| • On raisonne en partant de la variation
; cela étant vrai pour toute surface (bordée par le
contour étudié), on peut se ramener à l'étude sur une
surface infinitésimale (associée à un contour infinitésimal) :
. • On peut considérer, pour un scalaire : ;◊ remarque : pour factoriser , alors qu'on envisage les variations de ce vecteur, il est indispensable de se ramener à une variation infinitésimale, dans la limite où les termes du second ordre peuvent être négligés. |
| 1. | • Le mouvement d'un point matériel soumis uniquement à l'effet de la gravitation est décrit par l'équation : . |
| 2.a. | • Pour décrire le mouvement de deux points
matériels proches, on peut comparer les équations :;• La différence, étudiée au premier ordre pour (petit), peut s'écrire : . |
| 2.b. | • On peut considérer :;• Compte tenu de : , ceci donne : • Compte tenu de : , ceci donne : • En réorganisant les termes, on obtient finalement : . ◊ remarque : l'effet est donc observé si et seulement si l'espace est “courbé” par les effets de la gravitation. |
| 1. | • En exprimant la connexion affine
à l'aide des dérivées du tenseur métrique, on obtient :; |
| 2.a. | • On peut considérer :
;
. • Par ailleurs : ; donc : . • Finalement : . |
| 2.b. | • On obtient en substituant :;. |
| 1. | • La relation :
implique en particulier :
. • Par ailleurs, la matrice inverse de peut s'écrire en fonction du déterminant et des mineurs des . Ainsi : . • On obtient donc finalement : . |
| 2. | • En partant de l'expression :
, on peut considérer :; ;• Ainsi, le tenseur de Ricci peut s'écrire : . |
| 1. | • On peut considérer :(dans le vide) ; |
| 2.a. | • On peut considérer :◊ remarque : par antisymétrie, la relation (faisant partie des équations de Maxwell) peut s'écrire avec les dérivées simples, donc elle découle simplement de celle en relativité restreinte. |
| 2.b. | • On peut considérer :.• Puisque et , le premier et le troisième termes donnent : ;• Par ailleurs : . • Enfin, compte tenu de (d'après permutations ) : ;◊ remarque : on vérifie l'antisymétrie ; en outre seule une partie antisymétrique peut donner un produit non nul avec (l'écriture avec antisymétrique n'est pas indispensable mais elle simplifie). • Puisque la relation (covariante) est valable en relativité restreinte (où les dérivées permutent), elle semble devoir être valable aussi en relativité générale... même si ce n'est pas évident... • Un doute peut toutefois subsister, car les termes supplémentaires apparaissant ici ont eux aussi une forme covariante ; or, s'ils sont nuls dans un espace plat pour , il n'est pas évident qu'ils le soient dans un espace courbe. |
| 2.c. | • On peut considérer :
. • Puisque dans le vide mais aussi , on peut écrire (et de même pour le second terme) : . • Au total, compte tenu de (d'après permutations ) on obtient : .• Il est intéressant de constater que le terme obtenu par un calcul précédent n'apparait pas ici, ce qui semble indiquer qu'il est nul, alors que cela n'a rien d'évident. • Puisque la relation (covariante) est valable en relativité restreinte (où les dérivées permutent), elle semble devoir être valable aussi en relativité générale... Cela n'a rien d'évident, mais il est tout aussi possible que le terme soit lui aussi nul... |
| • La loi de conservation du tenseur
d'énergie-impulsion peut s'écrire :
, avec pour un fluide :
. • Ceci peut s'écrire : . • Puisque la seule composante non nulle de est , l'indépendance du cas statique par rapport au temps permet de simplifier : . • On peut utiliser : ;• Compte tenu de : , on obtient (pour les composantes non nulles) : .• Par comparaison à la loi non relativiste, ceci revient à considérer la force volumique de gravitation comme décrite par le produit :
|
| • La limite non relativiste correspond à :
; si on suppose
négligeable (par rapport à
), on peut donc considérer :
. • L'approximation du champ faible correspond à : ; ainsi : ; ; ; .• Pour des champs faibles, selon un système de coordonnées asymptotiquement minkowskien, on peut négliger les termes quadratiques du tenseur de courbure : avec .• Ainsi, puisque les dérivées temporelles sont nulles pour le cas statique : ; .• La condition limite impose donc . |
