82.1.15
Novembre 1982/août 2007
LA FLÈCHE DU TEMPS...
Jean-Michel Laffaille
Patacentre Unilatéral de Recherche Scientifique
Résumé : Réflexions sur la structure de l'espace et du temps.
Abstract (bascule vers
la version anglaise) : Reflections about the space and
time structure.
Préambule :
Le sujet n'est ici pas abordé sous forme traditionnelle
d'article, mais sous forme de base de données où les différentes
réflexions sont connectées par des liens hypertexte. L'intérêt
d'une telle approche est dans la flexibilité qu'elle apporte pour
la structuration progressive des idées au fur et à mesure du
processus de recherche.
Les documents ainsi constitués n'ont pas pour prétention
d'atteindre directement la “Vérité” physique, mais de proposer des
modélisations possibles de la physique microscopique, au niveau
quantique “ultime” de l'espace-temps (et en particulier pour
tester la compréhension des infinis associés aux processus de
renormalisation). Or, ceci peut nécessiter de remettre en question
certains de nos concepts “habituels”, donc la formulation
progressive (qui mélange provisoirement des interprétations
anciennes et nouvelles) risque fort de contenir des
contradictions. La démarche consiste à supposer que la
clarification progressive permet par la suite d'éliminer ces
contradictions.
Tous les commentaires constructifs au sujet de cette base de
données (y compris les arguments contraires) sont bienvenus.
Une base de départ :
La notion de temps est extrêmement “floue” et n'est “définie” que de
manière intuitive :
• durée : “intervalle de temps que dure
une chose” ;
• instant : “moment
très court” ;
• moment : “espace de temps, bref instant”
;
• temps : “grandeur caractérisant à
la fois la durée des phénomènes et
les instants successifs de leur
déroulement”.
Ce type de “définitions” qui se font autoréférence est connu pour
soulever parfois de gênantes déconvenues ; ainsi les mathématiciens
ont ils été confrontés aux questions du genre : “existe-t-il un
ensemble de tous les ensembles ?”.
Ceci n'implique pas que notre concept
de temps soit dénué de signification ; ainsi, s'il est vrai
que la plupart des définitions se faisant autoréférence peuvent
conduire à des raisonnements faux, les théories comme celle des
hyperensembles montrent qu'il en existe conduisant à des
raisonnements acceptables [1]. Toutefois, cela nous impose une
vigilance draconienne à propos de la cohérence des raisonnements qui
sont ainsi déduits. La simple existence des théories relativistes devrait suffire à
nous le rappeler.
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Références :
1. voir par exemple : “Les hyperensembles”, J.P. Delahaye, Pour la
Science n° 195, janvier 1994.
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