| 1.a. | • On peut écrire : donc . Le minimum (dérivée nulle) pour doit correspondre à ; ainsi . |
| 1.b. | • On obtient directement :
; . On
constate que le changement de signe de est
évité. • Par ailleurs : donc : . On constate qu'en outre la divergence de est évitée. |
| 2.a. | • On peut écrire : donc . La limite à l'infini doit correspondre à , donc ; c'est à dire . |
| 2.b. | • La relation précédente donne
on obtient directement :
. • Par ailleurs : donc : . • On constate que la divergence de pour est évitée, mais qu'il semble apparaitre une autre divergence pour . Cette limite correspond toutefois à (et en coordonnée “isotrope”), on peut donc considérer qu'elle ne peut pas être dépassée ; elle redonne d'ailleurs . |
| 1.a. | • La distance spatiale
correspond dans ce cas à :
. • On peut intégrer à l'aide de la variable ; ainsi : ; . • Une décomposition en fraction rationnelles simples donne : ; ceci correspond à : . |
| 1.b. | • pour la variable n'est plus du genre espace, donc le calcul d'une “longueur” ainsi définie (complexe ?) est a priori dépourvu de signification (il faudrait en définir une généralisation). |
| 2.a. | • La distance spatiale
correspond dans ce cas à : . • On obtient alors : . |
| 2.b. | • En substituant
avec par ailleurs
, on peut vérifier (après une simplification un peu
laborieuse) qu'on retrouve :
. ◊ remarque : avec et avec . |
|
![]() |
• Les divergences apparentes de cette
première sorte sont aisément compensées : il suffit
d'utiliser la variable “recentrée”
et la métrique non divergente :
|
|
![]() |
| 2.c. | • La divergence pour
n'est qu'apparente (il ne s'agit ici encore que d'un
comportement limite découlant du choix de la variable
),
mais cette seconde sorte de divergence ne peut pas être
simplement compensée. Si, par résolution d'équations liées
aux propriétés de l'espace, on obtient la métrique en
fonction de
,
alors on ne dispose d'aucune information pour savoir comment
la prolonger pour
et/ou
. • Considérons en particulier un point matériel (isolé) en mouvement rectiligne uniforme vers l'origine : . Lorsque ce mobile dépasse la limite , si on raisonne avec puis qu'on utilise la relation , il semble “rebondir” sur la limite . • Si on raisonne avec et (en se limitant au mouvement radial) on obtient :
• Les équations du mouvement peuvent s'écrire : ; ainsi et on peut paramétrer par le temps : . • On obtient ainsi : , puis : ; , tout à fait compatible avec et . • Puisque pour , l'accélération apparente (centrifuge) restant finie, elle est telle que le point semble “rebondir” sur la singularité pour , or (faute d'indication contraire) on peut croire à tort qu'il s'agit d'un rebond réel. Pour retrouver la fin de la décroissance de (jusqu'à l'origine), il faudrait en effet utiliser après le “rebond” : et , ce qu'on n'a pas a priori de raison de soupçonner. Donc, même s'il y a en principe “invariance relativiste”, on ne peut tout de même pas utiliser sans précaution n'importe quelles coordonnées (en particulier, l'interprétation de la variable isotrope n'est pas évidente). |
| 1. | • La limite correspond à (en coordonnées “classiques”) de l'autre côté de l'horizon, pour laquelle . Un déplacement infini est alors représenté par une variation finie de , donc diverge (comme ). |
| 2. | • On obtient dans ce cas
et
divergent pour . • Ceci correspond aussi à et un déplacement donné correspond dans ces conditions à une variation infiniment plus petite. Cela n'empêche toutefois pas le changement de signe puisque ; en outre, il n'y a pas d'ambiguïté de signe puisque . ◊ remarque : il n'y a pas plus d'ambiguïté pour l'expression quadratique . |
| 3.a. | • On obtient dans ce cas
et
divergent pour
. Les deux signes possibles sont associés aux deux
sens de variation de part et d'autre de l'extremum
