Onde et métrique


• On peut envisager d'essayer de décrire une expérience comme celle des franges d'Young en cherchant s'il peut exister une métrique telle que, dans l'espace considéré, le flux des photons soit tout simplement “uniforme” (c'est-à-dire que les franges d'interférence résulteraient uniquement de la forme des géodésiques) ; la généralisation de cette voie de recherche nécessiterait évidemment de considérer une métrique différente selon le type d'interaction étudié.

Ce n'est pas cette approche qui est envisagée ici, mais l'idée considérée est que d'une certaine manière (qui reste à définir) l'onde quantique “est” la métrique de l'espace.

• D'ailleurs, je ne suis pas loin de penser qu'il est vain de chercher une théorie quantique de la gravitation, de spin 2, car celle-ci ne serait qu'un effet moyen du second ordre correspondant à la compensation statistique d'interactions du premier ordre, de spin 1, ce qu'on peut résumer par la notation simpliste :  (1+x)(1-x) = 1-x2.  Une autre façon de présenter cette idée peut être d'envisager les dispositifs focalisateurs de faisceau (dans les accélérateurs de particules) constitués d'aimants à gradients alternés : la compensation au premier ordre des convergences et divergences laisse un effet global de focalisation ; une autre encore peut être de citer l'effet statistique des actions des automatismes programmés [1].

Ainsi, si on trouve la théorie quantique et l'espace appropriés, la gravitation quantique y sera sans qu'on ait besoin de la chercher.

Ceci n'est probablement pas indépendant de l'autre formulation selon laquelle la gravitation pourrait être un effet des fluctuations du vide (de moyenne nulle au premier ordre, mais dont un effet du second ordre serait la gravitation) ; suggestion faite entre autres par Sakharov [2].

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Références :

1.  voir par exemple : “les agents intelligents”, Ph. Mathieu, S. Picault et J.-C. Routier, Pour la Science n° 332, juin 2005.

2.  voir par exemple : “secouer le vide pour créér de la lumière”, A. Lambrecht, La Recherche n° 295, février 1997, et référence citée (non vérifiée) : A.D. Sakharov, Soviet Physics, Doklady, 12, 1040, 1968.


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