| 1.a. | • Pour la chute :
. • Ainsi (avec comme unité) : . • En décomposant : on peut écrire :
• On obtient ainsi : . • En passant par on obtient : . ◊ remarque : dans ce terme on choisit la dérivée du polynôme du radical, divisée par la racine carrée de son discriminant (astuce “classique”, mais on peut retrouver par tâtonnement). • Pour on peut par ailleurs passer par donnant :
• Pour on peut alors de même utiliser donnant :
• Au total : . • On veut que corresponde au passage par :
◊ remarque : étant donné que l'expression diverge pour , il est impossible de raccorder par continuité à ce niveau, donc la constante d'intégration pour pourrait être différente de celle imposée en ; le problème est analogue au prolongement de comme primitive de pour (le passage par les complexes donne d'ailleurs ). |
||||||||||||
| 1.b. | • On obtient les variations suivantes (avec
asymptotes pour ).![]() |
||||||||||||
| 1.c. | • Les variations de pour chaque fixé montrent qu'en chaque point passe une et une seule courbe de cette famille : celle commençant à la valeur . Cette connaissance n'est que “formelle” dans la mesure où la relation mathématique établie précédemment n'est pas inversible (il faut par exemple procéder par des méthodes numériques). |
| 2.a. | • L'allure des trajectoires montantes s'obtient en changeant le signe de : symétriques verticales des précédentes. |
| 2.b. | • En raccordant les deux parties, on peut
considérer une particule montant puis redescendant. Une
seconde particule, effectuant le même mouvement plus tard
aura une trajectoire de même forme mais décalée vers le
haut. • Compte tenu de la forme des asymptotes pour , on constate que si une particule montante croise une particule descendante dans la zone , elle a alors forcément un second croisement dans la zone (la réciproque n'est par contre pas vraie). ◊ remarque : cet effet est également observé pour les représentations de Lemaître. |
| 1.a. | • On considère :
où
et
. • Pour montrer que est une différentielle totale, on peut calculer les dérivées croisées (qui dans ce cas doivent être égales) :
• La réécriture : donne alors :
|
||||||
| 1.b. | • Pour déterminer
on peut étudier
quand
varie. Il est alors utile de préciser les notations pour
bien indiquer que lors de l'intégration
ne varie pas car il est fonction de et
non de la variable d'intégration muette
:
. • Ainsi (on dérive l'intégrale par rapport à la borne et par rapport à son argument) :
|
||||||
| 1.c. | • Il est clair que l'expression obtenue est
compliquée ; or, c'est de son inverse dont on a besoin pour
ensuite intégrer
. Bien que formellement possible à décrire, une telle
intégrale serait en pratique impossible littéralement. ◊ remarque : il est important d'avoir vérifié que est une différentielle totale, sinon on aurait pu, en cherchant un facteur intégrant, espérer en trouver un qui de plus par chance simplifie le calcul. |
| 2.a. | • On considère maintenant :
, où
et
. • Pour trouver un facteur intégrant tel que soit une différentielle totale, il faut que les dérivées croisées soient égales :
|
||
| 2.b. | • Compte tenu de ce qui a été vu précédemment, les expressions obtenues sont très compliquées. Bien que formellement possible à décrire, une telle intégrale de semble en pratique impossible littéralement : même si on trouvait un facteur intégrant, il est peu probable qu'il simplifie l'intégration. |
| 1.a. | ◊ remarque : on note pour
les dérivées par rapport à
et
pour les dérivées par rapport à
. • Pour une métrique de la forme : on obtient :
|
||||||
| 1.b. | • Pour un repérage comobile, la variable
temporelle correspond au temps propre des particules
(immobiles) : . • Ainsi :
|
||||||
| 1.c. | • Pour le tenseur énergie-impulsion :
;
(dans le cas comobile) et
;
|
| 2.a. | • On obtient dans ces conditions :
|
||
| 2.b. | • La seconde équation peut être intégrée par rapport à ; le coefficient “constant” (par rapport à ) intervenant dans la primitive peut être noté opportunément dans le but de simplifier ensuite les autres équations. Ainsi : . | ||
| 2.c. | • En reportant dans la troisième équation, on
obtient :
. • En multipliant par , l'intégration par rapport à donne : . ◊ remarque : pour l'équation découlant de n'est pas indépendante ; elle apporterait une information supplémentaire pour calculer la pression si celle-ci n'était pas nulle. |
| 3.a. | • On substitue :
;
;
dans
. • Ainsi après simplification : . • En substituant : , on obtient simplement : . |
| 3.b. | • On obtient
; or a une
unité de longueur donc on peut proposer . • Par contre, pour on pourrait aussi proposer , ou d'autres expressions... |
| 1. | • Pour fixé,
l'équation considérée donne :
. • Pour avec on peut écrire (pour fixé) :
• Ainsi : . • L'expression n'étant pas simple, on peut préférer noter : ; cela donne : ; ; ; . • On constate alors que correspond à et ; c'est la date à laquelle le gaz atteint la singularité centrale. Si avant, cela impose : . ◊ remarque : dans le “passé”, est aussi la date à laquelle le gaz quitte la singularité centrale ; si on considère que après, cela impose : . |
| 2. | • Pour
(mais
), avec
on peut écrire (pour fixé)
:
• Ainsi : . • L'expression n'étant pas simple, on peut préférer noter : ; cela donne : ; ; ; . ◊ remarque : ces notations peuvent être suggérées par l'étude pour , si on remarque que la quantité n'est définie que pour et prend la valeur maximum pour . • On constate alors que correspond à et ; c'est la date à laquelle le gaz atteint la singularité centrale. Si avant, cela impose : . ◊ remarque : dans le “passé”, est aussi la date à laquelle le gaz quitte la singularité centrale ; si on considère que après, cela impose : . |
| • Le repérage de Lemaître est construit en
prenant comme références des particules passant toutes par
un même extremum ,
mais à des instants différents ; l'origine au passage
par
à . • La vitesse d'entraînement de ce repérage par rapport à la métrique statique ne dépend que de ; les particules faisant le même mouvement à d'autres instants sont aussi comobiles (avec différent). • Le repérage à la Novikov est en général construit en prenant comme références des particules passant toutes par un extremum à (ce repérage est à cet instant immobile par rapport à la métrique statique). Ces particules ont alors un extremum différent : celui qu'il faut pour être où elles sont en étant parties à . Cela est décrit par . • La vitesse d'entraînement de ce repérage dépend de , puisque les particules partant immobiles de différents lieux à y ont subi des accélérations différentes, mais il dépend aussi de . Les particules faisant le même mouvement à d'autres instants ne sont pas comobiles. • Si on impose , cela signifie que toutes les particules de référence ont le même extremum ; on décale de sinon elles seraient identiques. • On obtient (en notations réduites) : ; avec . La seconde équation donne : donc . • Ainsi avec et ; en simplifiant après substitution on obtient : . Ceci aboutit à correspondant exactement à la métrique de Lemaître. De façon générale, les repérages de Lemaître font donc partie de ceux déduits de la démarche de Novikov. |
• L'expression proposée correspond
à
. On obtient (en notations réduites) :
• La représentation est la suivante (ici pour ) ; elle est analogue au diagramme de Kruskal-Szekeres. ![]() ◊ remarque : dans les relations dont on est partis, la valeur impose (valeur fixée du paramètre), donc et indéterminés ; on peut tout de même tracer la courbe en considérant la limite pour (en pratique ) ou en repartant des expression de base donnant alors : . |
| 1. | • Dans la métrique, l'expression du
terme
nécessite qu'on connaisse déjà
, mais on n'a au contraire aucune façon simple
d'exprimer
littéralement. On peut par contre procéder numériquement. • Pour les régions on peut utiliser le fait que l'axe correspond à (choix arbitraire “logique” de l'origine du temps). • La métrique proposée correspond à . On obtient (en notations réduites) :
• L'axe correspond à . Pour fixé, on peut augmenter progressivement (diminuer ) jusqu'à atteindre une valeur choisie de :
|
| 2.a. | • Pour les régions
cette méthode ne fonctionne pas puisqu'il est impossible de
dépasser la limite
pour laquelle
diverge. On peut alors utiliser le fait que
l'axe
correspond aussi à
(par symétrie) et raisonner avec
. • Cette méthode ne peut toutefois pas dépasser (on ne peut pas partir d'un point sur l'axe avec ). Pour prolonger les courbes au delà, on peut calculer le long de la courbe : . • Pour (a priori non nulle) la métrique donne : . • Mais par ailleurs : , donc : . • Avec (en notations réduites) : ; on obtient ensuite :
• En notant on obtient :
|
||||||||||||||||
| 2.b. | • Pour une valeur constante de , la
métrique donne :
|
| 1. | • La moitié supérieure des trajectoires
comobiles ()
est décrite :
|
| 2. | • Ceci justifie qu'on puisse raisonner sur la
limite
en considérant
. On peut le montrer graphiquement en traçant les
courbes correspondantes.![]() ◊ remarque : correspond à ; correspond à ; la dépendance par rapport à est très faible pour . |
| 1.a. | • On obtient :
|
||
| 1.b. | • On obtient :
◊ remarque : il faut ne pas confondre (pour fixé) avec dans lequel on substitue après avoir dérivé pour fixé. |
| 2. | • La moitié supérieure des trajectoires
comobiles ()
est décrite :
• Les courbes ont une tangente horizontale pour , donc . Mais s'annule aussi, donc on souhaite préciser le comportement du quotient. • L'expression montre que pour tout : . • Au total donc la limite de la métrique pour est définie pour tout (on peut prolonger par continuité). |
| 3.a. | • Les courbes
ont une tangente horizontale pour
, donc
, mais en outre cela est vrai pour tout
, donc
. Mais puisque
s'annule aussi, on souhaite préciser le comportement du
quotient. • On peut écrire : . Ainsi : avec : ; donc globalement : . • Finalement pour : ; la limite de l'équation sur est définie pour tout . |
| 3.b. | • On peut écrire : (limite
généralement non nulle). Ainsi :
. • On obtient donc . • Finalement, pour : diverge ; la limite de l'équation sur n'est pas définie. |
| • Les trajectoires des photons correspondent
à
:
. • Il n'y a pas d'expression littérale simple, mais on peut les tracer pas des méthodes numériques :
![]() • Les trajectoires sont analogues à celles du diagramme de Kruskal-Szekeres ; elles montrent que des photons (ou de même des particules massives) peuvent passer de la région vers la région . Ceci met en évidence la nécessité de clarifier le prolongement du diagramme du côté . |