Distances et renormalisation
• De même que pour les durées, la notion de distance entre
deux “points de l'espace” risque de n'avoir aucune signification en
l'absence d'interaction.
Si on cherche à se baser sur les diagrammes à la Feynman,
on peut proposer de compter le nombre N de
nœuds intermédiaires, et envisager une distance de la forme
d =
n
où
est une distance élémentaire
(arbitraire ?).
Ceci redonne en particulier N = 0 et d = 0 pour
un propagateur (nu) isolé, ce qui est conforme à
l'instantanéité relativiste envisagée ici ; mais
dans une telle modélisation, la distance ne dépend-elle
pas du type d'interaction envisagé pour la considérer (la
question se pose dès qu'on envisage des
diagrammes plus complexes) ?
Ainsi les diagrammes suivants (vis à vis des deux points
extrèmes) correspondraient respectivement à N = 2,
N = 1 et N = 2 ou 3 (?).
L'analyse dimensionnelle permet par ailleurs de proposer comme distance
élémentaire quantifiée la valeur
= 4,0.10-35 m (parfois appelée
“distance de Planck”, mais ce n'est pas forcément cette valeur
qui convient).
• Parmi les difficultés découlant du modèle, un
point important est la réinterprétation nécessaire
de la renormalisation.
Dans les théories quantiques usuelles, certains diagrammes avec
plus de branches interviennent comme corrections d'ordre
supérieur par rapport
à des diagrammes plus simples décrivant la même
interaction.
Dans le raisonnement envisagé ici, ces diagrammes
interviendraient dans la description du même
phénomène, mais plus tard (puisqu'avec plus de
branches).
Cet aspect qui peut sembler gênant n'est pas forcément
“négatif”, puisque si on considère qu'au fur et à
mesure que le temps s'écoule,
le propagateur “habillé” décrivant une interaction se
complexifie,
et que cela est associé à une augmentation des distances,
alors
on peut aboutir à un effet “naturel” d'expansion
de l'Univers.
• Inversement, pour décrire une “distance constante” entre deux
points qui interagissent “toujours pareil” (les deux
extrémités d'un étalon de longueur ?), il serait
peut être nécessaire de faire intervenir une
renormalisation des distances (l'étalon de longueur subit
l'expansion de façon analogue aux distances qu'il est
censé mesurer).
La renormalisation serait donc différente : la masse
découlerait des branches “latérales” des diagrammes
(associées à des interactions non
détectées), et non des “boucles”, qui au
contraire interviendraient dans une renormalisation des distances.
• Ensuite, encore faudrait-il réfléchir à
définir clairement des notions comme le mouvement, etc...
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