• Pour
, la transformation de Lorentz (locale) correspond à :
◊ remarque : on raisonne pour ( et ), puis on vérifie que le prolongement est possible. • Ceci donne : ; . On constate que . • La métrique limitée au déplacement radial serait ainsi encore plus simple que celle de Lemaître : . En particulier les trajectoires des photons seraient des droites (). • Le problème est ensuite de déterminer pour exprimer la partie angulaire de la métrique, mais aussi pour savoir interpréter à quoi correspond . Puisqu'on part de fonctions de , il faut déterminer et (ou des combinaisons) puis inverser. Or on constate que n'est pas une différentielle totale : il n'existe pas de telle fonction définie de façon univoque dans tout l'espace-temps. Pour obtenir une primitive il faut multiplier par un facteur intégrant tel que . Rétrospectivement, on comprend donc que Lemaître a utilisé le facteur et qu'il a ainsi obtenu la variable . |
• Pour
, la transformation de Lorentz (locale) correspond à :
• Ceci donne : ; . • On multiplie ensuite par un facteur intégrant pour obtenir une différentielle totale :
• On peut alors proposer de réinterpréter : ; (pour conserver un sens croissant de l'évolution temporelle). Ainsi : . Il est inattendu d'aboutir à la conclusion que le mouvement n'est pas supraluminique ; d'autant plus que cette vitesse tend vers zéro pour , ce qui correspondrait à un champ gravitationnel répulsif. • Il est tout autant inattendu de constater que si on applique la transformation de Lorentz avec cette expression, on obtient ainsi le même résultat qu'avec les notations “classiques” :
|
| 1.a. | • Pour une métrique de la forme :
, on obtient :
|
||
| 1.b. | • Si on cherche la métrique dans le vide
entourant l'astre, les équations du champ correspondent à
:
; en simplifiant (ces quatre équations à deux
inconnues ne sont pas indépendantes) :
|
| 2.a. | • La seconde équation peut s'écrire
:
; on en déduit :
. • Les combinaisons et/ou donnent : ; on en déduit : . |
| 2.b. | • En comparant ces deux équations
:
; on en déduit :
. • Connaissant la solution obtenue par Lemaître, on peut se limiter au cas : . |
| 2.c. | • En reportant, on obtient (avec
)
:
; on en déduit :
. • Ces résultats sont tout à fait conformes à la solution de Lemaître : ; ; on en confirme ainsi la validité, puisqu'il n'apparaît aucune singularité pour . |
| 3. | • La quatrième équation (non utilisée) n'est pas indépendante ; compte tenu de sa plus grande complexité, on peut se limiter à vérifier sa compatibilité. En notant : et le report dans cette équation donne simplement : . La solution de Lemaître correspond à et vérifie . |
| • On peut écrire :
avec :
, donc
;
. • Ainsi : . • Avec la variable intermédiaire on obtient : . Une primitive est : . • Avec la variable intermédiaire on obtient : . Une primitive est : . • Au total on obtient (Lemaître choisit la constante nulle) : . ◊ remarque : cela correspond aussi à : . ◊ remarque : il reste le problème de la composante imaginaire . |
| 1.a. | • Un point “fixe” ()
dans le repérage de Schwarzschild correspond à :
|
||
| 1.b. | • On obtient par ailleurs :
, où
. Ainsi :
. • On en déduit : puis ... étrange, non ?... • Le référentiel de Lemaître est un référentiel d'inertie pour toutes les particules en comouvement, qui y évoluent avec . Le champ de gravitation y disparaît pour ces particules ; de ce fait elles y ont un mouvement rectiligne uniforme. • Ce n'est pas un référentiel d'inertie pour les autres particules : celles qui sont lancées verticalement vers le haut par rapport au repérage de Schwarzschild, puis retombent, n'ont pas un mouvement rectiligne uniforme dans le référentiel de Lemaître (leur mouvement sous l'effet de la gravitation se déduit des équations du mouvement pour ce repérage). • Pour rester immobile par rapport au