| 1.a. | • Les équations du champ de gravitation peuvent s'écrire :
, mais cela implique :
. • Ainsi : . |
| 1.b. | • Si on suppose que cette dernière forme est l'équation
fondamentale, on ne peut rien en déduire directement sur la relation entre
et
(on obtient
). • Par contre, l'identité de Bianchi implique : , donc : . • Compte tenu de : , on obtient : donc : . |
| 1.c. | • On obtient ainsi en intégrant :
, où
est une constante d'intégration (généralement nommée “constante cosmologique”). • En reportant dans l'équation précédente, peut généraliser les équations sous la forme : . |
| 2. | • Le terme “cosmologique” correspond à ajouter à
l'énergie-impulsion “usuelle” une contribution de la forme :
. • En comparant à l'expression générale , on constate que ceci décrit un (hypothétique) fluide parfait dont la pression serait négative : et dont l'énergie volumique équivalente (“densité d'énergie du vide”) serait : . |
| 1. | • Si on souhaite que le terme “classiquement” avec coefficient apparaisse avec coefficient ; on choisit la forme : . |
| 2. | • En notant ici encore :
les termes de dérivées secondes de l'équation d'Einstein
(dans la forme souhaitée) correspondent à :
. On doit alors faire passer dans l'autre membre :
; il faudrait donc pouvoir interpréter ces termes comme :
. • On peut poser pour simplifier : ; ainsi : . • En reportant dans l'équation d'Einstein, l'interprétation souhaitée impose ainsi : ; donc : ;• Ainsi le choix (semblant arbitraire) des coefficients dans l'écriture de l'équation d'Einstein ne change pas l'expression de . |
| 1.a. | • La métrique du référentiel initial peut s'écrire :
. • On décrit une rotation uniforme à la vitesse angulaire par un simple changement de repérage : . Ceci donne : . |
| 1.b. | • Pour synchroniser les horloges en deux points voisins
et
, on peut émettre un signal en
et le “renvoyer” dès son arrivée en
. On peut alors considérer comme synchrones l'indication de l'horloge en
, à l'instant du passage du signal, avec celle de l'horloge en
au milieu de l'intervalle. • Des événements simultanés en et sont alors décalés : . Dans le cas considéré ici : . • La synchronisation des horloges de proche en proche ne permet alors pas de synchroniser dans tout l'espace : l'intégrale sur un contour fermé n'est pas forcément nulle. Par exemple pour un cercle de rayon et d'axe , la “combinaison” de avec , défini modulo , implique pour la variable temporelle une ambiguïté modulo . |
| 1.c. | • Les composantes et dépendent de ; on peut donc (en principe) imaginer qu'un changement de coordonnées dépendant de puisse faire intervenir des contributions qui compensent les termes non diagonaux. On peut par exemple penser à une rotation à vitesse non nécessairement uniforme, mais la recherche d'une telle transformation (extrêmement improbable) n'est pas simple par cette approche. |
| 2.a. | • Pour une métrique de la forme :
, on obtient :; ; ; ; |
| 2.b. | • On en déduit les équations du champ de
gravitation qui, dans le vide, correspondent à :
; en simplifiant :() ; |
| 2.c. | • La loi de la statique des fluides peut s'écrire :
; la grandeur
y tient un rôle équivalent au champ de gravitation classique. Dans le
cas d'un effet centrifuge, il faudrait donc une limite correspondant à :
. • L'intégration donne : ; avec sur l'axe, c'est effectivement ce qu'on obtient dans la question précédente. |
| 2.d. | • La troisième équation donne :
; donc d'après les conditions sur l'axe :
. • La combinaison avec la quatrième équation donne : , puis : . • Une seconde intégration donne : ; donc d'après les conditions sur l'axe : ; . • Le report dans la troisième équation donne : . • Les deux premières équations se simplifient par ailleurs : ; .• La comparaison donne : ; donc d'après les conditions sur l'axe : . Ainsi finalement : . ◊ remarque : si on utilise dans les deux premières équations, elles deviennent équivalentes à : ; on en déduit : , puis (comme pour ). • Il apparaît que, à part pour le référentiel d'inertie considéré initialement, il n'existe aucune métrique diagonale respectant les conditions requises (ce qui interdit toute synchronisation globale des horloges dans l'ensemble du référentiel). |
