ÉQUATIONS DU CHAMP DE GRAVITATION - exercices
Transport parallèle le long d'un contour fermé
• En utilisant le fait que
est un scalaire, retrouver l'expression de la variation
lors d'un transport parallèle selon un contour fermé, par comparaison à
supposé connu.
Déviation géodésique
1.
• Rappeler l'équation du mouvement d'un point matériel (de position
) soumis uniquement à l'effet de la gravitation.
2.
• Les effets de la gravitation sont tels qu'il est toujours possible
de choisir en chaque point un référentiel d'inertie (en “chute libre”)
tel que tout effet gravitationnel disparaisse en ce point.
• Toutefois, pour deux points matériels voisins, les référentiels d'inertie
associés diffèrent un peu : il reste donc possible de détecter l'effet de
la pesanteur en étudiant ces différences.
a) En considérant deux points matériels très proches, en
et
, montrer que l'équation d'évolution de l'écart
peut s'écrire :
.
b) Justifier que ceci peut s'écrire à l'aide du tenseur de courbure :
.
Propriétés du tenseur de Riemann
1.
• En exprimant la connexion affine
à l'aide des dérivées du tenseur métrique, montrer que :
.
2.
a) Montrer que :
.
b) En déduire :
.
Propriétés du tenseur de Ricci
1.
• Montrer que :
.
2.
• En déduire que le tenseur de Ricci peut s'écrire :
.
Ondes électromagnétiques dans le vide
1.
• Montrer qu'on retrouve la même équation de
propagation qu'en relativité restreinte :
.
2.
a) À l'aide des symétries du tenseur de Riemann, retrouver la relation :
.
b) D'après la définition de
, retrouve-t-on de même l'équation de propagation :
? Commenter.
c) En repartant de l'équation de Maxwell précédente, retrouve-t-on
de même l'équation de propagation ? Commenter.
Statique des fluides
• À partir de la loi de conservation du tenseur d'énergie-impulsion,
établir et interpréter la loi de la statique des fluides
soumis uniquement à la gravitation.
Équations du champ de gravitation
• On cherche les équations du champ de gravitation sous la forme
, avec un tenseur de la forme :
. Montrer que la condition limite
impose
.
Constante cosmologique
1.
a) Montrer que des équations du champ de gravitation peuvent s'écrire
à partir des tenseurs de trace nulle :
.
b) Supposant que les propriétés fondamentales du champ de gravitation
soient celles décrites par cette dernière formulation, montrer que l'identité
de Bianchi implique alors :
.
c) En déduire qu'on peut généraliser les équations sous la forme :
, où
est une “constante cosmologique”.
2.
• Montrer que le terme “cosmologique” décrit un (hypothétique)
fluide parfait ; calculer la masse volumique et la pression correspondantes.
Énergie-impulsion du champ de gravitation
1.
• Les équations d'Einstein peuvent s'écrire (α) :
, mais aussi (entre autres) sous la forme (β) :
. Déterminer la forme (γ) des équations telle que le membre de gauche soit :
.
2.
• En se basant sur la forme (α), on peut réinterpréter la partie
“dérivées premières” du membre de gauche comme associée à un
pseudo-tenseur énergie-impulsion
du champ gravitationnel. Déterminer l'expression analogue
obtenue de même en partant de la forme (γ).
Référentiel en rotation
• On considère un espace plat correspondant à un référentiel d'inertie
(référentiel “galiléen”) ; on se propose d'utiliser les méthodes de la relativité
générale pour chercher comment décrire un référentiel en rotation uniforme par
rapport au précédent. On raisonne en coordonnées cylindriques autour de l'axe de rotation
.
◊ remarque : un référentiel étant défini par rapport à des objets physiques,
qui ne peuvent pas se déplacer plus vite que
par rapport au référentiel galiléen, une telle rotation est forcément
limitée à un voisinage restreint de l'axe.
1.
a) Montrer qu'un simple changement de repérage
fait apparaître dans la métrique un terme non diagonal de la forme
.
b) Montrer que ce genre de terme non diagonal complique
la synchronisation des horloges.
c) Expliquer pourquoi la dépendance par rapport à la variable radiale
pourrait (en principe) éventuellement permettre d'éliminer les termes non
diagonaux de la métrique.
