RG X - PROPRIÉTÉS du DIAGRAMME de KRUSKAL-SZEKERES
Trajectoires radiales de photons
• Les trajectoires radiales des photons correspondent à
(pour
). Dans le diagramme de Kruskal-Szekeres, ce sont des droites
parallèles aux diagonales.
Selon l'interprétation “classique” (ci-dessous à gauche), partant d'un point
“extérieur” dans la région
, un photon
sortant rejoint l'infini dans le sens des
croissants, ce qui est selon les
croissants. Un photon entrant rejoint l'horizon dans le sens
des
croissants, ce qui est selon les
croissants, puis semble pouvoir rejoindre
sans discontinuité.
Partant d'un point
“intérieur” avec
dans la région
, un photon entrant semble de même pouvoir rejoindre
dans le sens des
croissants, ce qui correspond à
décroissant comme le prévoit le calcul avec les notations
“classiques” de Schwarzschild.
Par contre un photon “sortant” évolue en principe selon
croissant, donc
croissant, ce qui correspond aussi à
croissant ; il rejoint ainsi de même
donc ne peut pas sortir.
Ainsi cette région est inobservable depuis
l'extérieur ; en particulier, il est impossible de synchroniser les
horloges “intérieures” avec celles de l'extérieur.
• Cette description “classique” fait toutefois apparaître un problème
d'interprétation si on suppose que la moitié gauche du diagrame
n'est qu'un duplicata du côté droit (ci-avant à droite).
Si certains des photons entrants précédents atteignent la
singularité centrale avec
, ils
doivent alors être considérés comme terminant leur trajet dans la
partie
de la région
avec un sens inversé du temps
, rejoignant ainsi la singularité dans le passé (les
repérages de Lemaître ont montré que l'interprétation est parfois
délicate).
• Selon l'interprétation “classique”, partant d'un point
“extérieur”
dans la région
ou d'un point
“intérieur” avec
dans la région
, des photons peuvent être émis dans le sens des
croissants
dans un “monde parallèle”, presque sans interaction avec le notre.
Les photons sortant depuis
semblent toutefois pouvoir aboutir dans la région
.
Au contraire, si on adopte l'hypothèse selon laquelle la moitié
gauche du diagramme n'est qu'un duplicata, cela décrit en réalité la
même situation déjà représentée précédemment à gauche. Les seuls de ces
photons rejoignant le côté droit sont ceux aboutissant sur la
singularité passée à droite de la région
selon le sens décroissant de
.
• On peut enfin considérer des photons émis d'un point
“intérieur” avec
dans la région
. L'interprétation “classique”
comporte, ici sans ambigüité, des photons sortant dans la région
.
Mais en interprétant le côté gauche comme un duplicata, les photons
entrants correspondants rejoignent aussi la région
, en
ressortant par la région
avec un sens inversé du temps
.
En outre, on constate la présence de doubles intersections comme
avec les représentations de Schwarzschild et de Lemaître.
📖 exercice n° I.
Trajectoires radiales de particules massives
• On considère l'exemple d'une particule initialement immobile en un
point extérieur, puis tombant en mouvement radial jusqu'à
l'intérieur.
Dans un diagramme de Kruskal-Szekeres, un point immobile suit une
branche d'hyperbole d'équation
.
La trajectoire d'une particule massive initialement immobile
commence donc tangentiellement à une telle hyperbole.
Toutes ces particules franchissent
avec la vitesse de la lumière par rapport au référentiel statique.
Par contre ici, leur trajectoire n'y est pas parallèle à la
diagonale décroissante (comme les photons entrants) : leur vitesse
est inférieure à
par rapport
au repère de Kruskal-Szekeres.
◊ remarque : pour tracer les trajectoires des particules massives,
l'intégration numérique avec
est possible mais le plus simple est d'appliquer le changement de
repérage aux expressions obtenues en intégrant avec les notations
“classiques” de Schwarzschild.
• Lors d'une telle chute, on peut imaginer d'éventuels photons émis
par la particule vers un expérimentateur observant depuis son point
de départ immobile (qui décrit l'hyperbole correspondant à
). Les
photons émis avant l'horizon atteignent l'observateur à des
dates tendant de plus en plus vers l'infini ; les photons
éventuellement émis après l'horizon sont inobservables (d'où le nom qui est donné
à cette limite).