• On peut partir de l'expression du tenseur de Ricci :.• Le premier terme du second ordre peut s'écrire : .• On peut alors considérer : ;• Ceci donne en regroupant : .• Le deuxième terme du second ordre peut s'écrire : .• On peut alors considérer : ;• Ceci donne en regroupant : .• Ainsi au total on peut définir de la forme souhaitée, avec une constante multiplicative pour faire correspondre les unités (ce qui n'empêche pas de raisonner avec ) : ; |
• Quand on fait varier le “potentiel”
, la variation de l'action correspond à :.• Le second terme peut s'écrire : • Or le quadrivecteur a un flux nul à travers l'hyper-surface qui “borde” le quadri-volume d'intégration, puisque les variations s'y annulent. D'après le théorème d'Ostrogradski, l'intégrale de sa divergence est nulle : .. • On peut alors simplifier : . • Ainsi l'extremum impose les relations d'Euler-Lagrange : . |
| 1.a. | • Puisque les
ne sont pas des tenseurs, on peut proposer de justifier (L. Landau)
que les variations
sont tensorielles en considérant que
représente la variation de
lors d'un transport parallèle infinitésimal (pour une métrique donnée). Ainsi
est la différence des variations de
, avec ou sans variation de la métrique. • Les différences de vecteurs en un point donné, tant avant qu'après transport parallèle, étant des vecteurs, il semble que est un vecteur et est un tenseur. • Ce raisonnement comporte toutefois une ambiguïté : si la métrique n'est pas la même, rien de dit qu'on puisse simplement comparer, au point après transport parallèle, les vecteurs des espaces tangents pour les deux métriques. C'est au même point, mais ce n'est a priori pas le même espace tangent : il pourrait y avoir autant de différence entre ces deux espaces tangents qu'il y en a entre ceux avant et après transport parallèle. Si la différence est du second ordre (c'est le cas), on peut la négliger, mais ça n'apparait pas ici. |
| 1.b. | • Il semble préférable (S. Weinberg) de développer les
pour les ré-exprimer en fonction de tenseurs :;• On peut ici encore se demander (dans l'avant dernière ligne) quels utiliser puisque les par lesquels ils sont multipliés sont des variations entre les deux métriques. Mais si on modifie au premier ordre il est ici évident que la correction sur le produit est du second ordre, donc négligeable. • Ainsi est un tenseur. |
| 2. | • La variation du tenseur de Ricci est un
tenseur, donc pour simplifier on peut calculer la calculer
dans un référentiel d'inertie (où les
sont nuls). Cela n'est possible que parce que les variations
sont tensorielles. • En raisonnant dans un référentiel d'inertie : ;• Cette dernière expression est valable dans un référentiel quelconque, ainsi : est un vecteur ;• Dans l'action du champ gravitationnel, la contribution du tenseur de Ricci se ramène à une intégrale sur une hypersurface à l'infini, où les variations sont nulles, donc cette contribution est nulle : . |
| 1.a. | • Pour obtenir un “scalaire”
, on est amené à imposer trois contractions d'indices parmi
six positions. Une représentation graphique par deux
borniers triples peut aider un comptage méthodique ; chaque
bornier a une position 1 “unique” et une paire de positions
2-3 équivalentes par symétrie. Une fois placées les deux
premières connexions, la troisième est imposée (inutile de
la représenter). • On peut considérer les configurations sans connexions “internes” :
• On peut considérer les configurations avec connexions “internes” ; il ne peut y en avoir qu'une par bornier ; s'il y en a une sur un bornier, il n'y reste plus qu'une position, donc il y a aussi une connexion interne sur l'autre bornier :
|
||||||||||||||||
| 1.b. | • La combinaison utilisée pour l'expression équivalente à correspond à [(1b) − (2c)]. |
| 2.a1a. | • On peut calculer la variation de cette partie de l'action :; ;• Les contributions des dérivées interviennent par des termes qui peuvent se simplifier : • Le premier des deux termes peut s'écrire et se ramène à une intégrale sur une hypersurface à la limite du système, où les variations sont nulles.. • On obtient ainsi : • On peut ensuite décomposer les termes : ;• Parmi les simplifications, on peut éliminer le terme antisymétrique dont le produit par symétrique est identiquement nul. • On peut alors écrire : avec : . |