pour . • Ceci correspond aussi à et un déplacement donné correspond dans ces conditions à une variation infiniment plus petite. Cela empêche en outre le changement de signe de puisque change de signe et impose un extremum ; par contre, il n'y a pas de problème de signe sous la racine puisque . • Au contraire, il apparait une ambiguïté de signe pour l'expression quadratique que l'on peut être tenté d'écrire , masquant ainsi l'impossibilité de et suggérant que dans ce cas la variable deviendrait du genre temps. |
| 3.b. | • La variable
“classique” de Schwarzschild présente ce type de difficulté
pour
, avec
que l'on peut envisager d'écrire
. • En pratique, il peut aussi sembler mieux de considérer au delà de l'horizon (les valeurs n'existant pas dans ces conditions ; l'interprétation de la variable “classique” n'est pas évidente). |
| 1.a. | • La métrique “isotrope”, limitée au
mouvement radial, s'écrit :
. On en déduit les équations du mouvement géodésique
(avec les dérivations par rapport à
) :
|
||
| 1.b. | • En posant
, la première équation peut s'écrire :
; on en déduit
. • Pour un point matériel initialement immobile : ; ; ; finalement : . • Le résultat de l'autre équation peut être obtenu plus simplement en reportant l'expression de dans la métrique : , donc : et finalement : . |
| 2.a. | • La durée locale, mesurée par un observateur
immobile, est telle que :
, c'est à dire :
. • La distance parcourue est : (on considère un mouvement centripète). |
||
| 2.b. | • La vitesse (en norme) est donc
:
. • On constate que la vitesse de chute tend vers quand ; c'est aussi ce qu'on obtient avec la variable “classique” : conformément à l'invariance relativiste, le résultat est effectivement le même tant que les coordonnées utilisées ne sont pas inadaptées. • Si on envisage alors que le point continue son mouvement au delà de cette limite, on constate que s'annule puis redevient positif : sous l'effet de ce qui devrait être l'attraction de l'astre, la vitesse diminue ! ◊ remarque : il s'agit ici simplement d'une situation où la courbure de l'espace est telle que l'attraction est dans l'autre sens (apparaissant ainsi comme une répulsion) ; il serait inapproprié de nommer cet effet “anti-gravité” puisqu'un tel phénomène (s'il existait) correspondrait plutôt à une équation du type : (l'énergie courbant l'espace de façon opposée).
• Si on admet qu'il existe un modèle limite pour un astre “ponctuel”, l'interprétation physique la plus plausible semblerait celle d'admettre que le point matériel est passé de l'autre côté de l'astre attracteur : l'origine ne correspondant pas à mais à (selon L.S. Abrams). • D'un autre point de vue, pour un astre non “ponctuel” tel que l'horizon soit extérieur, la matière en surface serait éjectée par une force de gravitation orientée vers l'extérieur. Ceci peut être visualisé en fonction de la distance radiale : l'augmentation du “potentiel” pour les faibles distances correspond à une force répulsive. |
| 1.a. | • La métrique “classique”, limitée au
mouvement radial, s'écrit : . On en
déduit les équations du mouvement géodésique (avec les
dérivations par rapport à
) :
|
||
| 1.b. | • En posant
, la première équation peut s'écrire :
; on en déduit
. • Pour un point matériel initialement immobile : ; ; ; finalement : . • En posant , la deuxième équation peut s'écrire, compte tenu de :
◊ remarque : ceci peut être déduit plus simplement en reportant l'expression de dans la métrique. |
| 2.a. | • La durée locale, mesurée par un observateur
immobile, est telle que :
, c'est à dire :
. • La distance parcourue est : (on considère un mouvement centripète). |
||
| 2.b. | • La vitesse (en norme) est donc
:
. • On constate que la vitesse de chute tend vers quand . On peut alors se demander s'il est possible que le point continue son mouvement au delà de cette limite ; cela poserait problème pour car deviendrait alors négatif, ce qui correspondrait à . C'est l'hypothèse qui est faite dans l'interprétation “classique”, supposant que c'est le repérage statique qui devient alors inadapté : par rapport à ce dernier importe peu.
