| 1. | • Pour les régions
on peut utiliser le fait que l'axe
correspond à
et on applique la même méthode que pour la métrique de
Novikov, avec (en notations réduites) :
|
| 2.a. | • Pour
cette méthode ne fonctionne pas puisqu'il est impossible de
dépasser la limite
pour laquelle
diverge. Elle permet par contre de montrer que
correspond aussi à
(ici on n'a pas l'argument de symétrie par rapport
à
), permettant ensuite un raisonnement avec
. • Pour une valeur constante de , la métrique donne : . • Avec on obtient ; . Donc pour ceci donne : . • Cette méthode avec ne peut toutefois pas dépasser (on ne peut pas partir d'un point sur l'axe avec ). Pour prolonger les courbes au delà, on peut calculer le long de la courbe : . • Pour (a priori non nulle) la métrique donne : . • Mais par ailleurs : , donc : . • Avec (en notations réduites) : ; on obtient ensuite :
• On obtient : (compte tenu de pour ). |
||
| 2.b. | • Pour une valeur constante de la
métrique donne :
• Pour fixé, on procède de même en partant de et . |
• Pour obtenir une représentation équivalente
au diagramme de Novikov (ou de Kruskal-Szekeres), on peut
dessiner deux exemplaires de la famille de courbes de
référence en notations de Schwarzschild.
• On coupe ensuite les deux dessins selon la limite ; . Puis on les superpose et on raccorde la moitié supérieure de la coupure du premier feuillet avec la moitié inférieure de la coupure du second et réciproquement. ◊ remarque : on peut a priori penser qu'il faut pour cela que les deux feuillets se traversent mutuellement, mais il suffit de plier les feuilles pour l'éviter. • On obtient ainsi une représentation équivalente, dans laquelle les croisements intempestifs sont évités. Au lieu de finir sa chute du côté montant (donc dans le sens de , ou , décroissant), le photon dessiné la finit dans le feuillet “côté obscur” où toutes les particules de référence se déplacent en sens inverse (contraire par rapport à de Schwarzschild), donc où elles sont aussi dans le sens de la chute. ◊ remarque : symétriquement de l'autre côté, on obtient une représentation d'un photon qui sort de la région vers la région . • Outre les croisements intempestifs, ceci évite le sens anormal par rapport à ou (dans le sens d'évolution des particules de référence), mais au prix d'imposer un sens anormal par rapport à . |
| 1. | • Pour obtenir une représentation de
Lemaître, le plus simple est de calculer en notations de
Schwarzschild. • La chute verticale depuis avec une vitesse initiale nulle donne : . • Ainsi (avec comme unité) : ; l'intégration donne :
• Les graphiques sont toutefois très étirés en biais à et de ce fait difficiles à interpréter : pour comparer plusieurs courbes, une grande échelle est nécessaire et les détails sont peu visibles. On obtient une représentation plus efficace en inclinant les graphiques : on trace en abscisse ; ainsi les droites deviennent verticales (et les droites , qui étaient verticales, deviennent inclinées à ). On peut ensuite augmenter l'échelle verticale pour éviter l'étirement excessif (ce qui incline un peu plus les droites , ici non représentées). ![]() • En décalant les valeurs de , on peut tracer (en violet) une trajectoire montant jusqu'à , puis redescendant, mais partant de après . On y constate une double intersection avec la trajectoire analogue (en tirets verts) commençant plus tôt (et atteignant son sommet à ). |
| 2. | • Le plus simple est ici encore de calculer
en notations de Schwarzschild, puis de traduire en notations
de Kruskal-Szekeres (équivalentes à celles de Novikov et
plus facilement manipulables). • Ici encore se pose le problème de la représentation très étirée des trajectoires concernées ; on peut le résoudre en choisissant des exemples avec nettement plus proche de . • On peut tracer (en vert) quelques exemples de trajectoires montant jusqu'à (en y passant à ) puis redescendant. ![]() • En décalant les valeurs de , on peut tracer (en violet) une trajectoire montant jusqu'à , puis redescendant, mais partant de après (le mouvement est l'analogue de celui représenté dans le diagramme de Lemaître précédent, mais dans cette représentation l'ordre des positions de pour n'est pas évident). • On y constate une simple intersection avec la trajectoire analogue (en vert) commençant plus tôt et partant de la partie gauche de la région en “remontant” le temps de Schwarzschild. Ceci montre bien comment Kruskal et Szekeres “évitent” les croisements intempestifs en détournant les particules du côté “obscur” du diagramme ; l'interprétation modulo montre en effet le second croisement avec la portion “initiale” correspondante de la trajectoire (en pointillés violets, “remontant” le temps de Kruskal-Szekeres). ◊ remarque : on retrouve alors en outre que l'ordre des deux croisements n'est pas perçu de la même façon par les deux particules. |