Par contre, bien que la durée de chute de toute particule massive
semble infinie pour tout observateur extérieur, la durée propre de
chute est finie.
◊ remarque : non seulement les photons émis par la particule en
chute sont reçus par l'observateur à des dates
,
mais de plus ces photons sont déjà préalablement émis par la
particule à des dates
.
◊ remarque : pour décrire une étoile qui s'effondre vers une
singularité centrale (
) lors de la formation éventuelle d'un trou noir, ces hypothèses
doivent être adaptées car le champ intérieur à l'astre est différent
du champ extérieur.
📖 exercices n° II et III.
Croisements anormaux au-delà de l'horizon
Absence d'anomalie pour l'interprétation "classique"
• Par construction, les trajectoires dans le diagramme de
Kruskal-Szekeres étant forcément dans les cônes de lumière, elles
sont parcourues selon
croissant.
D'après ce qui précède, pour les particules en chute libre
verticale, les trajectoires qui sortent d'au-delà de l'horizon
proviennent de la région
, celles qui y tombent vont dans la région
.
Puisque ces deux zones sont disjointes, aucun croisement n'est
possible au-delà de l'horizon.
Cela peut sembler résoudre le problème constaté en notations
“classiques” de Schwarzschild ; on peut en outre penser que cela est
lié à la forme des trajectoires, effet de la disparition des
divergences au niveau de l'horizon. L'étude un peu plus précise qui
suit montre que ce n'est pas le cas.
Existence d'anomalies pour l'interprétation avec “duplicata”
• Le cas le plus simple, déjà évoqué précédemment, est celui des
photons. On peut considérer (ci-après à gauche) un photon entrant
dans la région
et finissant son trajet à “contretemps” sur la singularité dans la
région
, qui croise deux fois un photon sortant de la région
mais provenant à contretemps de la singularité dans la région
. Un intérêt particulier de cet exemple est que l'ordre de ces deux
croisements n'est pas le même pour les deux photons.
• Le tracé est possible aussi pour les particules massives (ci-dessus à droite) :
les coordonnées
se déduisent de
.
Quelques courbes
sont représentées (tirets gris), ainsi qu'une trajectoire (en vert)
avec maximum en
pour
.
Est également représentée (en violet) une trajectoire analogue avec
maximum en
mais
retardée afin que son départ, au lieu d'être du côté
de la région
, soit à “contretemps” dans la région
. Le retard est en outre choisi suffisamment grand pour que ce
début fasse un second croisement anormal avec la fin de la
trajectoire non retardée.
Diagramme de Kruskal-Szekeres anamorphosé
• Pour les particules en chute libre verticale, l'observation des
trajectoires passant par un sommet
montre que
quand
le tracé en notations de Schwarzschild tend vers un aller-retour
selon le segment
avec
.
Au contraire, dans le diagramme de Kruskal-Szekeres, le tracé tend
vers la succession de deux segments
et
avec
(et
).
• Pour mieux visualiser les effets, on peut procéder à une anamorphose
dans le diagramme de Kruskal-Szekeres, en multipliant l'angle par deux
par rapport au point
. Ceci revient à “refermer” selon
l'aller-retour évoqué en notations de Schwarzschild.
◊ remarque : on passe par
et
puis on utilise les coordonnées
et
.
◊ remarque : en découpant selon
et en recollant bord à bord les deux moitiés de cet axe, on obtient un cône ;
l'anamorphose proposée donne ce qu'on observe depuis un point sur l'axe du cône au
dessus du sommet.
• Le cas le plus simple est celui des photons, dont les trajectoires
rectilignes sont transformées en courbes d'allure parabolique
(ci-après à gauche).
On vérifie que malgré l'absence de divergence au niveau de l'horizon,
certaines trajectoires de
photons entrants et sortants se coupent deux fois
(la variable
change de sens de variation) dans un ordre contradictoire.
On retrouve ainsi une description à la fois anormale, mais tout à fait en accord avec
les effets constatés en notations de Schwarzschild ou de Lemaître.
• Le comportement est analogue pour le cas des particules massives (ci-avant à droite),
pour lesquelles on applique la transformation aux coordonnées
déduites de
.
