DIAGRAMME DE KRUSKAL-SZEKERES - exercices
Discontinuité d'une coordonnée
1. • Dans un plan, on considère une droite
passant par l'origine, décrite en coordonnées polaires
avec
(distance à l'origine) et
.
• Représenter le lieu
des points correspondants sur un graphique cartésien orthonormé,
avec
en abscisse et
en ordonnée. Commenter.
2. • On considère de même un cercle
passant par l'origine, décrit en coordonnées polaires. Représenter
le lieu des points correspondants sur un graphique cartésien.
Commenter.
Métrique d'Eddington-Finkelstein
• Afin d'éviter la
singularité en
de la métrique en coordonnées classiques de
Schwarzschild,
avec
et
,
Eddington et Finkelstein ont proposé un changement pour des
coordonnées
telles que les géodésiques radiales “nulles” correspondent :
- dans le cas sortant à :
;
- dans le cas entrant à :
.
☞ remarque : pour
prolonger, on suppose ici
au delà de l'horizon.
1. • Résoudre les équations des
géodésiques radiales.
2. • Exprimer la métrique avec les
notations d'Eddington-Finkelstein pour un mouvement radial.
3. a) Représenter quelques courbes
correspondant à
et/ou
dans le plan des coordonnées
.
b) Préciser les limites
du domaine des coordonnées
“acceptables” (pour la partie
).
Coordonnées de Kruskal-Szekeres et de Lemaître
1. • On considère la même méthode que
celle utilisée pour construire le repérage de Kruskal-Szekeres à
partir des coordonnées d'Eddington-Finkelstein, associées aux
mouvements des photons, mais en l'appliquant aux particules
massives en chute libre radiale avec une vitesse “initiale” nulle
à l'infini.
a) Montrer qu'on peut
définir ainsi deux familles de trajectoires, associées à deux
paramètre (qu'on peut noter
et
)
analogues à ceux d'Eddington-Finkelstein, permettant un repérage
dans le demi-plan
.
b) Exprimer la métrique
en fonction de
et
; commenter.
2. • Pour essayer de simplifier on peut
proposer d'utiliser seulement l'une de ces deux familles de
courbes (celle correspondant à la chute, dont on notera
le paramètre) et de choisir comme seconde variable le temps propre
mesuré le long de la trajectoire.
a) Préciser la
quantité
, le long d'une courbe, en fonction de
et
.
b) Pour un déplacement
quelconque dans le demi-plan
, généraliser le résultat précédent.
c) En déduire
l'expression de la métrique correspondante.
Métrique de Kruskal-Szekeres
• Pour éviter la
singularité en
dans la métrique en coordonnées classiques de
Schwarzschild,
avec
et
, Kruskal
et Szekeres proposent pour
les coordonnées :
;
; région
.
1. a) Représenter quelques courbes
correspondant à
et/ou à
dans le plan des coordonnées
.
b) Établir les
expressions inverses
et
.
c) Représenter quelques
courbes correspondant à
et/ou à
dans le plan des coordonnées
.
2. • Établir l'expression de la métrique
avec les notations de Kruskal-Szekeres.
Représentation de Penrose-Carter
1. a) La représentation de Penrose-Carter
est une anamorphose du diagramme de Kruskal-Szekeres obtenue selon
les relations
et
.
Représenter l'allure des courbes
et
dans le repérage
.
b) On nomme
“transformation conforme” une bijection qui conserve localement
les angles. En particulier si deux familles de courbes sont
orthogonales, alors leurs images sont deux familles de courbes
également orthogonales. Il est parfois indiqué que la
représentation de Penrose-Carter correspond à une transformation
conforme. Considérer les deux familles de courbes
et
ainsi que leurs images par l'anamorphose de Penrose-Carter ;
commenter.
2. • En se limitant à
(région
)
représenter l'allure des courbes
et
dans le repérage
. Considérer les deux familles de
courbes
et
ainsi que leurs images par l'anamorphose de Penrose-Carter ;
commenter.
Métrique de Kruskal-Szekeres
• Pour éviter la
singularité en
dans la métrique en coordonnées classiques de
Schwarzschild,
avec
et
,
Kruskal et Szekeres proposent pour
les coordonnées :
;
; région
.
◊ remarque : on omet la
composante imaginaire de
(“compensée” par les expressions utilisées).
1. a) Représenter quelques courbes
correspondant à
et/ou à
dans le plan des coordonnées
.
b) Établir les
expressions inverses
et
.
c) Représenter quelques
courbes correspondant à
et/ou à
dans le plan des coordonnées
.
2. • Établir l'expression de la métrique
avec les notations de Kruskal-Szekeres.