| 2.a1b. | • On applique la même méthode pour
. • On obtient ainsi : • On peut ensuite décomposer les termes : ;• On peut alors écrire : avec : . |
| 2.a2a. | • On applique la même méthode pour
. • On obtient ainsi : • On peut ensuite décomposer les termes : • Parmi les simplifications, on peut éliminer les termes antisymétriques, dont le produit par symétrique est identiquement nul : ; .;; • On peut alors écrire : avec : . |
| 2.a2b. | • On applique la même méthode pour
. • On obtient ainsi : • On peut ensuite décomposer les termes : ;• Parmi les simplifications, on peut éliminer le terme antisymétrique, dont le produit par symétrique est identiquement nul : . • On peut alors écrire : avec : . |
| 2.a2c. | • On applique la même méthode pour
. • On obtient ainsi : • On peut ensuite décomposer les termes : • Parmi les simplifications, on peut éliminer les termes antisymétriques dont le produit par symétrique est identiquement nul :; ; ;• On peut alors écrire : avec : . |
| 2.b. | • La combinaison
correspond à :. |
| 2.c. | • Les autres termes ne donnent aucune combinaison évidente correspondant à un tenseur. En particulier, les termes avec en facteur donnent une combinaison contenant une contribution proportionnelle à , mais il s'y ajoute des termes qu'on ne peut pas associer de façon cohérente. |
| 1. | • Pour étudier l'effet d'une transformation infinitésimale
, on peut ici omettre les variations des variables matérielles
(positions des particules) et
(quadri-potentiel électromagnétique) puisque ces termes ne
font pas varier l'action (conformément aux équations d'Euler-Lagrange). • De même, une telle “transformation de jauge” fait varier mais ne fait pas varier la partie gravitationnelle de l'action. • Dans une telle transformation : ;• Mais pour exprimer et l'inclure dans une intégrale sur , il faut utiliser : ; ;◊ remarque : pour calculer on s'est ramené à comparer deux fonctions des mêmes variables ; s'il s'agissait d'intégrer sur on pourrait renommer les variables muettes, ce qui donnerait ainsi une intégration de sur , mais ici on regroupe en facteur de calculé en , donc on ne peut pas ignorer la différence ; si on négligeait le terme correspondant, le résultat qu'on obtiendrait pour ne serait d'ailleurs pas un tenseur. |
| 2.a. | • On peut dire que les quatre arbitraires
dans les coordonnées correspondent pour la métrique à des
variations “orthogonales” au tenseur
: cela impose des relations entre les différentes
coordonnées de ce tenseur, mais cela n'impose pas sa nullité. • Si au contraire on considérait des quelconques, cela ferait aussi varier le terme gravitationnel de l'action et on obtiendrait bien une quantité nulle : (correspondant à l'équation d'Einstein). |
| 2.b. | • Compte tenu de
et de la symétrie de
, on peut écrire :;• On obtient donc : . • En considérant pour arbitraire on en déduit : . |
| 1.a. | • Avec
on obtient :;• Ainsi l'expression correspond à : ◊ remarque : on constate que les trois premiers termes ne sont pas symétriques, donc l'expression ne permet pas ainsi d'en déduire simplement une description du moment cinétique ; en effet, contrairement au cas analogue pour l'électromagnétisme, il n'est pas évident de trouver comment modifier pour symétriser (il ne suffit pas de symétriser mathématiquement, ce qui peut d'ailleurs se faire de plusieurs façons, il faut aussi justifier que ça laisse invariant le quadrivecteur énergie-impulsion qui s'en déduit).. |
| 1.b. | • Cette expression ressemble au pseudo-tenseur
déduit de la partie “dérivées premières” du tenseur d'Einstein :
; outre la différence de coefficient pour les derniers termes, on constate
la présence de trois premiers termes supplémentaires non symétriques. • À moins qu'on puisse démontrer que l'effet global de ces deux différences donne une contribution nulle au quadrivecteur énergie-impulsion qui s'en déduit, un rapprochement semble difficile. |
| 2. | • La méthode donnant directement symétrique pour l'électromagnétisme donne ici par construction les équations d'Euler-Lagrange, donc . |