Au-delà de l'horizon, la variable temporelle
change de
sens de variation pour la partie des trajectoires qui causent les
intersections contradictoires.
• Aussi bien pour les photons ou les particules massives, il
apparaît que cela nécessite la traversée de l'intervalle
avec
et
, qui correspond à
la limite droite/gauche du diagramme de
Kruskal-Szekeres. L'interprétation avec côté gauche “duplicata” redonne
une description analogue à celles de Schwarzschild et de Lemaître, avec les mêmes problèmes.
📖 exercice n° IV.
Diagramme de Schwarzschild anamorphosé
• On peut réciproquement appliquer pour les
notations de Schwarzschild une transformation analogue mais de sens contraire :
on “coupe” selon le segment de
l'aller-retour, puis on “ouvre” en divisant par deux l'angle par
rapport au point
.
On obtient ainsi quatre régions possibles, analogues à celles de
Kruskal-Szekeres, où on peut tracer les trajectoires en fonction des
variables
et
associées
(ici pour l'exemple de particules massive).
• En procédant ainsi, on n'a absolument pas éliminé les divergences
au niveau de l'horizon.
Pourtant, ceci élimine les croisements anormaux : les trajectoires
qui tombent au-delà de l'horizon vont dans la région
, celles qui en sortent (symétriques verticales des exemples
précédents) proviennent de la région
.
C'est le dédoublement de l'espace-temps qui a cet effet.
Si on souhaite que la représentation de Kruskal-Szekeres apporte une meilleure description que celles de Schwarzschild et de Lemaître, il faut accepter le dédoublement, mais ceci implique de l'interpréter physiquement.
📖 exercice n° V.
Étrangetés de la singularité centrale avec dédoublement
Particules rejoignant la singularité centrale
• D'après le repérage de Kruskal-Szekeres, des photons et des
particules massives peuvent finir leur mouvement sur la singularité
centrale en
,
avec
,
mais avec
ou
selon
les conditions initiales.
• L'interprétation de certains cas peut sembler ambigüe. Ainsi pour
deux particules en mouvement radial, partant à vitesse nulle d'une même
position
, puis rejoignant la singularité en
.
Si les deux arrivent avec
(ci-avant à gauche) alors celle partie en premier arrive en premier
(pour le temps
). Il en est
de même en représentation de Lemaître.
Au contraire, si les deux arrivent avec
(ci-avant à droite) alors celle partie en premier arrive en second
(pour le temps
) sans que
les trajectoires semblent se croiser. Ce n'est pas ce que donne la
représentation de Lemaître. Comment interpréter cette interversion ?
Devenir des particules ayant rejoint la singularité centrale
• La matière ayant franchi l'horizon ne peut pas rester accumulée sous forme
d'un astre intérieur immobile de rayon strictement positif, car toute particule
massive doit dans cette zone se déplacer à une vitesse supraluminique par
rapport au repérage de Schwarzschild.
Cette matière ne peut également pas s'accumuler en
sous forme d'une masse ponctuelle (de masse volumique infinie ? ),
pour la même raison.
Les particules matérielles sont-elles mystérieusement “annihilées” en
atteignant cette limite, au mépris de la conservation du nombre baryonique ?
Selon quelle loi physique ? Quelle serait par la suite la source
du champ de gravitation ?
◊ remarque : le problème réciproque est symétrique pour l'indispensable
formation de particules lors de la disparition d'un trou-blanc.
• Dans l'ensemble, on aboutit ainsi à des aspects des coordonnées dont
la signification semble très douteuse.
Évolution de la singularité centrale
• Le diagramme indique que la singularité centrale n'existe pas dans l'intervalle de “temps”
(en unités réduites) ; cela semble décrire un espace initialement en expansion
à partir d'un “trou-blanc”, passant par un extremum à
, puis finalement en contraction formant ainsi un trou noir.
Dans l'intervalle correspondant du temps
, la valeur de
présente un minimum
. Cela suggère nettement que la partie centrale est alors occupée
par un astre (qui s'expand puis s'effondre) à l'intérieur duquel la métrique,
différente, doit être raccordée avec celle de Kruskal-Szekeres.