Représentation de Penrose-Carter
1. • La représentation de Penrose-Carter
est une anamorphose du diagramme de Kruskal-Szekeres obtenue selon
les relations
et
. En
se limitant à
(région
)
représenter l'allure des courbes
et
dans le repérage
.
2. • Exprimer la métrique avec les
notations de Penrose-Carter.
Complétude d'une carte
• On raisonne sur un
espace
correspondant à
avec la métrique eulérienne. Une carte banale peut être obtenue
avec des coordonnées cartésiennes
.
• Pour décrire cet
espace, on utilise d'autres coordonnées cartésiennes définies
par
et
où
est une constante.
• Déterminer le domaine
des valeurs
décrivant
. Préciser s'il peut être utile/nécessaire de compléter cette
représentation.
Complétude d'une carte
1. • Dans un plan, on considère un cercle
passant par l'origine, décrit en coordonnées polaires
“algébriques” avec
et
.
• Représenter le lieu
des points correspondants sur un graphique cartésien orthonormé,
avec
en abscisse et
en ordonnée. Représenter de même le lieu des points décrivant la
tangente au cercle à l'origine. Commenter.
2. • Peut-il être utile/nécessaire de
compléter cette représentation en l'étendant à
?
Complétude d'une carte
• On raisonne sur un
espace
correspondant une surface conique immergée dans
avec la métrique eulérienne. Pour un cône d'angle au sommet
(par rapport à l'axe), une carte banale peut être obtenue
avec des coordonnées polaires
avec
(distance à l'origine) et
.
1. • Dans cet espace, on considère un
cercle passant par l'origine. Représenter le lieu des points
correspondants sur un graphique cartésien orthonormé, avec
en abscisse et
en ordonnée. Représenter de même le lieu des points décrivant la
tangente au cercle à l'origine. Commenter.
2. • Peut-il être utile/nécessaire de
compléter cette représentation en l'étendant à
?
Coordonnées de Kruskal-Szekeres et transformation de Lorentz
1. a) Pour
, montrer que les coordonnées de Kruskal-Szekeres peuvent
être obtenues, à partir des coordonnées “classiques” de
Schwarzschild, par une transformation analogue à une
transformation de Lorentz, avec une vitesse d'entraînement
.
b) Considérer de même
le cas
.
2. • Préciser dans chaque cas les facteurs
intégrants permettant d'obtenir les coordonnées de
Kruskal-Szekeres.
3. • Montrer qu'on peut proposer d'autres
facteurs intégrants permettant d'obtenir une séparation des
variables. Commenter le résultat obtenu.
Repérage de Kruskal-Szekeres et transformation de Lorentz
• Comme celui de
Lemaître, le repérage de Kruskal-Szekeres peut se déduire d'une
transformation de Lorentz. On peut appliquer la transformation de
Lorentz sans problème tant que
, mais la généralisation pour
pose un problème dans la mesure où la variable
devient du
genre temps et la variable
devient du genre espace.
• Dans cette zone
, redéfinir la vitesse d'entraînement du référentiel
comobile en tenant compte des propriété des coordonnées
et
, puis montrer qu'on obtient ainsi la même transformation de
Lemaître (mais avec une autre interprétation) ; commenter les
résultats obtenus.
Coordonnées de Kruskal-Szekeres et de Lemaître
• Comme celles de
Lemaître, les coordonnées de Kruskal-Szekeres peuvent être
obtenues à partir des coordonnées “classiques” de Schwarzschild,
par une transformation analogue à une transformation de Lorentz.
Dans ce cas la vitesse d'entraînement est
fonction du temps.
• Comparer avec
l'expression analogue de Lemaître
fonction de la position spatiale.
Coordonnées de Kruskal-Szekeres et de Lemaître
1. • Pour
et au passage de
(
décroissant) la vitesse d'entraînement du référentiel de
Kruskal-Szekeres par rapport à celui de Schwarzschild est
(avec
comme unité) ; cette quantité diverge puis devient brusquement
positive. Commenter.
2. a) Utiliser la loi théorique de
composition des vitesses pour déterminer la vitesse d'entraînement
du référentiel de Kruskal-Szekeres par rapport à celui de
Lemaître.
b) Recalculer le
changement de référentiel
, puis vérifier qu'on
retrouve le résultat précédent.
c) Pour
, montrer que l'anomalie en
évoquée précédemment n'est qu'apparente.
3. a) Les résultats précédents
permettent-ils de déterminer les limites de la vitesse
d'entraînement, pour
et
(avec dans les deux cas
)
?
b) On peut montrer que
la chute libre de la particule de référence du référentiel de
Lemaître correspond à :
. En déduire les limites de la vitesse d'entraînement,
pour
et
(avec dans les deux cas
).