• Il faut toutefois aussi considérer l'interprétation “isotrope” : lorsque le mobile se rapprochant de l'astre dépasse la limite, la variable change de sens de variation et augmente. Ainsi redevient positif et, sous l'effet de ce qui devrait être l'attraction de l'astre, le mobile ralentit ! ◊ remarque : l'expression de en fonction de n'est pas modifiée, car de même reste positif et dans ce cas : et . • Ceci montre que, même si la variable “classique” semble parfois incompatible avec “isotrope”, on peut l'utiliser judicieusement comme variable intermédiaire pour en déduire les mêmes résultats qu'avec (ici rien n'implique que l'une des deux soit à proscrire). |
| 3.a. | • Pour un point matériel initialement à la
vitesse centripète (en
norme) :
;
;
; finalement :
. • En reportant l'expression de dans la métrique : ; et finalement : . |
| 3.b. | • La durée locale, mesurée par un observateur
immobile, est telle que :
, c'est à dire :
. • La distance parcourue est : (on considère un mouvement centripète) ; la vitesse (en norme) est donc : . Les conclusions sont analogues. ◊ remarque : la singularité pour est souvent nommée “horizon” ; ce terme est ambigu : un horizon semble “reculer” au fur et à mesure qu'on s'en approche ; il ne s'agit pas plus d'un “horizon” dans l'espace des vitesses, car il ne semble pas plus éloigné quand on s'en approche plus vite (la limite est toujours ). |
| 1. | • En combinant les deux équations, on obtient
:
. • Dans les conditions initiales : en notant . Ceci impose puis finalement : . |
| 2.a. | • On obtient :
;
. • En prenant et comme unités : . Ceci donne une durée de chute infinie quelle que soit la position de départ . ◊ remarque : ces durées sont calculées avec le “temps à l'infini” ; un observateur fixe situé ailleurs mesure des durées plus faibles () mais proportionnelles à celles-ci, donc de même infinies. • Plus précisément, la représentation graphique montre que c'est l'approche finale de la singularité dont la durée est infinie. ![]() |
| 2.b. | • On obtient :
;
. ◊ remarque : la seconde forme est plus pratique pour intégrer avec les conditions initiales pour , sinon on doit jongler pour éviter d'obtenir la solution constante sans intérêt ici. • L'intégration numérique (ici en coordonnées réduites) montre que la durée propre de la chute jusqu'à la singularité est finie. Elle n'est par contre pas simple à interpréter : avec l'hypothèse “isotrope”, il faut ne pas prolonger aux valeurs (en pointillés), mais avec au delà de l'horizon (en tirets). ◊ remarque : le changement de signe discontinu de peut surprendre, bien qu'il soit logique pour rendre compatible le comportement de la variable avec celui de “isotrope” ; il vient du fait qu'au niveau de la singularité s'annule en même temps que (la dérivée y est indéterminée et le passage d'une valeur à une autre n'y est pas contradictoire). ![]() |
| 3.a. | • On obtient (ici sans détailler car
il n'y a pas de simplification) :
|
||
| 3.b. | • On obtient :
. Par changement de coordonnée, on en déduit le
graphique correspondant, plus facile à interpréter (même si
une échelle logarithmique s'impose) : on constate
effectivement l'effet répulsif de la gravitation dans la
zone “intérieure” à la singularité.![]() • Cela pose toutefois un problème expérimental. Si la particule oscille en un temps propre fini, alors en ressortant elle peut à chaque fois interagir avec un observateur fixe extérieur (ou de même intérieur). Or, un tel observateur fixe ne voit pas une particule qui entre et sort périodiquement puisque, s'il en voit une, elle semble provenir du passé infini et met aussi une durée infinie à retomber : peut-il voir plusieurs exemplaires de la même particule faire le trajet de façon décalée ? • Si on suppose valide la relativité générale, ces contradictions suggèrent fortement qu'une telle disposition de la singularité est physiquement impossible (en outre, la force de gravitation répulsive dans la zone intérieure semble difficilement permettre qu'une telle métrique puisse être statique). |
