• On souhaite étudier la vitesse de rotation des étoiles dans une galaxie, en considérant qu'elles sont animées d'un mouvement circulaire uniforme. On suppose qu'on peut modéliser la galaxie comme constituée d'un noyau sphérique de rayon , entouré (dans un plan) par des bras spiraux dont la masse est très faible en comparaison de celle du noyau.
1. • Justifier qu'on peut raisonner dans l'approximation newtonienne et déterminer la variation de en fonction du rayon de l'orbite circulaire de l'étoile considérée.
2. • On observe en fait, dans les bras des galaxies, des vitesses pratiquement indépendantes de . Déterminer la répartition de masse volumique qui pourrait expliquer cela.
• On considère le voisinage d'un astre statique à symétrie sphérique, avec une métrique de la forme :
.
• On étudie un point en chute libre radiale, avec un départ immobile en .
1. • Exprimer la vitesse de chute en fonction du temps.
2. • En déduire l'accélération initiale du point en chute libre.
• On se propose d'intégrer par une
méthode d'Euler le système de deux équations différentielles
décrivant l'effet Unruh :
;
.
1. a) Préciser la démarche récurrente utilisée par cette méthode.
b) Proposer une méthode pour tester si la précision obtenue est suffisante ; conclure.
2. a) Préciser une démarche récurrente du second
ordre permettant d'améliorer les résultats.
b) Commenter les résultats obtenus par cette méthode.
1. • On considère un astre statique à symétrie sphérique supposé trou noir. Dans le “vide” environnant, on envisage un effet de type Unruh mais à l'ordre 3 ; exprimer les équations du champ correspondantes.
2. • Intégrer ces équations avec la méthode d'Euler (choisir pour cela une valeur appropriée du coefficient analogue à celui de l'effet Unruh). Commenter.
1. • On considère un astre statique à symétrie sphérique supposé trou noir. Dans le “vide” environnant, on envisage un effet de type Unruh mais à l'ordre 2 ; exprimer les équations du champ correspondantes.
2. • Intégrer ces équations avec la méthode d'Euler (choisir pour cela une valeur appropriée du coefficient analogue à celui de l'effet Unruh). Commenter.
3. • Étudier la possibilité de développements en
série au voisinage de
,
pour les coefficients de la métrique et
.
• On considère un astre statique
à symétrie sphérique supposé trou noir. Dans le “vide”
environnant, on étudie les équations décrivant le champ en
incluant l'effet Unruh :
;
.
• Avec la notation de Binet , on intègre par développement en série au voisinage de . On pose pour cela (avec comme unité) :
et (solution “classique”) ;
et .
• Le report dans les équations donne par récurrence les coefficients de et de .
1. • Le développement littéral nécessite des
calculs très longs : augmentant, en fonction de l'ordre
, comme
, on
choisit donc ici de calculer numériquement les coefficients. Au
moyen de quelques essais dans un logiciel de calcul formel,
estimer la variation du temps de calcul en fonction de dans ce
cas.
2. a) Effectuer les calculs pour
(soit en fait
)
et déterminer l'ordre nécessaire
pour obtenir un résultat satisfaisant (d'une efficacité comparable
à celle obtenue par la méthode d'Euler).
b) Préciser la comparaison avec l'intégration par la méthode d'Euler.
1. • Dans la mesure où un développement en série “au voisinage de l'infini” semble montrer l'existence d'un extremum de pour une valeur de en dessous de laquelle le calcul semble impossible, on peut chercher s'il existe des développements de et au voisinage de l'extremum.
• Préciser les notations et
exprimer les équations du champ correspondantes.
2. • Étudier les coefficients des développements qu'imposent les équations ; commenter.
3. • Comparer les résultats obtenus
littéralement, à l'ordre le plus bas, avec ceux obtenus par les
autres méthodes (développement en série au voisinage de l'infini
et intégration numérique par la méthode d'Euler).
1. • Dans la mesure où un développement en série “au voisinage de l'infini” semble montrer l'existence d'un extremum de pour une valeur de en dessous de laquelle le calcul semble impossible, on peut chercher s'il existe des développements de et en voisin mais différent de l'extremum.
• Préciser les notations et exprimer les équations du champ correspondantes.
2. • Étudier les coefficients des développements
qu'imposent les équations ; commenter.
3. • Comparer les développements obtenus
numériquement (au voisinage de l'extremum de
) avec ceux
obtenus par les autres méthodes (développement en série au
voisinage de l'infini et intégration numérique par la méthode
d'Euler). Commenter (en particulier à savoir si une telle méthode
peut permettre d'obtenir l'ensemble des courbes).
4. a) Justifier qu'il existe une solution
avec
et
.
b) Justifier que les fonctions et doivent être continues et à dérivées continues.
c) Si une solution atteint la
valeur
,
est il possible de la raccorder en ce point avec la solution
particulière évoquée ci-dessus ?