2.
• On considère un espace “vide” décrit par une métrique cylindrique de la forme :
.
a) Déterminer la connexion affine en choisissant
.
b) En déduire les équations du champ de gravitation.
c) Exprimer la limite au voisinage de l'axe qui correspondrait
à un champ centrifuge classique.
d) Chercher s'il existe des solutions redonnant sur l'axe
:
;
;
. Conclure.
Densité lagrangienne du champ de gravitation
• Pour déduire les équations du champ gravitationnel par une
méthode variationnelle, on souhaite déterminer l'action correspondante,
de la forme :
avec une densité lagrangienne scalaire
, intégrée sur
. La quantité
semble convenir, mais cette expression contient aussi des termes du second ordre
.
• Montrer qu'il existe une grandeur
(seulement “pseudo” scalaire) ne contenant que des termes du premier
ordre, mais donnant par variation une expression correctement tensorielle.
Équations d'Euler-Lagrange pour le champ de gravitation
• Exprimer les équations d'Euler-Lagrange en fonction de la densité lagrangienne
pour le champ de gravitation.
Variation de l'action du champ de gravitation
1.
a) Les
ne sont pas des tenseurs, mais les variations
sont des tenseurs. Pour le montrer, on se propose de comparer les variations
des modifications d'un vecteur
par transport parallèle, lorsqu'on varie la métrique. Commenter.
b) Une autre méthode consiste à développer les
pour les ré-exprimer en fonction de tenseurs associés aux
. Commenter.
2.
• La variation de l'action gravitationnelle contient un terme :
. Montrer que cette contribution du tenseur de Ricci est nulle.
Variation de l'action du champ de gravitation
1. • On peut exprimer l'action en fonction des
et des
(ou des
) :
.
a) On souhaite pour
utiliser des combinaisons quadratiques de la forme
; en dresser une liste et les numéroter.
b) Préciser à quelle(s) combinaison(s) correspond l'expression
généralement décrire comme équivalente à
.
2.
a) Comparer les “parties champ” de l'équation du champ gravitationnel
respectivement déduites de chacune des combinaisons précédentes.
b) Vérifier que la combinaison considérée à la question (1b) donne :
(tenseur d'Einstein).
c) Peut-on obtenir une grandeur tensorielle (symétrique) analogue
en combinant les autres termes ?
Énergie-impulsion “matérielle”
• Pour obtenir une expression symétrique du tenseur énergie impulsion
de la matière (et du champ électromagnétique), on peut considérer la
variation de l'action dans une transformation infinitésimale des coordonnées :
; on se limite toutefois ici à des variations laissant
invariant l'espace-temps (champ gravitationnel), c'est à dire
respectant l'équation d'Einstein :
.
◊ remarque : cela est possible car la résolution de ces équations laisse
subsister quatre arbitraires sur les coordonnées ; il s'agit d'une
“transformation de jauge”, laissant invariant l'espace-temps.
• Une telle transformation impose toutefois une variation de la métrique,
donc pour la partie “matérielle” de l'action :
(comme pour toute variation, plus générale, de la métrique).
1.
• Déterminer les variations
correspondant à cette transformation.
2.
• Dans les conditions particulières étudiées, l'action étant un scalaire
ne varie pas ; mais la partie gravitationnelle de l'action ne varie pas
(espace-temps invariant) ; on peut donc considérer que la partie
“matérielle” de l'action est constante.
a) Justifier que cela n'impose pas
.
b) En déduire la conservation de l'énergie impulsion :
.
Énergie-impulsion du champ de gravitation
1.
a) Déterminer l'énergie-impulsion du champ de gravitation d'après
avec la densité lagrangienne
.
b) Comparer cette expression à celle du pseudo-tenseur énergie-impulsion
du champ gravitationnel, correspondant à la partie “dérivées premières” du
tenseur d'Einstein
.
2.
• La forme précédente du tenseur énergie impulsion, analogue à celle
utilisée pour l'électromagnétisme, n'est pas symétrique ; or, il existe
pour l'électromagnétisme une méthode (basée sur les variations de la
métrique) donnant une expression équivalente symétrique. Qu'obtient-on
en appliquant cette méthode symétrique au champ gravitationnel ?