• Mais par ailleurs avec le dédoublement du diagramme, pour
, la singularité qui apparait pour
(en unités réduites) se scinde en deux
points spatialement distincts (séparées par
) selon le signe de
; cela semble incohérent.
• On doit alors se rappeler que, dans le diagramme de Kruskal-Szekeres,
la succession de deux segments
et
décrit, en notations de Schwarzschild, un aller-retour
selon le segment
avec
.
Pour que la singularité associée au trou-noir apparaisse, il faut que de la
matière s'y effondre ; cette matière doit suivre la trajectoire “retour”
correspondante. De même, pour que la singularité associée au trou-blanc
disparaisse, il a fallu que de la matière soit éjectée selon la trajectoire
“aller” correspondante.
Cela implique donc que cette limite droite/gauche du diagramme soit
“infranchissable” : le côté gauche correct doit décrire l'intérieur de l'astre
(avec des équations différentes) et le côté gauche “classique” n'est
qu'un “double” inutile.
• En fait, bien que la métrique soit la même, trou-blanc et trou-noir
sont deux comportements incompatibles.
Aucun des deux ne peut avoir une invariance temporelle : un trou-noir a
forcément un instant de formation et un trou-blanc a forcément un instant
de disparition. Éventuellement, la matière éjectée par un trou-blanc peut
ensuite retomber et former un trou-noir, mais seulement après la disparition
du trou-blanc.
📖 exercices n° VI et VII.
Anomalie fondamentale de la singularité centrale
• Avec le repérage de Schwarzschild, on a constaté une
caractéristique étrange de la singularité centrale ;
pour
ce
point semble immobile au-delà de l'horizon, ce qui fait qu'il ne
peut pas être doté de propriétés physiques (tout “point matériel”
devant y avoir une vitesse supraluminique).
Or, après effondrement d'un astre en trou noir, toute la matière est
supposée s'y être annihilée et c'est cette singularité qui serait
seule source du champ gravitationnel environnant.
Cette anomalie fondamentale est en outre confirmée avec le repérage
de Lemaître et ses généralisations.
• Il est alors utile de reprendre le raisonnement avec le
repérage de Kruskal-Szekeres.
Conformément à la métrique, avec la distance locale
et la durée locale
,
la vitesse d'un point matériel par rapport au repérage peut s'écrire
:
.
La propriété
correspond à
donc
(avec
et
).
On obtient ici encore une anomalie.
• On peut éventuellement douter du raisonnement à cause du passage à
la limite pour
et
dans le cas
; mais la suite confirme (avec le repérage comobile de Novikov)
qu'il n'en est rien.
Diagramme “isotrope” à la Kruskal-Szekeres
Comportement des coordonnées “isotropes”
• L'étude de la chute libre radiale d'une particule en coordonnées
isotropes aboutit à une traversée de l'horizon en
(à la vitesse de la lumière) après une durée apparemment infinie
(date
) mais
une durée propre finie. La particule ralentit “ensuite”, ce qui
semble caractériser un effet gravitationnel répulsif ; ce
prolongement de trajectoire semble toutefois provenir de
.
L'interprétation paraît ne pas poser les mêmes problèmes, car la
variable
reste partout du genre espace et la variable
reste partout
du genre temps.
• Certains physiciens adoptant les notations de Kruskal-Szekeres
considèrent alors que pour
la trajectoire passe directement dans la région
,
qu'ils interprètent dans ce cas comme la région “intérieure” à
l'horizon.
On peut alors utiliser des représentations “sautant” les
régions
et
,
ou avec raccordement de
selon une anamorphose de part et d'autre.
◊ remarque : dans un tel graphique, on peut représenter
symboliquement une limite
indiquant ce que serait “le sol” d'un astre intérieur... si cela
pouvait exister.
Trajectoires radiales des photons
• Un avantage du diagramme de Kruskal-Szekeres est que les
trajectoires des photons sont des droites parallèles aux diagonales.
Le plus pratique est alors d'éclipser simplement les régions
et
en “raccordant” symboliquement par des arcs de cercle (le
“raccord” ne fait pas partie de la trajectoire).
