Pour ou (les autres termes sont nuls) :
• La combinaison de ces termes montre que la loi de la dynamique du fluide est loin d'être simple. |
| 2.a. | • Les équations du champ obtenues avec les
expressions précédentes sont compliquées ; on peut se
limiter à étudier le cas particulier correspondant à un état
initial (hypothétique) immobile, mais ne le restant pas
:
;
;
; . • On en déduit : ;
• Par ailleurs : ; ; ;
• On obtient par combinaison :
◊ remarque : c'est la conservation de qui montre la différence (loi remplaçant l'équilibre statique). |
||||||||||
| 2.b. | • Si on simplifie de même la loi de
conservation de
, l'équation fait intervenir des dérivées
et
qui sont en fait des dérivées secondes, donc leurs valeurs
initiales ne sont pas a priori forcément nulles. On peut
toutefois considérer initialement :
; seul
intervient ici pour décrire l'accélération. • On obtient ainsi (termes non nuls) :
|
||||||||||
| 2.c. | • Si on suppose le fluide incompressible, il
faut écrire la conservation du volume en considérant la
géométrie spatiale fixée : on raisonne à l'instant initial,
fixé, pour comparer les déplacements en différents lieux. • Pour un intervalle infinitésimal , le volume infinitésimal déplacé est : . L'incompressibilité peut donc s'écrire : (indépendante de ). • Puisque les vitesses sont contraintes par cette relation, à la limite , les accélérations doivent la respecter aussi : (indépendante de ). |
||||||||||
| 2.d. | • On est ainsi conduit au système de trois
équations (où se
déduit des conditions aux limites) :
• La première équation conduit à : , où la constante d'intégration peut être incluse dans la borne inférieure de l'intégrale. • On peut poser : et . La relation précédente peut alors s'écrire sous la forme : , redonnant au centre, où le champ de gravitation est nul par symétrie. • Pour une masse volumique uniforme : avec . On obtient ainsi : avec . On peut alors choisir comme unité pour simplifier les notations (ainsi ). • La résolution du système des deux autres équations est possible numériquement, en ajustant pour obtenir . Pour le cas d'un rayon tel que ceci correspond à dans la zone inversée où décroit. Le raccordement avec l'expression extérieure pour impose pour ces notations : . • On constate alors que l'ajustement de est impossible : quel que soit la pression calculée “initialement” (avant le début de l'expansion) tend vers pour la limite intérieure . On peut représenter l'exemple pour ( pour un mouvement vers l'extérieur dans la zone inversée), la pression est raisonnablement non ultra-relativiste ( ), ce qui justifierait la modélisation simplifiée. ![]() • De façon générale, le champ de “pesanteur” pousse plus la couche plus intérieure, causant une surpression dans l'épaisseur intermédiaire dont l'effet est de ralentir la précédente et d'augmenter l'accélération de la couche externe (limitée par l'inertie). Cet effet est renforcé dans la configuration géométrique étudiée ici : la diminution de correspond à un “étranglement” dont il faut forcer la traversée. ![]() • Mais un autre effet s'ajoute en relativité générale : la surpression cause une diminution du champ, tendant à diminuer la surpression, donc à moins diminuer le champ... La convergence de cette influence réciproque, non évidente, aboutit dans l'exemple étudié aux courbes représentées ci-avant. Le champ montre effectivement une diminution (le terme inertiel qui s'y ajoute, nettement plus faible dans cette partie, n'y change rien qualitativement), mais celle-ci est insuffisante pour retenir la couche interne, ce qui y nécessiterait une pression encore plus faible, que l'intégration numérique calcule négative (donc non physique). • Peut-on ainsi faire l'hypothèse que la couche sous-jacente soit accélérée sans compression ? Dans ce cas la relation déduite de l'uniformité du débit (par incompressibilité) devrait être remplacée par une diminution de l'énergie volumique en conséquence (le modèle simplifié avec masse volumique uniforme ne peut pas s'appliquer). Outre la complexité des calculs pour raccorder les deux cas, il y a un problème essentiel : la pression s'annule au delà de la limite de la zone où cela “devrait” causer l'expansion ; le modèle est inacceptable. • On peut alors se demander si une modélisation ultra-relativiste donnerait des résultats plus plausibles en permettant des valeurs plus grandes de . Ceci est a priori très improbable, puisque l'essentiel des problèmes rencontrés vient des zones de faible pression, mais on peut vérifier qu'une étude analogue avec une équation d'état : , en notant : , aboutit pour à des résultats qualitativement équivalents. ![]() • Il est clair que ces modélisations “simplistes” sont trop peu efficaces ; toutefois, sans l'exclure totalement, cela suggère que l'existence de “bulles d'espace” associées à une inversion de est très improbable (selon ce modèle, la couche extérieure serait ainsi éjectée en supernova, faisant évoluer dans le sens d'une “ouverture de la bulle”, jusqu'à sa disparition une fois l'excès de matière complètement éjecté). |