repérage de Schwarzschild, un point matériel n'est pas en mouvement libre, il doit être soumis à des forces qui compensent le champ gravitationnel qu'il subit. Il se trouve qu'un tel point a, par construction, un mouvement rectiligne uniforme avec le repérage de Lemaître. • Ceci vient du fait qu'on a effectué une transformation de Lorentz avec une vitesse d'entraînement ne dépendant que de (et non pas fonction de et indépendante de ) ; pour une valeur fixe de la vitesse locale par rapport au repérage de Lemaître est forcément toujours la même, d'où un accélération locale nulle. |
| 2. | • La contradiction apparente vient du fait
que, en même temps qu'il est localement en contraction par
rapport au repérage de Schwarzschild, celui de Lemaître est
globalement en expansion. Deux particules de référence (en
chute libre pour Schwarzschild) sont immobiles à
constant pour Lemaître, mais leur distance augmente avec
. La
distance séparant deux valeurs fixes de
correspond à l'intégrale de
; quand
augmente pour
fixé,
diminue et
augmente. • Pour connaître l'accélération par rapport à un observateur fixe de Lemaître, il faut ajouter la vitesse d'expansion à la vitesse de déplacement local (ici constante). L'accélération observée avec le repérage de Schwarzschild correspond donc ici à l'accélération d'expansion, associée à la dérivée de , donc effectivement liée à la vitesse d'entraînement. • Pour calculer la vitesse relative, l'effet d'expansion n'intervient qu'au second ordre puisqu'on prend la limite d'un déplacement infinitésimal ; on obtient localement des vitesses opposées. Au contraire pour calculer l'accélération relative (calcul du second ordre), on compare des vitesses en des points différents, donc l'effet d'expansion intervient ; si on n'en tient pas compte on ne trouve pas des accélérations opposées. |
| 1. | • En prenant
comme unité, on peut écrire :
et
; ceci définit paramétriquement (en fonction de
) les
courbes correspondant à
(ci-après pour
). ◊ remarque : il reste le problème de la composante imaginaire . ![]() • Ces courbes sont constituées de deux branches (vaguement hyperboliques) :
|
| 2. | • On peut aussi écrire :
et
; ceci définit paramétriquement (en fonction de
) les
courbes correspondant à
(ci-après pour
). • Ces courbes sont constituées de deux branches (vaguement hyperboliques) ; on y constate que, pour fixé, est partout une fonction croissante de . ◊ remarque : en comparant ces courbes aux précédentes, on vérifie graphiquement que pour (début des courbes en bleu) ; en outre l'écart dépend seulement de (et non de ). ![]() |
| • Dans le plan
les trajectoires des photons correspondent à la
relation
. En prenant
comme unité pour simplifier, ceci impose la
relation
avec par ailleurs
correspond à :
. Ainsi : . • Avec la variable intermédiaire on obtient : . • Une primitive est :
◊ remarque : pour les photons sortants, il apparaît une composante imaginaire généralement omise. • Avec , cela permet une représentation paramétrique des trajectoires. |
| 1. | • La zone “expansion” est essentiellement
caractérisée par
. • Avec comme unité, on obtient : et ; ceci définit paramétriquement (en fonction de ) les courbes correspondant à (ci-après pour ). ◊ remarque : il reste le problème de la composante imaginaire . ![]() • Ces courbes sont constituées de deux branches (vaguement hyperboliques) :
|
| 2. | • On peut aussi écrire :
et
; ceci définit paramétriquement (en fonction de
) les
courbes correspondant à
(ci-après pour
).![]() • Ces courbes sont constituées de deux branches (vaguement hyperboliques) ; on y constate que, pour fixé, est partout une fonction croissante de . ◊ remarque : en comparant ces courbes aux précédentes, on vérifie graphiquement que pour (début des courbes en bleu) ; en outre la somme dépend seulement de (et non de ). |