Courbure de l'espace-temps


• La notion de temps “local” évoquée reste (pour le moins) à préciser. Toutefois, il faut insister sur le fait qu'on semble obtenir par ce raisonnement un “temps” s'écoulant plutôt plus vite (?) dans les zones de l'espace (?) où il y a plus d'interactions, et donc en particulier au voisinage d'une masse importante, ce qui est le sens contraire des constatations expérimentales (conformément prédites par la relativité générale [1]).

Cela signifie peut être simplement que la “proto-définition” de temps “local” est mal posée, mais cela impose une recherche d'éclaircissements.

• On peut proposer que seule l'échelle relative de temps est décelable ; en passant au voisinage d'une zone où de nombreuses interactions se produisent, un système verrait la proportion de ses propres interactions relativement moins importante, ce qui correspond effectivement à un écoulement apparent “moins rapide” du temps (pour un système non élémentaire, la durée écoulée correspondrait à la somme du “temps” transféré par des interactions avec l'environnement et du “temps” créé par les interactions internes).

On peut alors se poser le problème des interactions dans le voisinage d'un “trou noir” intérieur à son “horizon” (si cela existe).

• Revenant à la relativité restreinte, on est amené à envisager le mouvement : si un point qui se déplace est tel qu'au fur et à mesure que le temps augmente, ses interactions se font principalement avec des voisinages différents de l'espace (?), alors comment interpréter que le temps d'un point en mouvement semble s'écouler moins vite ?

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Références :

1. voir par exemple :
“Théorie du champ”, L. Landau et E. Lifchitz, éd. Mir ;
“Gravitation and cosmology”, S. Weinberg, éd. Wiley, 1972.



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