| 1.a. | • Puisque la trajectoire radiale est connue
il suffit d'utiliser la relation
correspondant à :
. • Avec les coordonnées “classiques”, on obtient ainsi (selon l'interprétation “isotrope”) :
|
||
| 1.b. | • On obtient la représentation graphique
ci-après. • On constate (en noir) que, pour un observateur fixe, un photon semble mettre une durée infinie pour atteindre la singularité ; puis (en pointillé rouge) pour un observateur “intérieur”, il semble mettre à nouveau une durée infinie pour rejoindre l'astre créant la singularité. • Les photons peuvent “tout autant” sortir, selon les mêmes courbes (sauf que dans ce cas l'approche de la singularité par l'intérieur est en noir et la partie extérieure en pointillé rouge). ![]() |
| 2.a. | • Avec les coordonnées “isotropes”, on
obtient de même :
|
||
| 2.b. | • On obtient la représentation graphique
suivante.![]() • On constate (en noir) qu'un photon semble mettre une durée infinie pour atteindre la singularité ; il semble mettre ensuite (en pointillé rouge) à nouveau une durée infinie pour rejoindre l'astre intérieur créant la singularité. • Les photons peuvent “tout autant” sortir, selon des courbes analogues, symétriques par rapport à l'axe horizontal. • L'impossibilité de raccorder les deux partie du mouvement peut sembler contradictoire ; en fait la variable nommée n'est pas la même de part et d'autre de la divergence (ou pourrait utiliser des noms différents) : une même valeur de de part et d'autre de la singularité ne correspond pas à un même instant. |
| • En mécanique newtonienne, si on raisonne en
suivant la particule en orbite circulaire, la force
attractive est équilibrée par une force centrifuge. • L'effet décrit par la force centrifuge découle de l'écart du mouvement par rapport aux géodésiques d'espace. Dans un plan, l'écart d'un mouvement circulaire par rapport à la tangente (géodésique rectiligne) est décrit par une force centrifuge (qui tend à éloigner la particule du cercle). L'effet est tout à fait semblable sur la surface d'une sphère pour un mouvement circulaire de rayon modéré. Par contre il est inversé si le rayon du cercle (distance au centre) est assez grand pour que son périmètre redevienne plus petit que celui de la sphère : la force “centrifuge” devient “centripète”.
• Dans le cas de la métrique de Schwarzschild avec l'interprétation “isotrope”, une inversion analogue se produit pour : la “force” de gravitation (interprétée comme un effet inertiel en relativité générale) semble répulsive. |
| 1. |
• Pour la chute :
. • Ainsi (avec comme unité) : . • En décomposant : on peut écrire :
• On obtient ainsi : . • En passant par on obtient : . ◊ remarque : dans ce terme on choisit la dérivée du polynôme du radical, divisée par la racine carrée de son discriminant (astuce “classique”, mais on peut retrouver par tâtonnement). • Pour , on peut par ailleurs passer par , donnant :
• Pour , on peut alors de même utiliser , donnant :
• Au total : . • On veut que corresponde au passage par :
|
| 2. | • On obtient les variations suivantes (avec
asymptotes pour
) pour quelques valeurs de .![]() |
| 1. | • Puisque la trajectoire radiale est connue
il suffit d'utiliser la relation
correspondant à :
. • Avec les coordonnées “classiques”, on obtient ainsi (selon l'interprétation “classique”) :
|
| 2. | • On obtient la représentation graphique
ci-après. • On constate (en noir) qu'un photon semble mettre une durée infinie pour atteindre la singularité ; il semble mettre ensuite (en pointillé rouge) à nouveau une durée infinie pour rejoindre l'astre intérieur créant la singularité. • Les photons peuvent “tout autant” sortir, selon des courbes analogues, symétriques par rapport à l'axe horizontal. ![]() |