Les photons entrants émis de l'extérieur atteignent la surface de
l'astre (qui ne peut d'ailleurs pas être en équilibre). Mais
réciproquement, les photons émis de l'intérieur peuvent en principe
tout aussi bien sortir.
◊ remarque : contrairement à R. Penrose, S. Hawking a suggéré (pour
des raisons quantiques) que trous-noirs et trous-blancs seraient
plus ou moins les mêmes objets ; le comportement décrit ici est
incidemment un peu de ce type (alors que la représentation
“classique” correspond à trou-blanc dans le passé et trou-noir dans
le futur).
• Cela suggère de chercher s'il existe une possibilité de
synchronisation des horloges, de part et d'autre de la singularité,
par la méthode “classique” :
- un signal est émis d'un côté, traversant la singularité ;
- depuis l'intérieur, le signal est renvoyé vers le point d'émission ;
- la durée du trajet donne un décalage des horloges de part et d'autre ;
- une synchronisation des horloges est déduite de la limite
pour un trajet aller-retour infinitésimal.
Ce procédé est toutefois inefficace car, selon la façon dont on fait
tendre les deux points (de part et d'autre) vers la limite, le
signal de retour peut sembler arriver aussi bien avant qu'après le
départ du signal initial.
Même si on utilise une même variable
des deux
côtés de la singularité, les valeurs de part et d'autre ne peuvent
donc pas être comparées.
📖 exercices n° VIII et IX.
Trajectoires radiales de particules massives
• On considère l'exemple d'une particule initialement immobile en un
point extérieur, puis tombant en mouvement radial jusqu'à
l'intérieur.
Dans un diagramme de Kruskal-Szekeres modifié (ci-après à gauche),
le passage de la région
à la région
correspond à un changement de signe de
au point où
. Les
particules atteignent
avec la vitesse de la lumière mais leur trajectoire n'y est pas
parallèle à la diagonale décroissante (comme les photons entrants) ;
de ce fait, le raccordement par un arc de cercle y semble moins
“naturel”.
On retrouve les oscillations déjà décrites avec d'autres repérages :
la particule ralentit après avoir franchi l'horizon, puis
s'immobilise et repart vers l'extérieur (si elle ne rencontre pas le
“sol”) ; enfin, après avoir retraversé la singularité, elle rejoint
sa position initiale où sa vitesse s'annule.
Outre les contradictions liées à ces oscillations (précédemment
décrites), la particule parait ici rejoindre sa position initiale à
l'instant initial... ce qui semble contradictoire (les coordonnées
utilisées ne sont pas adaptées pour cela).
De plus, si les sens d'évolution de
et
sont
corrects dans la seconde partie, la variation est inversée pour la
variable temporelle
(contrairement à ce qui est obtenu pour la représentation
correspondante de Lemaître).
• On peut redessiner le diagramme (ci-avant à droite) avec une
anamorphose analogue à celle utilisée pour le tracé “classique”,
mais centrée sur l'horizon.
Les inévitables ruptures de pente subsistant au niveau de
l'horizon sont dues à la
singularité de la métrique, de façon analogue déjà constatée
au raccordement en
entre montée et descente dans une représentation de Lemaître
généralisée.
Pertinence de la région
• L'étude précédente montre que le calcul classique de
Kruskal-Szekeres est loin d'être exempt d'aspects étranges, même si
certains peuvent être justifiés, mais sa réinterprétation déduite
des coordonnées isotropes soulève des difficultés conceptuelles.
Dans le modèle de L. S. Abrams, la limite de compacité d'un astre
correspondrait à une masse ponctuelle avec
à l'origine. Si le champ extérieur change de sens quand on
dépasse cette valeur, ce serait pour la simple raison que la
région
correspond à l'autre côté (de même que quand on dépasse
en coordonnées polaires planes).
Ainsi la singularité en
serait une limite impossible à atteindre. par exemple si tout astre
dont la singularité est intérieure mais trop proche de la surface,
devenant instable, ne s'effondrait pas en trou noir mais explosait
en supernova.
Dans cette interprétation les régions
et
n'ont pas raison d'être et la région
n'est qu'un duplicata inutile de la région
. Reste à
accepter qu'un point puisse avoir un périmètre
.
Une étude de la métrique intérieure à l'astre est indispensable pour
préciser.